Archetypes Collide ont sorti leur tout premier album qui porte également le nom du groupe, le 31 mars dernier via Fearless Records. Le groupe est originaire d’Arizona et est composé de Kyle Pastor (chant), Brandon Baker et Jared Knister (guitares), Ky Sanders (basse) et Tyler Flamm (batterie).
L’album s’ouvre avec Parasite, un vrai tube en puissance même si le début un peu « synthétisé » m’a laissé un peu pantoise, le côté Metalcore Lourd du groupe prend vite le relai avec le scream de Kyle Pastor et le refrain en clair est vraiment entêtant et le chant clair du vocaliste est vraiment superbe. Quand au côté plus synthé du morceau, il est disséminé en arrière-plan sur le refrain et aussi au niveau du break. Un premier morceau très prometteur. Fade Away c’est LE morceau qui vous fera headbanger à coup sûr, les riffs de guitares sont super efficaces même si le morceau est peut-être un peu en dessous du précédent mais l’émotion est plus palpable, le chant clair est plus présent puisqu’on ne retrouve du scream que sur le break. Counterfeit pourrait être la bande son parfaite pour un film futuriste ou même éventuellement un jeu-vidéo plein d’action et là aussi on a un break ravageur qui vous fera perdre vos cervicales. What If I Fall comme les deux morceaux précédents se concentre plus sur le chant clair, Kyle est vraiment impressionnant et passe du scream au chant clair en un claquement de doigts, Tyler Flamm maintient une rythmique de feu tout le long de ce morceau qui évoque la peur de l’échec et du fait de laisser tomber les gens qui croient en vous, Kyle avait pu parler de ce morceau lorsqu’il était sorti : « J’ai toujours eu une peur profonde de décevoir mes amis et ma famille », explique Pastor. « Même si je sais qu’ils m’aimeront au milieu de mes échecs, l’anxiété de tout cela m’enterre et me pousse à m’éloigner d’eux. J’espère que cette chanson sera un hymne pour ceux qui ressentent le même fardeau ». Les morceaux sont relativement courts et s’enchaînent vraiment bien, la moitié de l’album arrivé déjà bien vite avec Suffocate Me. Après les vibes un peu 80’s de My Own Device, le groupe revient à quelque chose de plus lourd, le chant hurlé prend plus de place, les parties de basse sont également bien plus mises en valeur ici.
Destiny aurait très bien pu trouver sa place chez Ice Nine Kills surtout au niveau de l’instrumental et de l’ambiance générale du morceau, Kyle a également un timbre de voix qui me fait beaucoup penser à un autre frontman mais impossible de mettre le doigt dessus encore à l’heure actuelle. Deep End c’est le morceau typique qui cartonne dans la sphère Metalcore actuelle, les parties un peu plus « Electro » avec de grosses guillemets font aussi penser à ce que Motionless In White a proposé sur leur dernier album en date. Paranoid & Paralyzed a un côté plus Pop plus développé sur ce titre que sur le reste de l’album, une guitare acoustique fait son apparition et là on va juste se focaliser sur la performance du chanteur, le clavier est également exploité différemment ici. Silence est en duo avec Landon Tewers du groupe The Plot In You qui a d’ailleurs beaucoup aidé sur le processus d’écriture de la chanson. Le morceau peut se décomposer en deux partie, une en chant clair plus posée qui joue plus sur les émotions et une partie plus lourde où les deux vocalistes laissent exploser leur rage. Love Again est donc le final de ce premier opus, un morceau moins Heavy qui sonne littéralement comme un générique de fin comme si ce premier album était aussi le premier film de Archetypes Collide. Le morceau évoque la fin d’une histoire amoureuse ou amicale :
« It’s a sick dream taking everything til there’s nothing left
Recollection reset, a stranger in your head
Can you hear me scream »
Ce premier album de Archetypes Collide est une vraie réussite et une superbe découverte qui nous permet de plonger dans leur univers. Un vrai bon groupe à suivre à l’avenir!
Tracklist :
“Parasite”
“Fade Away”
“Counterfeit”
“What If I Fall”
“My Own Device”
“Suffocate Me”
“Destiny”
“Deep End”
“Separate”
“Paranoid”
“Silence”
“Love Again”
