We Came As Romans – Darkbloom

Les américains de We Came As Romans sont de retour ! Cinq ans après leur dernier album, Cold Like War (2017), le groupe de metalcore revient avec un nouvel album, Darkbloom. Disponible dès le 14 octobre, via Sharptone Records. 

On débute avec la chanson éponyme : Darkbloom. Une version avec Brand of Sacrifice a été publié mais ici c’est une version sans featuring que nous propose le groupe. Cela commence tout en douceur, on fait monter la pression et c’est une voix robotique lâchant un « I am Darkbloom » qui va mettre le feu au poudre. On retrouve beaucoup d’électro et de mélodie qui nous propulse dans l’univers du groupe. Le chant fait s’accélère l’ensemble, le tout rentre vite en tête, notamment le refrain qui est prenant et qui va aussi calmer le jeu. On a beaucoup de profondeur, notamment avec l’apparition d’un chœur qui donne un effet grandiose. Le morceau tape, joue avec les rythmes et fait durer le plaisir. Un très bon premier titre. On continue avec Plagued et son introduction produisant une sonorité assez lourde et un chant explosif, autant dire un mélange rudement efficace. Changement de direction et on part sur un chant clair totalement envoûtant. Un titre qui reste assez accessible et qui nous transporte dès les premières secondes. Une nouvelle fois, le refrain vient relever la chose et cela fait du bien d’avoir un court moment de répit, dans ce morceau qui ne nous lâche pas. Même si le schéma reste assez simple, il fait parfaitement le travail ici. Arrive Black Hole et son début hyper entraînant, qui donne envie de sauter dans tous les sens. Le refrain est vraiment la cerise sur le gâteau car il explose et nous emporte avec lui. Très aérien et surtout percutant. On retrouve beaucoup de passages électroniques qui sert parfaitement le morceau. Le refrain résume parfaitement ce que j’attendais et il est super efficace, en album comme en live. Un titre qui montre bien l’étendu de la palette du groupe.

« I, I won’t pretend that I can see the endThe light may fade but I won’t wither awayI won’t wither away »

Avec Daggers, on rentre directement dans le lard, avec rapidité et sans pinces. Une nouvelle fois, le groupe nous attrape et nous conduit dans leur tourbillon de sonorités. Le chant est rapide et énervé, ne nous laissant aucun répit. Le rythme change et c’est un chant rappé qui prend la relève et vient alléger l’ensemble, en plus d’apporter une bonne tranche de nouveauté. Ce changement, assez radical, s’imbrique parfaitement dans l’ensemble et donne quelque chose que j’ai apprécié dès la première écoute. Un morceau très bien mené, qui va faire franchement mal en live. On continue avec Golden, qui nous offre une introduction toute douce et lointaine. Quelques passages sont un peu plus rapide et rentre dedans, notamment quand il n’y a pas de chant. Un bon mélange qui apporte un schéma tout autre et qui casse un peu la dynamique de l’album, de manière positive. Le refrain m’a totalement conquise, par sa douceur et par les sentiments qu’il soulève. One More Day est beaucoup plus calme et on retrouve un côté Linkin Park au niveau du chant, celui-ci est accompagné par le piano, avant que des notes électro rejoignent le tout. C’est quelques scream qui signent l’arrivée du reste des instruments, mais ils restent dans la retenue. On alterne avec des passages plus doux, créant un bon compromis. On note quelques petites mélodies bien sympathiques et surtout toute douce. C’est une belle pause que nous offre We Cames As Romans, avant d’attaquer la dernière partie de Darkbloom.

On attaque la dernière partie de l’album avec Doublespeak. L’introduction n’a strictement rien a avoir le reste, c’est assez étrange et c’est le chant screamé qui fait le lien. Ici, se cache l’un des morceaux les plus lourds. On mélange plusieurs univers et on se retrouve avec des parties grasses et violentes, comme on aime, donnant un morceau hyper efficace. Complet, avec des changements de rythmes et de sonorités, on ne trouve pas une seconde pour s’ennuyer. On trouve quand même des petits passages plus mélodiques qui font le lien avec le reste de l’album. Un morceau qui ressemble à un ovni mais surtout à une prise de risques totalement réussie (et je ne parle même pas du breakdown qui fait si mal) ! The Anchor est beaucoup plus calme que le titre précédent, on retrouve vite l’énergie propre au groupe mais elle est vite casse par des passages plus doux, où la guitare est mise en avant, avec le chant. On accélère doucement, on monte jusqu’à un refrain qui pète mais sans être aussi violent que le début de l’album. Holding The Embers reste dans cet univers calme, mais il propose des sonorités tout autre. On découvre un côté pop assez plaisant, qui débouche sur une sorte de balade bien rythmée. Le tout montre une autre facette du groupe, que j’ai adoré découvrir ! Promise You vient conclure ce nouvel opus. On reste dans la même veine, avec une douceur qui fait du bien, un côté planant et cette influence pop qui revient. Le groupe vient vraiment jouer avec nos sentiments. Je m’attendais à un titre qui allait taper comme il faut, mais c’est une belle conclusion. 

We Came As Romans nous livre un très bon album. On y retrouve de tout, entre titres calmes et tout doux et morceaux qui font faire frémir les fosses. Un retour qui fait plaisir !

 

Tracklist :

Darkbloom
Plagued
Black Hole
Daggers
Golden
One More Day
Doublespeak
The Anchor
Holding The Embers
Promise You

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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