[ENGLISH VERSION BELOW] Premier concert de l’année et c’est avec une belle affiche qu’on rejoint Paris et La Machine du Moulin Rouge pour voir Dark Funeral enflammer la salle avec Fleshgod Apocalypse, Ex Deo et nos Frenchies de Kami No Ikari. Un grand merci à Tangui de Garmonbozia Inc. pour les accréditations.
C’est avec un retard considérable dû à des contrôles à la douane que les groupes vont se succéder sur la scène de la Machine, à commencer par Kami No Ikari, groupe de Deathcore français. Le groupe est un peu l’ovni de la soirée au niveau de leur style musical mais cela n’empêche pas le public présent d’être séduit (et nous aussi). Les premiers pits et autres joyeusetés de la soirée feront d’ailleurs leur apparition lors de la courte prestation des musiciens. Courte certes mais intense et on espère pouvoir revoir Kami No Ikari lors d’un set plus long dès que l’occasion se présentera.
Une des claques de la soirée, ce fut bien sûr les Québécois de Ex Deo (ou encore Kataklysm en jupette -bien que seul Maurizio soit vêtu de la dite-jupette- comme dirait un certain poète). Effectivement on retrouve 3 des membres de Kata dans Ex Deo qui délivre un Death Metal Symphonique très efficace sur scène, tout comme dans la fosse où le public s’en donne à coeur joie. 6 titres qui nous ont parus passer à la vitesse de la lumière comme pour le groupe précédent le retard a malheureusement joué sur les temps de set et Ex Deo nous propose tout de même un extrait de leur EP (sorti quelques jours après) à savoir Vespasian mais en rappel le groupe va proposer Romulus, titre très attendu par le public!
On arrive déjà au troisième groupe de la soirée : Fleshgod Apocalypse. Avec leur dernier album Opera sous le bras, les Italiens vont proposer un show merveilleux qu’il nous tardait de découvrir après la sortie de ce très bon album. Pour faire patienter la fosse, on a le droit à quelques morceaux de musique classique, puis les lumières s’éteignent et permettent au décorum du groupe de prendre vie sur l’intro Ode To Art interprétée par la chanteuse Veronica qui surplombe la scène et tient dans sa main un drapeau italien. Une belle entrée en matière suivie par I Can Never Die. Fleshgod Apocalypse reste à la fois un groupe musical mais aussi très visuel autant dans les costumes de scène que la scénographie ou encore le maquillage arboré par les membres. Mais ce qui intéresse le plus c’est bien sûr le rendu live, Opera est bien représenté mais uniquement avec les singles, tout comme le sublime King et le classique The Fool. Un très bon concert entaché malheureusement par le comportement de certains dans le public qui ne respectaient ni le groupe ni les autres présents. Bien dommage donc mais une bonne raison de revoir le groupe dans de meilleures conditions à ce niveau-là!
Plusieurs fois que nous voyons Dark Funeral en co-headliner ou en Festival, mais pour la première fois nous allons découvrir leur set en tête d’affiche. Après une longue introduction sur laquelle les musiciens prennent place, Heljarmadr prend place derrière son micro pour commencer avec Nosferatu, très bonne entrée qui présage du très bon pour la suite. Malheureusement là encore le public ne coopère pas et c’est après To Carve Another Wound que le vocaliste excédé demandera tout bonnement au public de se calmer et de ne pas monter sur scène pour stage-dive car sinon le concert sera terminé (en même temps qui crowdsurfe sur du Black Metal, c’est à se demander). Le set de Dark Funeral est en soit assez classique et propose des morceaux tels que When I’m Gone, Unchain My Soul ou encore Let The Devil In avant de conclure sur Where Shadows Forever Reign. Là encore, on espère très fort revoir Dark Fu dans de meilleures conditions (au niveau du public qui nous a particulièrement déçu ce soir-là).
[ENGLISH VERSION] The first gig of the year and it’s with a great line-up that we head to Paris and La Machine du Moulin Rouge to see Dark Funeral set the place alight with Fleshgod Apocalypse, Ex Deo and our Frenchies from Kami No Ikari. Many thanks to Tangui from Garmonbozia Inc. for the accreditations.
After a considerable delay due to customs checks, the bands took to the Machine stage, starting with French deathcore outfit Kami No Ikari. The band is a bit of a UFO in terms of their musical style, but that doesn’t stop the audience (and us) from being seduced. The first pits and other joys of the evening make their appearance during the musicians’ short performance. Short but intense, and we hope to see Kami No Ikari again in a longer set as soon as the opportunity arises.
One of the highlights of the evening was, of course, Quebec’s Ex Deo (or Kataklysm in skirts – although only Maurizio was wearing skirts, as a certain poet would say). In fact, 3 of the members of Kata are in Ex Deo, who deliver highly effective Symphonic Death Metal on stage, as well as in the pit, where the crowd have a field day. 6 tracks that seemed to go by at the speed of light, as with the previous band, the delay unfortunately played on the set times. Ex Deo still played an extract from their EP (released a few days later), namely Vespasian, but as an encore the band played Romulus, a track eagerly awaited by the crowd!
Now we come to the third band of the evening: Fleshgod Apocalypse. With their latest album, Opera, under their arm, the Italians put on a marvellous show that we’ve been looking forward to discovering since the release of this excellent album. To keep the crowd waiting, we were treated to a few pieces of classical music, then the lights went down, allowing the band’s decor to come to life with the intro Ode To Art performed by singer Veronica, who towers over the stage and holds an Italian flag in her hand. A fine start, followed by I Can Never Die. Fleshgod Apocalypse are a musical band, but they’re also a very visual one, with their stage costumes, set design and the make-up worn by their members. Opera is well represented, but only with the singles, as well as the sublime King and the classic The Fool. A very good concert, unfortunately marred by the behaviour of some in the audience who showed no respect for the band or the others present. A shame, then, but a good reason to see the band again in better conditions!
We’ve seen Dark Funeral several times as co-headliners or at festivals, but this is the first time we’ve seen their set as headliners. After a long introduction in which the musicians take their places, Heljarmadr takes his place behind the microphone to start with Nosferatu, a very good opener which augurs well for the rest of the set. Unfortunately, once again, the crowd didn’t cooperate and it was only after To Carve Another Wound that the exasperated vocalist simply asked the audience to calm down and not get up on stage for a stage-dive, otherwise the concert would be over (at the same time, who crowdsurfs on Black Metal, you have to wonder). Dark Funeral‘s set is pretty standard in itself, featuring tracks like When I’m Gone, Unchain My Soul and Let The Devil In before closing with Where Shadows Forever Reign. Once again, we very much hope to see Dark Fu again in better conditions (as far as the audience is concerned, which was particularly disappointing that evening).