Fin octobre, les anglais de The Raven Age étaient de retour en France. En 2019, nous étions allés jusqu’en Angleterre pour les voir jouer, aujourd’hui c’est à la Maroquinerie que nous les retrouvons.
Depuis, deux albums sont sortis et nous avons hâte de découvrir ce que Blood Omens va donner en live.
Ils sont accompagnés des Français de Disconnected, ce qui était déjà le cas lors de leur dernier passage en France. Lorsque nous arrivons, la Maroquinerie est déjà pleine de leurs fans. Casquette, t shirt, hoodie, il y a du Disconnected visible partout.
Dans nos souvenirs ils ne nous avaient pas marqués musicalement et même si ce n’est pas désagréable de les entendre nous ne sommes toujours pas conquis par le groupe. Ils ont leur public et c’est très beau à voir mais l’attitude du chanteur nous dérange un peu et bien que l’on sent que cette date est l’occasion d’une belle réunion de famille, nous n’en feront pas partie. L’instrumental est bon mais on n’est pas fan de la voix. L’ambiance est sympa, les guitares efficaces. Le bassiste livre un vrai spectacle allant sur le devant de la scène headbanger avec le public. La batterie tape vraiment fort et ça on aime.
Ce n’est pas une déception mais il n’y a pas de coup de cœur.
The Raven Age s’installent et là on devient impatients. Dès qu’ils commencent c’est l’effervescence. Changing of the guard, Parasite. Les guitares nous électrisent et on est trop heureux de les revoir. Le show est toujours aussi cool et on passe une super soirée, pourtant on ne peut pas se détacher de cette impression que malheureusement c’est un tout petit peu moins bien que dans notre souvenir.
Est ce que c’est le dernier album qui est moins percutant ou simplement nos goûts musicaux qui ont évolués ?
Nous sommes heureux de chanter sur Forgive & Forget, Nostradamus, War in Heaven…
Et vivre le concert à côté d’un vrai fan qui lui chante chaque mot, les yeux pleins d’étoiles, adoucit quand même notre toute petite déception.
Le public dans ce genre de concert est aussi totalement différent de celui que l’on a l’habitude de côtoyer. Plus âgé, plus heavy. Ici les circle pit sont beaucoup moins bienveillants, au point que deux personnes manque de se battre réellement.
La fosse est en délire sur Seventh Heaven.
Le groupe donne tout et ça se voit. Ravi de jouer devant une salle pleine et si chaleureuse.
The Journey, Angel in Disgrace…
Le set touche à sa fin, évidemment nous avons le droit a Fleur de Lis, sur laquelle nous chantons le refrain d’une seule voix.
C’était quand même une très bonne soirée, grâce à AEG Presents
Merci encore pour l’accréditation à Charles de Him Media.
