The Amity Affliction : Not Without My Ghosts

Les australiens de The Amity Affliction sont de retour avec un nouvel album : Not Without My Ghosts. L’album va évoquer à plusieurs reprises la question de la mortalité. A retrouver dès le 12 mai, via Pure Noise.

Ce nouvel opus ouvre avec Show Me Your God, un morceau que je n’aurais pas forcément placé en première position. L’introduction est toute douce et relaxante, avec que les instruments prennent le relais et que le chant les rejoigne. On conserve pourtant une petite mélodie tout du long et cela colle encore plus avec le refrain en chant clair. Le groupe joue sur le côté sentimental avec ce titre prenant et des passages instrumentaux très beaux. It’s Hell Down Here reste dans cette même vague, le chant est d’abord mis en avant, seulement accompagné de quelques notes, avant que le reste du groupe ne s’y ajoute. On reste sur un morceau assez calme mais on sent que les membres cherchent un peu plus que sur le précédent. Mention spéciale pour le petit riff qui nous amène au refrain que j’adore et qui fait parfaitement le travail. On joue sur le rythme et une petite accélération bienvenue et un refrain qui rentre en tête dès la première écoute. Vers la moitié, on découvre un passage doux et captivant, vite brisé par un scream, faisant exploser le tout. Changement radical avec Fade Away qui rentre directement dans le tas. Avant de passer à quelque chose de beaucoup plus doux où on conserve un chant plus grave et presque torturé. La rapidité va venir du refrain, toujours en chant clair, et l’alternance est intéressante et change de ce que l’on entend habituellement. La dernière moitié nous amène un petit breakdown qui s’étire jusqu’à la fin et qui conclut parfaitement ce début d’écoute.

« Your breaking heart, your daily tears
I’m watching you in slow motion
A broken dream, a deathly calm
There’s nothing on the horizon »

Arrive le premier featuring de cet album, et cela faisait un moment que TAA ne nous en avait pas proposé ! C’est donc Andrew Neufeld, de Comeback Kid, qui ouvre le bal sur Death And The Setting Sun, certainement mon morceau préféré de l’album. On commence loin et les instruments arrivent doucement et surtout avec beaucoup d’énergie. Le chant clair est aérien et c’est lui qui vient casser le côté linéaire du début de morceau. Le featuring s’ajoute et colle parfaitement à l’ambiance de ce morceau. C’est passé la moitié, que tout change et que l’on part sur quelque chose de beaucoup plus lourd et de brutal, auquel je ne m’attendais pas du tout ! I See Dead People nous transporte dans une tout autre ambiance. Il s’agit d’un nouveau featuring, avec Louie Knuxx un rappeur néozélandais, décédé en 2021. On découvre quelque chose de beaucoup plus lourd et de sombre. La batterie tape comme jamais et les quelques ralentissements et touches électro ne suffisent pas à éclaircir cet univers. Il faut attendre une bonne moitié de morceau pour découvrir la partie featuring et le chant rappé trouve parfaitement sa place. Le mélange des deux styles est très bien pensé et réalisé. On ne trouve aucun chant clair ici, renforçant ce côté très sombre et inquiétant. On ne s’arrête plus avec les featuring et ici c’est Landon Tewers, ancien membre de Before Their Eyes, qui s’invite sur When It Rains It Pours. Ce morceau n’a rien a voir avec le précédent, plus clair et lumineux, mais il garde une très bonne énergie. On sent que les membres cherchent à tout donner, créant une sensation de rapidité dans laquelle on se laisse vite embarquer. C’est le chant clair et le featuring par la même occasion qui explose au milieu de tout ça et prend une proportion importante. On joue beaucoup sur le type de chants et cela nous permet une petite pause dans cette écoute.

The Big Sleep ouvre avec une belle dynamique et la présence de chœur, donne un côté aérien assez sympathique à l’ensemble. Le refrain conserve ce côté assez chill malgré une batterie qui tabasse comme jamais. Close To Me garde la même énergie et la même idée. Les chœurs sont de nouveau présents et donnent un côté plus doux à l’ensemble. Quelques petites accélérations, un chant clair qui nous propose un refrain entraînant comme jamais et on part sur un bon morceau. Rien à voir avec God Voice qui tape directement. On est sur quelque chose de plus lourd, rapide et violent, même si on trouve quelques notes de piano assez discrète. L’apparition d’une voix féminine vient changer la donne et nous dirige vers le refrain. Une belle dualité qui est mise en avant ici. On termine avec Not Without My Ghosts et le dernier featuring. Ici c’est Phem qui est l’invitée et sa voix se marie parfaitement avec le groupe et l’ambiance de ce dernier morceau. Beaucoup plus calme, on prend notre temps et on se laisse bercer par cette douceur.

The Amity Affliction nous livre un très bon album. J’ai totalement été conquise par les différents titres et les différents featuring qui apportent un vrai plus et une originalité bien sympathique.

Tracklist :

Show Me Your God
It’s Hell Down Here
Fade Away
Death And The Setting Sun
I See Dead People
When It Rains It Pours
The Big Sleep
Close To Me
God Voice
Not Without My Ghosts

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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