Skillet est de retour avec un nouvel album, Dominion, chez Atlantic Records. La production a été réalisé par Kevin Churko, déjà aux manettes pour l’album Victorious (2019). Les douze titres de ce nouvel opus sont tournés vers la religion catholique, chaque membre étant un fervents défenseurs de cette religion. Dominion est disponible depuis le 14 janvier 2022.
Surviving the Game s’ouvre avec un riff énervé comme on aime mais c’est de courte durée car on retombe vite sur quelque chose de calme et d’assez linéaire, proche du pop. Le refrain reprend les codes du groupe et on retombe sur quelque chose que l’on connait. La voix de Korey est peu présente et elle est plus là pour accompagner celle de John. Un morceau assez répétitif et qui donne l’impression d’être sans fin. Standing in the Storm s’ouvre sur la voix de Korey, avant que vienne la rejoindre la seconde voix. On part alors sur un passage où l’instrumental n’est pratiquement pas présent et où le chant se rapproche du rap, s’ouvre une sorte d’échange entre les deux chanteurs. Même si l’on reste dans la même veine que tout les titres du groupe, on trouve une petite nouveauté ici avec un troisième chant, plus grave. Dominion a une ambiance un peu différente, rappelant les riffs de certains anciens morceaux. On note la présence de plusieurs effets à la guitare, nouveauté notable. C’est un titre plus rapide, plus dynamique et qui donne envie de bouger que l’on découvre. Niveau chant, il n’y a par contre aucuns changements, la chanteuse étant même éclipsée ici.
« You can try to defeat me
You don’t know it’s the pain that’ll feed me »
Valley of Death est une chanson très calme, et je l’aurai mise plus tard dans l’album. On note l’apparition du piano et du violon qui apporte un peu plus de douceur et surtout de nouveautés ici. On continue avec Beyond Incredible où la mélodie est assez différente et intéressante. On retrouve également de nombreuses ressemblances avec le fameux titre Monster. On nous fait patienter et tout explose au moment du refrain, donnant une chanson dynamique et entraînante comme on aime. C’est Destiny qui prend le relais, avec un début beaucoup plus calme et qui semble presque être acoustique, ça explose en douceur avec une sonorité différente où la voix de la chanteuse s’intégre parfaitement. Un morceau qui change beaucoup et qui fait du bien, après un début d’album assez similaire.
Refuge reste dans la même vague que le titre précédent mais encore plus calme. Le piano est bienvenu et apporte de l’originalité. On se sens plus détendu et on nous laisse le temps d’apprécier ce qu’on écoute. Intéressant mais pas mémorable pour autant. C’est Shout Your Freedom qui se lance ensuite avec un début très évasif et quelques touches science-fiction. Le morceau se lance et j’ai eu du mal à retrouver l’essence de Skillet, ici cela n’a rien a voir avec le reste. Intéressant mais je sens que le groupe est sur la retenue alors que cela aurait pu donner quelque chose d’explosif et de dynamique ! Destroyer, à son tour, nous procure de nouvelles sonorités et s’éloigne de ce que le groupe fait habituellement. C’est certainement le titre que je préfère car il combine tout ce que j’aime et fait l’identité du groupe. Un gros coup de coeur sur les instruments aggressifs qui sont en constraste total avec le chant qui est globalement calme.
« They think they own you but they don’t know.
You’ve broken free, better on your own.
You’re on top of the world. At the top of your lungs.
Come on, and shout your freedom. »
Forever of the End met en avant la guitare électrique, puis la voix. Un début doux et en complète opposition avec le titre précédent. Un titre qui se veut plus pop, un « titre radio » auquel je n’ai pas véritablement accroché. Tout le contraire ici avec Ignite, qui ouvre le tout avec un riff comme on les aimes. Sans pour autant être brutal, ce morceau se démarque et le refrain reste très rapidement en tête. C’est White Horse qui vient clôturer Dominion. On est une dernière fois surpris, l’ambiance est étrange et presque angoissante. Le chant teste quelques paroles rappés et cela colle parfaitement au morceau, avant d’exploser, renforcé par des petites touches électro efficaces.
Un album qui, à mon goût, est beaucoup trop linéaire. On ne voit pas forcément la différence entre les divers titres, notamment dans la première partie. Bien loin également des titres qui les ont fait connaître. Je suis malgré tout curieuse de voir ce que cela va donner en live durant leur tournée de cet été !
Tracklist :
Surviving the Game
Standing in the Storm
Dominion
Valley of Death
Beyond Incredible
Destiny
Refuge
Shout Your Freedom
Destroyer
Forever of the End
Ignite
White Horse