Seether – The Surface Seems So Far [FR/EN]

Seether est de retour avec un nouvel album : The Surface Seems So Far, qui fait suite à Si Vis Pacem, Para Bellum (2020). ll a été produit par Shaun Morgan et Matt Hyde. Ce nouvel opus sera disponible dès le 20 septembre, via Fantasy Records.

Judas Mind ouvre sur un solo de guitare, fort et prenant. Le reste des membres arrivent de manière forte et dynamique. Les choses se calment quelque peu avec l’arrivée du chant, qui semble ne jamais s’arrêter. Il y a un côté rassurant, créant comme une sorte de bulle autour de nous, qui fait plaisir et qui est propre au groupe. Le titre va s’énerver un peu plus sur la dernière partie, apportant plus de profondeur et un refrain qui entre en tête et qui vient, déjà, jouer avec nos sentiments. Illusion ouvre sur une guitare assez rapide qui se fait rejoindre par la batterie. Le chant est plus posé et les instruments vont alors ralentir. Ici, on va jouer sur le rythme et la voix va jouer dessus. On découvre une belle dualité entre les instruments et le chant, chacun jouant sur un rythme différent. Passé la moitié, le morceau devient plus énervé et on va même avoir droit à quelque scream. L’introduction de Beneath the Veil est assez étrange et les instruments vont contraster, étant plus doux. On va jouer sur le rythme mais aussi sur des pauses, permettant de relancer le titre. Les passages instrumentaux sont vraiment mis en avant ici et même si le schéma est assez simple, il y a quelque chose de fort et d’addictif qui en ressort.

« Well, you reek of delusion
Regret is clouding your brain
Now you reap the pollution
That’s been sown in your veins »

Semblance of Me ouvre sur un duo chant/guitare tout en douceur. Les instruments vont venir chercher un peu plus, ainsi que la présence de chœurs qui donnent une belle profondeur à l’ensemble. Un morceau très chill où on se laisse emporter, ponctué d’un beau solo de guitare et qui nous conduit à une dernière partie plus dynamique et énervé. L’ambiance change et donne quelque de plus déstructuré, qui surprend. Walls Come Down est dynamique et assez lumineux. Le chant est calme mais monte petit à petit, le canon apportant un truc en plus et qui va éclater au moment du refrain. Le changement de rythme est assez intéressant et permet de relier les refrains. On découvre un nouveau solo de guitare qui est profond, tout comme la belle place des cymbales juste après. Sur Try to Heal, la guitare ouvre fort et rapide, les autres instruments la suivant. C’est avec le chant que tout s’arrête et celui-ci semble lointain et même un peu timide. Au fil des secondes, il va prendre un peu plus de place et de confiance, avant de totalement s’imposer avec le refrain. Cela explose dans tous les sens et les instruments vont même reprendre les riffs du début. C’est un morceau complet et qui va nous surprendre avec des scream.

Burn the World a une instrumentalité assez grave et le chant se cale dessus, faisant trainer un peu les choses. On prend notre temps et même quand cela éclate, c’est fait en douceur. J’aime beaucoup les effets sur les instruments, ainsi que sur la voix. On joue sur la profondeur et vers le milieu, une nouvelle impulsion est donné, plus soutenu et dynamique. Same Mistakes ouvre, à nouveau, sur le chant et la guitare, créant une ambiance plus douce et posé, alternant avec des instruments plus énervés. Un solo de guitare vient également ponctuer le tout et il se passe énormément de choses. On alterne avec des passages plus intense et profonds. La guitare à une très belle place et ressort puissante. Le groupe nous surprend avec Lost all Control car c’est la basse qui va ouvrir les hostilités. On prend notre temps, les instruments montant petit à petit, s’imposant toujours plus. Ici, ils sont mis en avant, créant une ambiance profonde. Le chant va jouer sur les effets, ainsi que sur le rythme.

« It seems you believe in the words as tokens
Your heart still succumbs to the fear unspoken
And some, I know, are filled with courage
But most, I know, will not be chosen »

Dead on the Vine débute avec une introduction étrange et courte, qui fait place aux instruments, rapides et assez bruts. Le chant vient apporter un ralentissement et le solo de guitare vient s’y greffer, donnant une certaine hauteur. Le refrain est efficace et entre en tête rapidement. Les instruments s’imposent de plus en plus et vont jouer sur différents effets. J’aime beaucoup l’ajout d’un canon, dans la dernière partie, qui apporte un vrai truc en plus et qui se fond entre les scream. Regret est le dernier titre et surement mon préféré. Les instruments sont assez doux, tout comme le chant, donnant l’impression d’être dans une balade. Seule la batterie vient donner un ton plus rapide et elle va être rejointe par un riff, à la guitare, qui donne un sentiment de flottement. Il se passe beaucoup de chose et le chant nous apporte une vraie chaleur, une vraie douceur. Une belle façon de clôturer cet album.

Seether nous livre un nouvel album intéressant et captivant, qui vient jouer avec nos sentiments et nous toucher profondément. Ils continuent d’étendre leur univers, ajoutant quelques surprises et faisant plaisir à leur fans.

Tracklist :

Judas Mind
Illusion
Beneath the Veil
Semblance of Me
Walls Come Down
Try to Heal
Pain the World
Same Mistakes
Lost all Control
Dead on the Vine
Regret

Seether is back with a new album: The Surface Seems So Far, the follow-up to Si Vis Pacem, Para Bellum (2020). It was produced by Shaun Morgan and Matt Hyde. The new album will be available from 20 September, via Fantasy Records.

Judas Mind opens with a strong, gripping guitar solo. The rest of the band arrive in strong, dynamic fashion. Things calm down a little with the arrival of the vocals, which never seem to stop. There’s a reassuring quality to it, creating a kind of bubble around us that’s both pleasing and unique to the band. The track gets a little angrier in the final section, adding more depth and a chorus that gets stuck in your head and already plays with your feelings. Illusion opens with a fairly fast guitar that is joined by drums. The vocals are more sedate and the instruments slow down. Here, we’re going to play on the rhythm and the voice is going to play on it. There’s a nice duality between the instruments and the vocals, each playing to a different rhythm. After the halfway point, the track becomes more energetic, and there are even a few screams. The introduction to Beneath the Veil is rather strange and the instruments contrast, becoming softer. The rhythm is played with, but there are also pauses to get the track moving again. The instrumental passages really come to the fore here, and although the pattern is fairly simple, there’s something strong and addictive about it.

« You embrace the infusion
To keep the sickness detained
(Fuck that shit)
Propagate the obsession
That feeds the rabid ordained »

Semblance of Me opens with a gentle vocal/guitar duet. The instruments come in for a little more, as do the backing vocals, which add a nice depth to the whole. It’s a chilled-out track, punctuated by a fine guitar solo and leading into a more dynamic, edgy final section. The ambience changes, giving way to something more unstructured and surprising. Walls Come Down is dynamic and bright. The vocals are calm, but gradually build, with the cannon adding an extra something that explodes on the chorus. The change of pace is quite interesting and helps to link the choruses. There’s a new, deep guitar solo, as well as a fine cymbal section immediately afterwards. On Try to Heal, the guitar opens loud and fast, with the other instruments following suit. It’s with the vocals that everything comes to a halt, and they seem distant and even a little timid. As the seconds tick by, it takes on a little more space and confidence, before totally asserting itself with the chorus. It explodes in all directions and the instruments even take up the riffs from the beginning. It’s a complete track, and one that will surprise us with its screams.

Burn the World is a fairly low-key instrumental and the vocals fit right in, dragging things out a bit. We take our time and even when it explodes, it’s done gently. I really like the effects on the instruments, as well as on the vocals. We play with depth and towards the middle, a new impetus is given, more sustained and dynamic. Same Mistakes opens, once again, with vocals and guitar, creating a softer, calmer ambience, alternating with more energetic instruments. A guitar solo punctuates the whole, and there’s a lot going on. We alternate with more intense and profound passages. The guitar takes pride of place and stands out with its power. The band take us by surprise with Lost all Control, as it’s the bass that opens the hostilities. We take our time, the instruments rising little by little, imposing themselves more and more. Here, they take centre stage, creating a deep ambience. The vocals play on the effects, as well as the rhythm.

« But don’t feel afraid as the storm blows this way
Know that truth can’t fail us – can’t enslave us
But don’t feel afraid as the storm blows this way
Know that truth can’t fail us – can’t enslave »

Dead on the Vine opens with a strange, short introduction, which gives way to the instruments, which are fast and fairly raw. The vocals slow things down, and the guitar solo adds some height. The chorus is effective and quickly gets into your head. The instruments take over more and more and play with different effects. I really like the addition of a cannon in the last part, which adds a real something extra and blends in between the screams. Regret is the last track and probably my favourite. The instruments are fairly soft, as are the vocals, giving the impression of being in a ballad. Only the drums set a faster tone, and they’re joined by a guitar riff that gives you a sense of floating. There’s a lot going on, and the vocals bring a real warmth and softness to the song. A fine way to end this album.

Seether have delivered an interesting and captivating new album that plays with our feelings and touches us deeply. They continue to expand their universe, adding a few surprises and pleasing their fans.

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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