Red Hot Chili Peppers – Unlimited Love

Le dernier album des américains de Red Hot Chili Peppers est sorti il y a 16 ans ! Mais c’est 2022, qui signe leur retour avec Unlimited Love ainsi que le retour du guitariste John Frusciante. Pour leur douzième album, ils ne font pas les choses à moitié et nous propose pas moins de 17 titres ! A retrouver depuis le 1er avril via Warners Records.

On commence cette écoute de plus d’une heure avec Black Summer. On est sur un titre assez chill et qui va rapidement faire penser à d’anciens morceaux bien connus. On met vraiment l’accent sur la voix et sur la guitare, avec un petit solo sympathique comme tout. Ce premier morceau est tout simple, sans grande surprise mais efficace. Here Ever After est mon petit coup de cœur. Dès le début, on nous plonge dans une ambiance très américaine, ce qui nous transporte à des kilomètres. Le chant est différent et se rapproche fortement de ce que l’on trouve dans le rap. On garde cette énergie, ce côté entraînant avec notamment un riff récurent qui vient redonner un petit coup de peps en plus. Arrive Aquatic Mouth Dance qui ressemble au premier titre mais avec un côté jazz intéressant et une mise en avant de la basse. Le rythme est également plus lent et manque un peu d’énergie, le chœur ajouté n’aidant pas de ce côté. Un morceau que j’ai trouvé répétitif et qui est traine un peu sur la durée.

« She’s the kinda girl that’ll make you wanna go faster now
She’s the kinda girl that’ll make you steal your child
She’s the kinda girl, she’s in her here ever after now
There’s a cry for help and I don’t deny »

On continue avec Not the One, qui est toute douce et calme, ressemblant à une balade. Le chant est captivant et nous permet une petite pause. Un morceau qui sera vite oublié. Avec Poster Child on reprend le schéma de Black Summer mais avec un chant beaucoup plus rapide et tirant presque sur le reggae. D’une durée de cinq minutes, il devient vite répétitif malgré quelques sonorités nouvelles qui venaient rythmer le tout. Le manque d’énergie, propre au groupe, se fait également sentir. Avec The Great Apes, on repart sur quelque chose d’assez tranquille, l’instrumental explose tout en douceur au moment du refrain et nous offre une fin vraiment intéressant. Mais cela reste un titre pas franchement marquant, même s’il fait mieux que le précédent.

It’s only Natural à ce petit côté tout doux et de l’autre, un côté jazz qui se marie très bien. Ici, tout semble s’étirer et prendre son temps. Le refrain est comme on peut s’y attendre, planant et se mélange avec des parties instrumentales envoûtantes. She’s a Lover vient donner un grand coup de pied dans tout ça car elle donne envie de se dandiner dans tout les sens et de hurler les paroles. Un morceau dynamique, au refrain frais et qui rentre en tête. On se retrouve devant un titre tout simple mais qui fonctionne, cela rappelle d’anciens titres du Stadium Arcadium et donne la pêche ! C’est de courte durée car These are the Ways repart sur quelque chose de plus doux, de discret avant de nous étonner et d’exploser à son tour. Quand ce n’est pas la batterie qui donne un bon rythme, c’est la guitare qui prend le relais. Des moments plus calmes vont également renforcer le dynamique du refrain.

« A lover will show you how to break it down
In spite of attraction, well, It’s only natural »

Whatchu Thinkin’ nous propulse dans une toute nouvelle ambiance. On nous donne vite le ton et on a le sentiment d’avancer pas à pas, étrange et bloquant, je n’accroche pas tellement au principe. Cela nous change radicalement de la première partie de Unlimited Love. Contraste total a nouveau avec Bastards of Light et l’ajout de touches électro tout au long du morceau. Ce changement est de courte durée car on retombe vite dans le schéma que l’on connaît. Un chœur difficilement identifiable dans ce titre entraînant et dynamique malgré tout. Avec White Braids & Pillow Chair, on frôle la balade une nouvelle fois. La voix est vraiment mise en avant ici et elle nous envoûte bien vite. Le tout reste assez linéaire et ne capte pas l’attention bien longtemps. Une musique qui donnerait du dynamisme à un trajet en ascenseur mais qui ici, n’est pas mémorable.

Avec One Way Traffic, on retrouve les influences des anciens morceaux. Le chant tire une nouvelle fois vers le rap, il est accompagné d’un chœur qui va donner encore plus d’énergie et de dynamisme. Le refrain sent bon l’été, il rentre vite en tête et on adore le découvrir entre quelques moments bien funky. Veronica est certainement le titre le plus intriguant. L’instrumental reste discret et on comprend vite que l’on nous raconte l’histoire de plusieurs femmes. Chacune a droit à son moment et à son rythme. Un morceau qui casse le rythme de l’album et qui semble plus sérieux. Let’Em Cry vient alléger la chose avec son ambiance presque blues. Les paroles rentrent en tête et ce titre est posé et simple.

« Trace me now through your innocence
Tell me it’s part of the program I started »

The Heavy Wing a une introduction instrumentale intéressante qui va monter et évoluer petit à petit. On est sur un bon titre qui captive et propose des choses différentes mais il vient tardivement et on peut s’en lasser facilement. Tangelo est un bon moyen de clôturer cet album, ici on laisse place à la voix et à la guitare acoustique. On ressent ce côté intimiste et beau mais cela reste une nouvelle fois linéaire, ce qui est dommage.

J’adore les Red Hot Chili Peppers pour leur énergie et la bonne humeur qui sort de la plupart de leur morceau mais j’ai trouvé cet album beaucoup trop long, répétitif et linéaire. A croire qu’ils ont préféré la quantité à la qualité. Un album qui trouvera sa place cet été pour une écoute tranquille ou en musique de fond.

Tracklist : 

Black Summer
Here Ever After
Aquatic Mouth Dance
Not the One
Poster Child
The Great Apes
It’s only Natural
She’s a Lover
These are the ways
Whatchu Thinkin’
Bastards of Light
White Braids & Pillow Chair
One Way Traffic
Veronica
Let’em Cry
The Heavy Wing
Tangelo

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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