Oceans Ate Alaska – Disparity

Les anglais de Oceans Ate Alaska sont de retour avec Disparity, qui fait suite à Hikari (2017). L’album est disponible depuis le 1er septembre, via Fearless Records.

L’album débute avec Paradigm qui est ma chanson préféré de l’album. On débute avec un chant assez étrange et qui va être présent plus d’une fois durant le morceau. Arrive la virulence propre au metalcore et l’album est bien lancé. Cela tape de tous les côtés, ça va continuelle chercher et on parsème le tout de quelques petites mélodies bien sympathiques. Le breakdown est clairement la cerise sur le gâteau. Un premier titre qui annonce que du bon pour la suite ! Le début de Nova nous prépare pour la suite et on ne se trompe pas. C’est lourd et gras comme on aime. La batterie est ravageur, quelques notes aigus récurrentes donnent un côté d’urgence et de danger à l’ensemble. Le chant clair vient égailler le tout et casser ce rythme de folie, laissant une petite place pour reprendre son souffle. Le côté hip hop de l’introduction de Metamorph est trompeur et les gros scream vont vite nous le prouver. L’instrumentalité vient taper progressivement et on ne sait plus où donner de la tête, d’autant plus que cela change de tous les côtés. Le morceau se termine avec la douceur dans les instruments et l’agressivité dans le chant.

« We are nowhere. Staring into the abyss, asking if I will be missed
We are despair, carrying the weight of the world, but it’s becoming too much to bear »

Shallow Graves est relativement plus calme, même si on retrouve certains passages qui tapent. Le groupe prend un peu plus son temps ici, la présence de chœurs nous donne une dimension nouvelle et renforce le côté plus doux. Le contraste avec la première partie de l’album se fait bien ressentir et on apprécie. On remarque une accélération des choses vers la fin, penchant vers un morceau plus violent et un petit breakdown sympathique. Sol débute avec un son électro qui accompagne le chant, c’est l’arrivée des instruments qui va briser ce duo. Quelques passages qui se rapprochent du djent, une violence qui provient surtout de la voix et cela nous permet de passer par pleins d’états et de sentiments différents, la clé d’un bon titre. Dead Behind The Eyes nous offre le premier featuring avec Eric Vanlerberghe. La violence est présente dès la première seconde et on se rapproche dangereusement de parties slam, cassante, percutante et brutale à souhait. Le morceau ravage tout et à tous niveaux et je pense qu’il va faire vraiment mal en live.

Plague Speech a un petit côté King 810, mélange l’étrange et le malsain, qui m’a plu dès la première écoute. C’est toujours aussi rapide, efficace et cela ne nous laisse aucun répit avant le refrain, en chant clair. C’est une vraie coupure que nous offre Oceans Ate Alaska et il s’agit d’en profiter car c’est rare par ici. On repart directement sur un breakdown du tonnerre et on est prêt à passer au titre suivant. Comme son nom l’indique, Disparity (Interlude) est… une interlude ! On profite de ce long moment de calme, ponctué de bruits provenant de la nature, une petite influence blues. Le tout est très relaxant et je ne peux que valider. Empty Space prolonge un tout petit peu ce plaisir, avec une introduction douce, avec seulement la guitare. Le chant arrive, accompagné de passage électro et on se fait clairement happer, par ce nouveau schéma. Malgré la présence de plusieurs scream, le tout reste assez accessible et doux.

« I can feel your light bleed on my skin
Morning haze, darkness fades when I’m with you »

L’introduction de New Dawn sens bon la violence. C’est lourd, brutal et surtout rapide. Le titre dure moins de deux minutes mais c’est largement suffisant pour nous retourner et nous mettre une bonne claque. Hallucinogen débute avec une introduction mélangeant des bruits de pluie et d’autres plus étranges. L’ambiance est posé, les instruments percent petit à petit. On est sur un titre plutôt raisonnable et peuplé de quelques passages plus calme où le chant est presque un murmure. La violence arrive progressivement et le groupe ne compte pas nous laisser partir aussi facilement…

Oceans Ate Alaska nous signe un album qui m’a clairement mise sur les fesses. Je ne m’attendais pas à tant d’énergie et de violence. Les titres sont tous entraînants, captivants et donnent envie de se jeter dans la fosse. Une nouvelle fois conquise par l’univers metalcore des anglais.

Tracklist :

Paradigm
Nova
Metamorph
Shallow Graves
Sol
Dead Behind The Eyes
Plague Speech
Disparity (Interlude)
Empty Space
New Dawn
Hallucinogen

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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