Le groupe de Deathcore Oceano est de retour avec Living Chaos, qui fait suite à Revelation (2017). Ce prochain opus sera disponible dès le 30 août, via Sumerian Records.
Ce nouvel album débute avec Wasted Life et son introduction assez intrigante où on semble distinguer des bruits de mer. Les instruments viennent se poser dessus et le chant ne se fait pas attendre, changeant radicalement l’ambiance. On découvre quelque chose de plus grave, sombre et qui s’impose à toute vitesse. Les instruments suivent cette nouvelle impulsion et c’est un effet impressionnant qui en découle. On trouve quelques nuances plus douces qui viennent nuancer la chose. Le rythme change aussi pour quelque chose de plus haché, qui renforce la profondeur et donne une carence différente. Passé la moitié du morceau, le groupe nous surprend avec des sonorités naturel, tel que des bruits d’oiseaux et ce passage plus doux annonce un beau breakdown et sa batterie folle. Le passage est incroyable et va même me donner quelques frissons. Mass Produced ouvre avec des touches douces et électro, créant un sentiment de flottement et une impression de voir la chose grandir devant nous. Les instruments arrivent, ainsi que le chant et tout semble voler en éclat, nous donnant le sentiment qu’un bloc s’abat sur nous. Le chant n’est pas forcément mis en avant et cela renforce l’idée d’avancer ensemble et de tout détruire sur son passage. C’est une véritable claque que nous envoie le groupe et on voit toute l’étendue et la force du chant. C’est vers la moitié du titre que nous découvrons un solo, à la guitare, qui apporte une touche de légèreté et de lumière, créant un beau mélange. Les vingt dernières secondes vont être intenses et il est dur de suivre la cadence imposée par le groupe. Darkness Rising repart sur une introduction plus douce mais on sait qu’il s’agit du calme avant la tempête. Elle est de courte durée et le titre reprend de plus belle, même si l’instrumentalité semble plus légère et que la violence vient uniquement du chant. En fond, diverses sonorités apparaissent et cela apporte une touche différente et intéressante à l’ensemble. Le refrain ici est incroyable car malgré cette violence générale, il arrive à toucher nos sentiments et donner l’impression d’être dans une balade. On trouve aussi un très beau passage instrumental, qui permet de reprendre un peu son souffle.
« Here you are fueling flames
But your lies reek the same The bullshit read on your face You lack what it takes Re-acclimated with the sheep »Into The Flames commence fort et avec une ambiance un peu différente, avec notamment des sonorités assez claires et j’apprécie beaucoup la place que ces notes prennent. Le chant vient apporter son lot de violence et le tout crée une belle dualité. La dernière partie, de ce titre assez court, nous prépare à une véritable explosion et cela ne manque pas d’arriver. Un titre complet et qui se hisse dans mon top 3. Wounds Never Healed débute avec quelques notes d’électro, ce qui apporte un beau changement, tout en donnant un bon rythme. Le reste vient se caler dessus avec force et vitesse. Une mélodie claire se détache un peu et j’aime toujours autant l’effet que cela donne ici. Le chant semble ne pas vouloir s’arrêter, donnant une belle dynamique à lui seul. Le refrain va pourtant calmer quelque peu les choses et va nous toucher un peu plus. Dès la première écoute, j’ai eu un coup de cœur pour ce morceau, qui est magique et qui termine en douceur. J’ai toujours hâte de découvrir de nouveaux interludes et celui-ci m’a totalement emporté. On se retrouve dans une bulle de douceur, semblant flotter et profitant pleinement de la guitare. Le titre s’approfondit petit à petit, enrichissant ce titre incroyable.
The Price of Pain ouvre sur un début qui fait très djent, c’est de courte durée car on repart vite sur quelque chose de violent, renforcé par l’interlude juste avant. Une nouvelle fois, le titre donne le sentiment de ne jamais s’arrêter et que nous n’en ressortiront pas vivants. Le chant semble vouloir aller encore plus vite et nous conduit à une petite pause, composée de diverses sonorités originales. Cet effet permet de mieux rebondir par la suite et nous offre un titre incroyable, au rythme tenace. Living Chaos nous offre environ dix secondes de douceur avant que les membres n’arrivent et surprise, ils semblent vouloir prendre leur temps. On profite un peu plus de l’instrumentalité, même s’il faut une deuxième écoute pour analyser tous les éléments. Le morceau est assez court et simple mais il va droit au but. Quelques touches plus claires et un solo de guitare s’y cache, se distinguant des titres précédents. Arrive le titre final : Broken Curse et ses 5minutes 13. La guitare prend son temps, des sonorités s’ajoutent au fur et à mesure, faisant le lien avec la fin du morceau précédent. Le chant arrive en douceur et sans être trop violent. Le titre continue de monter et c’est pratiquement à la moitié qu’il va reprendre ses droits et explose carrément. Océano nous propose une dernière tranche de violence et ils le font avec brio.
Oceano nous livre un nouvel album incroyable. Je suis toujours aussi bluffé par la technique, la capacité vocale et la violence qui ressort de leur titre. Ici, certains morceaux m’ont donné des frissons et d’autres m’ont totalement transporté dans leur univers.
Tracklist :
Wasted Life
Mass Produced
Darkness Rising
Into The Flames
Wounds Never Healed
Interlude
The Price Of Pain
Living Chaos
Broken Curse
Deathcore band Oceano is back with Living Chaos, the follow-up to Revelation (2017). This next opus will be available from August 30, via Sumerian Records.
This new album begins with Wasted Life and its rather intriguing introduction where we seem to hear the sounds of the sea. The instruments come to rest on it and the singing is not long in coming, radically changing the atmosphere. We discover something more serious, dark and which imposes itself at full speed. The instruments follow this new impulse and an impressive effect results. There are a few softer nuances that add nuance to the whole thing. The rhythm also changes to something more choppy, which reinforces the depth and gives a different deficiency. After halfway through the song, the group surprises us with natural sounds, such as bird noises and this softer passage announces a beautiful breakdown and its crazy drums. The passage is incredible and will even give me some chills. Mass Produced opens with soft, electro keys, creating a feeling of floating and an impression of seeing the thing growing in front of us. The instruments arrive, as well as the vocals and everything seems to shatter, giving us the feeling that a block is falling on us. The singing is not necessarily highlighted and this reinforces the idea of moving forward together and destroying everything in its path. It’s a real slap in the face that the group sends us and we see the full extent and strength of the singing. It’s around halfway through the track that we discover a solo, on the guitar, which brings a touch of lightness and light, creating a beautiful mix. The last twenty seconds will be intense and it is hard to follow the pace imposed by the group. Darkness Rising leaves with a gentler introduction but we know that it is the calm before the storm. It is short-lived and the title picks up again, even if the instrumentality seems lighter and the violence comes only from the singing. In the background, various sounds appear and this brings a different and interesting touch to the whole. The chorus here is incredible because despite this general violence, it manages to touch our feelings and give the impression of being on a ride. There is also a very beautiful instrumental passage, which allows you to catch your breath a little.
« Forces are at play
You are not awake Lives are at stake, continue to fuel flames This is not a fucking game »Into The Flames starts strong and with a slightly different atmosphere, with in particular quite clear sounds and I really appreciate the place that these notes take. The vocals bring their share of violence and the whole thing creates a beautiful duality. The last part, of this rather short title, prepares us for a real explosion and it does not fail to happen. A complete title and which rises in my top 3. Wounds Never Healed begins with a few notes of electro, which brings a nice change, while giving a good rhythm. The rest comes to fit on it with force and speed. A clear melody stands out a little and I still like the effect that it gives here. The vocals seem not to want to stop, giving a beautiful dynamic on its own. The chorus will however calm things down somewhat and will touch us a little more. From the first listen, I had a crush on this piece, which is magical and which ends gently. I always look forward to discovering new interludes and this one totally carried me away. We find ourselves in a bubble of softness, seeming to float and fully enjoying the guitar. The title deepens little by little, enriching this incredible title.
The Price of Pain opens with a very djent beginning, it is short-lived because we quickly go back to something violent, reinforced by the interlude just before. Once again, the title gives the feeling of never stopping and that we will not come out alive. The vocals seem to want to go even faster and lead us to a short break, composed of various original sounds. This effect allows us to bounce back better afterwards and offers us an incredible title, with a tenacious rhythm. Living Chaos offers us about ten seconds of softness before the members arrive and surprise, they seem to want to take their time. We enjoy the instrumentality a little more, even if we need a second listen to analyze all the elements. The song is quite short and simple but it gets straight to the point. A few lighter touches and a guitar solo are hidden there, distinguishing itself from the previous titles. The final track arrives: Broken Curse and its 5 minutes 13. The guitar takes its time, sounds are added gradually, making the link with the end of the previous track. The vocals arrive gently and without being too violent. The track continues to rise and it is almost halfway through that it will take back its rights and completely explode. Océano offers us a last slice of violence and they do it brilliantly.
Oceano delivers us an incredible new album. I am still as amazed by the technique, the vocal capacity and the violence that comes out of their title. Here, some pieces gave me chills and others totally transported me into their universe.