Festival 666 #5 : Deuxième journée remplie de claques musicales (10.08.2024)

La journée commence avec une chaleur à crever. L’invention de la tente Fresh & Black limite les dégâts par rapport à mes compagnons de pit, mais pas au point de me permettre une grasse mat’ jusqu’à 11h. De toute façon, il paraît qu’être en festival, ce n’est pas fait pour dormir. C’est le même mec qui gueule « apéro » toute la nuit jusqu’à 6h du matin, chante du Mylène FarmerTout est KO”, et qu’on retrouve le lendemain à 16h en train de décuver derrière la régie (vive les coups de soleil !). Oh, ça va, un peu de cynisme n’a jamais tué personne.

Petit café, petit croissant, petite douche, et bain de bouche au Jet 27, puis on se remet en maillot de bain (oui) pour aller aux concerts ! Il fait 35 degrés, à l’ombre. Ça ne devrait pas être légal de porter des jeans sous cette chaleur. Heureusement, les brumisateurs sur site humidifient les fringues, histoire de rester un peu plus au frais, et les pulvérisateurs et pistolets à eau sont autorisés, une petite satisfaction pour un rafraîchissement maximal.

Et on va commencer à parler musique parce qu’il me semble que vous êtes là pour ça ! Samedi, c’était la journée « on donne tout en très peu de temps ». Pour être honnête, j’ai trop peu apprécié les styles des groupes entre 17h et 22h45 pour en parler, car ce n’est pas dans mes goûts musicaux. Je laisse mes collègues en parler, car elles le feront bien mieux que moi, j’en suis certaine !

Les concerts ont commencé à 14h avec le groupe Black’n’Red. Ce groupe de Hard Blues Rock d’Angoulême est, par rapport au reste de l’affiche, relativement calme, mais il était tout à fait appréciable à écouter pour commencer la journée sur une note de joie ! Pour les curieux ou les amoureux, retrouvez-les au Salem Bar du Haillan (33) le 30 novembre en compagnie de Wildfire et Burning Jake !

Theorem, c’est un peu les chouchous dans leur domaine par chez nous, donc forcément, la fanbase, c’est un ensemble de copains, de famille et de personnes qu’on croise en concert au Salem tous les week-ends à partir de la rentrée, en général ! Et mine de rien, ça fait pas mal de monde ! Le boys band a fait une prestation spectaculaire malgré la chaleur écrasante. Nicolas, le chanteur, s’est fait un petit kiff au milieu d’un Circle Pit Friendly, pendant que Thomas, alias « le bassiste le plus souriant de France », s’est fait le petit kiff d’aller jouer au fin fond de la zone de concert, au bar. C’était un pur régal, et je vous encourage à les écouter et à les soutenir !

Là encore, c’est mon moment de la journée zéro objectivité. Fhorce, c’est également les Bordelais du moment, soutenus par Arthur Alternight, qui les a d’ailleurs rejoints sur scène pour un moment très fort. DU GROS Metal hardcore bien gras, bien puissant, qui va même faire bouger ta grand-mère (au moins). Je n’étais pas très concentrée sur ce qu’il se passait sur scène, bien trop occupée à survivre dans le pit, à donner ma vie et mon âme, à deux doigts du malaise et/ou de la crise de tachycardie en fin de live. Mais c’était une très belle date pour eux. Chris, le chanteur, a atteint un niveau et une technicité au chant en, finalement, assez peu de temps, qui sont incroyables. Première partie de Thrown, quand ? En tout cas, allez les encourager eux aussi (en plus, ils ont du merch trop beau). (Marion)

Mon festival commence avec Fhorce et je dois dire que au vu de l’énergie qui est présente sur scène, le public est plus que réceptif. J’ai trouvé ça sympa mais je reste un peu sur ma faim. (Tiffany)

On arrive à une série de groupes que je n’ai malheureusement pas su apprécier à leur juste valeur, mais je peux assurément dire que tous sont de très bons artistes qui ont bien mérité leur présence sur ce festival, tant par leur compétence que par leur présence scénique. Je pense notamment à Akiavel, dont la chanteuse est incroyable, ou encore Heart Attack, dont notre photographe Mary est très fan, ainsi que Benighted, qui sont également de grands groupes. Et aussi Koritni, que je n’ai pas pu écouter, malheureusement. (Marion)

J’ai beaucoup entendu parler d’Akiavel et j’avais hâte de voir ça. La chanteuse fait preuve d’une expression scénique particulièrement incroyable, elle en devenait presque flippante, mais le public a plus qu’aimé. Je trouve personnellement dommage que les musiciens ne suivent pas les délires de la chanteuse. Sinon j’ai plutôt trouvé ça cool et ça change de ce que j’ai l’habitude d’écouter. (Tiffany)

Akiavel n’avait pas une grande place dans mon coeur avant ce concert (et dieu sait que quand je n’aime pas un groupe, c’est pour moi très compliqué de les voir en live). Mais comme on dit, y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. J’ai trouvé leur set bien meilleur que celui du Motocultor, Aurélie au chant est juste complètement possédée, faisant presque penser à une sorcière (dans le sens positif du terme) et son jeu de scène tout comme sa performance vocale sont très bons. Quand aux musiciens, là aussi tout est extrêmement propre et agréable à écouter. A ré-écouter avec plaisir! (Mary)

Koritni est un groupe que j’ai découvert et c’est du bon Hard Rock qui installe une bonne ambiance même si je trouve ça toujours un peu long c’était quand même fort agréable. (Tiffany)

Dans mon cas pour Koritni, une déception cuisante, le style musical était juste trop plat pour moi malgré que le groupe mette une bonne ambiance, ça n’a vraiment pas été pour moi! (Mary)

Après les avoir découverts lors du Hellfest 2022, c’est toujours un plaisir de retrouver Heart Attack sur scène. Avec une énergie folle au point où même les agents de sécurité ont slammés, ils ont retournés une fois de plus un festival. Pour illustrer la bagarre qu’ils ont installée, ils sont rentrés avec des masques en peaux. Pour une valeur sûre en fest ou en concert c’est Heart Attack qu’il faut programmer. (Tiffany)

Pay all my respect for Heart Attack! Intro en place, morceaux en place , ambiance de folie monstrueuse et probablement un des meilleurs sets de ce week-end (si ce n’est le meilleur). Les slammers s’en donnent à coeur joie, le pit est retourné en peu de temps et c’est véritablement un bonheur autant pour nous dans le pit que pour le groupe sur scène! Encore une fois, un set de Heart Attack qui restera dans les annales (et coincé dans mes cervicales) et il me tarde déjà d’être au prochain set! (Mary)

Autant Benighted ont une énorme fan base et un public incroyable et ont mis le feu au 666, autant personnellement je n’ai pas accroché à leur musique, ça n’enlève en rien leur talent et leur notoriété hautement méritée. (Tiffany)

Je crois qu’on a encore droit à un set de barjo avec Benighted! Fait chaud, très chaud, le pit reprend vie de plus belle sous les Breeee de Julien Truchan. Je commence à m’échauffer pendant Reptilian, Nothing Left To Fear est toujours un tel banger en live (mais j’espère le voir avec Oliver de Archspire en live un jour), on s’envole pendant Implore The Negative (c’est pareil, j’espère un jour voir Jasta monter sur scène avec notre Juju), Ekbom, Metastasis, Cum Of Disgust vont mettre tout le monde d’accord avant le final explosif sur Let The Blood Spill Between My Broken Teeth. Bref, je n’ai toujours pas retrouvées mes cervicales mais qu’est-ce que ça fait du bien! (Mary)

J’ai beaucoup entendu parler en bien de Zeal and Ardor, et il serait très compliqué d’en dire du mal. Si je laisse parler mon ressenti, je n’ai pas aimé ce concert. Si je reste objective, c’est très recherché et original. Il y a une vraie recherche et un vrai jeu avec les instruments, les sonorités, les chants, qui rendent la chose quasiment mystique, et c’est sûrement cet aspect-là que j’ai tout de même trouvé très intéressant. Les mélanges de styles sortent très largement du lot par rapport au reste des groupes présents à ce festival. Les musiciens cherchent quasiment à nous faire entrer en transe avec eux. Malheureusement, ce n’est pas à mon goût, mais ils restent tout de même très intéressants à découvrir et n’en demeurent pas moins un live qui m’a marqué plus que d’autres. (Marion)

Ce groupe a été ma surprise du fest, une découverte totale : Du Black Metal Gospel. Autant dire un truc que j’aime et l’autre pas du tout, mais le mélange est incroyable sur scène. Je retournerai les voir sans aucun problème car j’ai passé un super moment et j’en ai pris plein les yeux et plein les oreilles. (Tiffany)

Zeal & Ardor a offert un set incroyable et d’une grande beauté au Festival 666. Malgré un léger retard, la formation de Manuel Gagneux (chant/guitare) nous a livré de grands moments d’émotion pure notamment sur to my ilk ou encore fait headbanguer sur Death To The Holy ou Götterdämmerung. Petit bémol pour moi : ne pas avoir eu le sublime Hide In Shade dans la set-list. (Mary)

Avant-dernier groupe, Born of Osiris, était extrêmement attendu. C’est un groupe mythique pour bon nombre d’entre nous. Impossible de ne pas se mettre devant la scène pour profiter du concert à fond ! Malheureusement, ça n’a pas tout à fait été le cas finalement. Le showlight était très aveuglant, et nous étions nombreux à devoir porter des lunettes de soleil en pleine nuit (oui, oui) pour ne pas être éblouis et rendre un peu plus visible ce qu’il se passait sur scène. Malgré cela, les voir en vrai, c’était quelque chose ! (Marion)

La soirée se termine avec Jinjer. Au risque de me retrouver avec une cible au milieu du front, les articles sont là pour exprimer notre ressenti, pas seulement pour encenser les artistes. J’étais initialement très impatiente de voir Jinjer pour la première fois. Mais je n’ai finalement pas apprécié son show. Je crois que je m’attendais à bien plus d’énergie sur scène. J’étais, je pense, un peu déçue de redescendre autant en énergie après Born Of Osiris. Ça n’empêche pas que c’est une femme très talentueuse, mais j’avais d’autres attentes. (Marion)

Tête d’affiche du fest et valeur sûre du Fest, Jinjer a encore prouvé une fois de plus que l’Ukraine en a dans le ventre. Toujours un plaisir de les voir sur scène et Tatiana est toujours aussi incroyable. (Tiffany)

J’avoue ne pas m’être plus que ça attardée sur le set de Jinjer, les revoyant le week-end d’après au Motocultor, mais le set est toujours très carré, la prestation très technique  des musiciens qui semblent très statiques mais pour ce genre musical, ce n’est pas très surprenant et celle de Tatiana très énergique donne un parfait contraste. Evidemment en ouverture Just Another, mais on retrouve les classiques I Speak Astronomy, Pisces ou encore On The Top. Le groupe nous gratifiera même de leur dernier single en date : Someone’s Daughter. Du grand Jinjer! (Mary)

Retour au camping, gros repos, le jour 3 promet également !

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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