Mavis – Gried is no Ally

Les allemand de Mavis nous présentent leur tout premier album : Gried is no Ally. L’album de metalcore sera disponible dès le 15 décembre, via Arising Empire. 

L’album ouvre avec Insight, tout en douceur et assez grandiose, notamment avec l’arrivée de la guitare qui permet de poser les choses. Il n’en faut pas plus pour que le reste s’ajoute et qu’une explosion d’énergie nous arrive en pleine face. On reprend les codes du metalcore et le groupe en fait quelque chose de très dynamique et qui attise la curiosité. Un petit chant clair pour le refrain, avec un beau canon, nous donne une profondeur simple mais efficace, qui est reprise par les instruments. On découvre un nouveau solo, qui complète parfaitement ce premier titre. Calypso dévoile un côté plus électro, qui sera reprit plusieurs fois. Ce dernier donne une forte énergie dès le début et les instruments viennent rapidement prendre la relève. Dès les premières secondes, on sait clairement que ce titre donne la peche et le sourire. Le chant va aller dans des choses plus grave et qui tapent plus, accompagné de quelques harmoniques qui crée un sentiment de dualité intéressant. Le refrain nous transporte vers une autre ambiance et va surtout permettre au reste du morceau de rebondir comme il faut. Les changements de rythmes sont utiles et bien travaillés, créant un morceau complet où on ne s’ennuie pas. Tortured Land ouvre sur une explosion imminente, une introduction accrocheuse et qui nous en met plein la face. On continue gentiment de monter jusqu’à un court passage djent qui fait son petit effet. Le refrain se tourne vers quelque chose de plus planant et de fort, creusant encore plus le fossé avec le reste du morceau. On se prend une nouvelle fois au jeu et il va rapidement nous rester en tête, tout ce qu’on aime !

« There is a hole in my body
Watch the ink dripping out
I find shelter in solitude
But it’s solace dragging me down »

Hollow Eyes à un côté robotique, notamment dans la voix, avant d’incorporer des sonorités électro qui vont se mélanger aux instruments. Ce duo va donner un genre nouveau et surtout une grosse dose d’énergie. Ce titre semble plus gras et brut que les précédents et le chant va coller à cette idée. La basse et la batterie tabassant comme jamais. Le refrain est clairement hypnotisant et j’ai été conquise dès la première écoute, mélangeant de nombreuses choses pour un rendu complet et intense. On ponctue le tout de quelques passages plus lent, laissant le silence devenir un instrument propre et aidant à éclater toujours plus. Une fin qui laisse planer le doute quelques secondes avant de nous conduire à un breakdown incroyable. Furry Tongue semble tout de suite plus lumineux, notamment avec sa guitare et ses effets sympathiques. Les diverses variations de rythme vont créer une belle dynamique et le chant n’est pas en reste. Ce dernier va nous montrer toute sa palette vocale, notamment avec un refrain fort et poignant. Il se passe beaucoup de choses ici mais on retient surtout ce chant qui vient nous écraser au plus profond de notre âme. Monsters débute avec une suite de notes rapides et assez claires, en total opposition avec le chant plutôt agressif. Les instruments vont chercher toujours plus loin et c’est un point que j’ai franchement aimé dans ce titre. On va avoir de courtes pauses, reprenant les notes de l’introduction, liant le tout. On termine avec une fin forte en émotions, avec un chant qui semble hurler à se briser.


Reflections ouvre sur des instruments prêts à éclater et c’est le chant qui va tous nous emporter. C’est brut, rapide, malgré quelques passages plus calmes, qui ne servent qu’à repartir encore plus vite. Ces passages, souvent instrumentaux, sont plus doux et aériens, ce qui fait des petites pauses bienvenues. Pas de chant clair ici et une dernière minute qui est un véritable tourbillon. Tout le contraire de Limerent qui ouvre sur un chant clair très lumineux et dynamique. On se prend dans cette vague qui flirte avec le pop rock. On profite véritablement du chant ici et encore plus avec la voix féminine qui vient donner une autre dimension. Un beau mélange qui donne quelque chose d’aussi doux qu’un nuage. ISOTO débute avec un côté assez solennel, le chant est grandiose et se complète parfaitement avec les instruments. Un titre qui marque et dont il faut savoir apprécier l’écoute.

« I am a ghost of myself
A lucid body following you
Turn around
Only you can save me and help me out of this hell »

Closer to the Sun déborde d’énergie, avec des instruments qui semblent ne jamais vouloir s’arrêter de taper. Clairement un morceau taillé pour le live qui va nous provoquer de beaux circle pit. Les instruments, tout comme le chant ne s’arrêtent pas et même pendant les parties plus claires, la batterie est bien présente. On mélange les types de chants, le rythme et cela donne un titre qui déborde de dynamisme. Marcescence ouvre sur une ambiance atmosphérique prenante. Le groupe touche nos sentiments au plus profond. Une instrumentalité rapide et vive ou le chant semble prendre le train en cours de route. Une très belle conclusion à cet album où il se passe 1001 choses.

Mavis nous livre un premier album qui a éveillé ma curiosité mais également mes sentiments. Une énergie forte découle de tous les morceaux et le groupe nous propose quelque chose d’agréable et d’intéressant.

                                                                      

Tracklist : 

Insight
Calypso
Tortured Land
Hollow Eyes
Furry Tongue
Monsters
Reflections
Limerent
ISOTO
Closer to the Sun
Marcescence

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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