Loveless – End of an Era

Si vous trainez un peu sur les réseaux sociaux et que la musique est quelque chose qui vous intéresse alors vous ne pouvez pas être passé à côté du phénomène Loveless. Et si c’est ce nom vous est toujours inconnu au bataillon alors c’est le moment de vous faire découvrir une des plus belle pépite musicale d’internet.
Loveless, c’est avant tout deux gars, Julien Comeau et Dylan Tirapelli-Jamail qui après s’être rencontré et avoir lié une amitié ont décidé de former un groupe de musique. Quelques covers sur internet et une fanbase solide plus tard, le groupe commence doucement à exploser et à se faire un nom dans l’industrie du pop-punk. Encore indépendant, ils ont cependant sortie leur premier EP End of an Era. C’est le signe qu’attendait ChairYourSound pour enfin pouvoir commencer à parler du groupe !

L’EP End of an Era s’ouvre donc avec une chanson encore inconnue jusqu’à lors, il s’agit de IS IT ME et directement, on peut entendre le son pop punk d’une guitare saturée. Et bien vite, la voix de Julian raisonne et nous fait clairement comprendre que la chanson parle ici de santé mentale. Une personne stagnant constamment sans vraiment savoir comment se sortir d’un tourbillon de pensées, remettant tout en cause et cherchant à simplement trouver une échappatoire au burn-out qui menace sérieusement d’arriver : waiting, wishing. But I know there’s something missing. A nervous mistake, It’s all I can take, feel like I’m about to break. (traduction : attendant, souhaitant. Mais je sais qu’il manque quelque chose, une erreur nerveuse. C’est tout ce que je peux assimiler, je me sens à deux doigts de craquer.)
Ouvrir l’EP avec une chanson encore inconnue était risqué mais autant dire que c’est une belle entrée en matière qui ne déçoit absolument pas et donne un premier aperçu de ce qu’est Loveless à ceux qui ne les connaissent pas.

Loveless, c’est évidemment des chansons originales. Cependant, la raison de leur explosion est dû à des reprises, dont une ayant particulièrement fait parlé d’elle. MIDDLE OF THE NIGHT d’Elley Duhé, la chanson originale a explosée les charts, pour Loveless, c’est exactement la même chose. C’est d’ailleurs une des raisons de leur ascension soudaine, alors c’était impossible pour eux de ne pas inclure leur version de la chanson dans cet EP. Premier aperçu de la puissance vocale de Julian et de la maîtrise de sa voix. Rien à dire outre que cette version est, à mes yeux, largement meilleure que l’originale !

Que serait la sortie d’un EP sans l’illustration de celui-ci par un clip vidéo ? C’est exactement ce qu’à fait le groupe avec la chanson Worst Case Scenario, seconde chanson originale. Véritable pépite que tout les anxieux pourront binge listen à volonté principalement car là, on parle du flot de pensée qui ne cesse jamais, des questionnements constants : I know I think too much, but have you ever tried to stop thinking ? (traduction : Je sais que je réfléchis trop mais as-tu déjà essayé d’arrêter de penser?) Paroles qui parleront à beaucoup – en tout cas à moi, elles me parlent – une instrumentale de qualité et encore une fois Julian qui démontre sa performance vocale. Combo parfait pour une chanson parfaite.

La chanson suivante est bien connue des fans du groupe et il était impossible de sortir un EP sans que celle-ci soit dessus. Sorry I’m a downer est probablement une des chansons les plus connues parmi les originales, si ce n’est LA plus connue. Il est juste inimaginable de passer à côté de ce morceau aux sonorités pop punk comme on les aime. Guitare mélodique dés le début, la voix de Julian qui nous transporte et morceau qui respecte tout les codes du genre musical. Il y a presque un arrière goût du pop punk des années 2010 et ça, c’est juste génial parce que ça nous manquait.

Se fait entendre ensuite my personal favorite : If you have my Voodoo doll, give me a hug. Une chanson qui donne envie de headbang dans tous les sens tout en faisant exploser le volume des enceintes. Morceau énergique, au rythme et paroles entraînantes, tout dans ce titre est absolument parfait et j’insiste sur le mot parfait.

S’en suit un autre morceau bien connu qui s’est fait connaître peu de temps avant l’explosion du groupe, Killing Time. Ici, un rythme répétitif qui donne envie de taper du pieds, encore la recette idéale du pop punk. En plus du morceau précédent, celui-ci a énormément tourné dans ma playlist personnelle, peut-être car c’est pas ce morceau que j’ai vraiment connu leur chanson originales. Il faut aussi s’avouer que celle-ci s’ancre tout particulièrement en tête et qu’il est parfois difficile de s’en détacher, ahah !

Une autre chanson encore inconnue raisonne sur les plateformes musicales à la suite de Killing Time et il s’agit de just like i do. Parmi celles inconnues jusqu’à présent, c’est sans doute ma préférée. Cette chanson, elle prend les tripes, peut-être car elle raisonne forcément tous en nous. Le sujet de la santé mentale est encore évoquée et notamment sur le sentiment de solitude que nous pouvons parfois sentir malgré une pièce peuplée ou encore à quel point nous pouvons parfois être notre propre ennemi. Une chanson puissante, qui ne peux que faire échos à beaucoup et qui tord légèrement les tripes quand on se reconnaît dans un tel vécu : Do you feel alone just like i do ? Do you hate the sound of your heartbeat too ? This is all i own, till i face the truth. Yeah, i feel alone in a crowded room.  ( traduction : est-ce que tu te sens seul, comme moi ? Est-ce que tu détestes aussi le son de tes battements de cœur ? C’est tout ce que je possède jusqu’à ce que je regarde la réalité en face, je me sens seul dans un pièce peuplée. )

Vous connaissez tous Stranger Things, hm ? Même si vous ne regardez pas, vous ne pouvez pas être passé à côté de la chanson Runnin’ up that Hill de Kate Bush qui passait en boucle pour repousser Vecna. Loveless étant un groupe faisant énormément de reprise, il était obligé que cette chanson soit sur la liste de morceau de l’EP. Et que dire ? Pendant longtemps, j’ai considéré la reprise de Placebo comme ma préférée, mais ça, c’était avant que Loveless s’attaque à ce morceau. Parce que si vous aimez le pop punk et cette chanson, vous vous êtes forcément demandé « Et si Runnin’ up that Hill était pop punk ? » et bien, Loveless a répondu à cette question avec en prime, deux notes tenues et parfaitement maîtrisées par Julian. Et si vous doutez encore de mes paroles, j’vous invite à aller voir ses reprises sur TikTok, vous verrez que je n’exagère rien du tout ! (Comment ça, j’aime un peu trop Loveless ? Je vois absolument pas de quoi vous voulez parler!)
Bref. Rien à dire, vu qu’il s’agit d’une reprise mais malgré tout les groupes qui se sont amusé à la reprendre, à mes yeux aucune n’égalisera celle de Loveless. (même pas celle de Placebo, du coup qui est pourtant absolument divine)

Et nous voilà, atteignant la fin de notre épopée musicale. Everest, autre chanson originale et inconnue avant la sortie de l’EP raisonne et c’est une conclusion parfaite. Je pense qu’on aura tous compris que peu importe la chanson, je vais forcément dire des choses excessivement positives parce que j’aime un peu trop ce groupe, cet EP et cette chanson est une pure merveille.

Bref.
Si vous ne connaissez pas Loveless, que faites vous à lire encore ces lignes ? Allez écouter, genre maintenant ! Vous le regretterez vraiment pas ! (et moi ça m’arrange, car plus leur audience en Europe sera élevée, plus les chances pour une tournée européenne le seront aussi, hihi!)

End of an Era tracklist :

01. IS IT ME

02. MIDDLE OF THE NIGHT

03. Worst Case Scenario

04. sorry i’m a downer

05. If You Have My Voodoo Doll, Give Me A Hug

06. killing time

07. just like i do

08. Runnin’ up that hill

09. Everest

Masha
Masha
Ma mère m'a dit que je pouvais être c'que je voulais quand je serais grande. J'ai décidé d'être une emo kid.

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