Lord Of The Lost : Judas

Il y’a une dizaine de jours, les allemands de Lord Of The Lost ont sorti leur septième album studio intitulé Judas via Napalm Records. Le groupe n’a pas fait les choses à moitié pour ce nouvel opus puisqu’ils n’ont pas sorti un simple album mais un double composé de 24 morceaux.

Ici, je ne compte pas m’attarder sur un Track by Track, 24 morceaux c’est quand même relativement conséquent dirons-nous. Parlons donc un peu du premier CD intitulé Damnation. Cette première partie offre donc 12 morceaux dans la plus pure tradition Gothic Metal avec une voix avec une tessiture grave qui apporte son lot d’émotions et sert à merveille ce genre musical. Dans mon cas, Lord Of The Lost étant une totale découverte mais aimant profondément cette musique, il était temps de m’y pencher et Damnation était un très bon premier avant-goût dans leur univers sombre. On assiste sur plusieurs titres à des contrastes saisissants notamment entre les orchestrations et certaines parties plus violentes mais également avec des morceaux très doux et d’autres beaucoup plus énergiques. L’album s’ouvre sur deux titres déjà révélés par le groupe à savoir Priest et For They Know Not What They Do où on retrouve un côté très noir mais toujours avec un côté très entraînant dans la rythmique. Le côté pesant des compositions commence à se dévoiler avec Born With A Broken Heart et le tout devient beaucoup plus opressant à mesure que les titres défilent notamment sur 2000 Years A Pyre. Death Is Just A Kiss Away est probablement la pièce maîtresse de cette première partie, une ballade mélancolique à souhait où le groupe est ici accompagné d’une chorale, un morceau que n’aurait sûrement pas renié un certain…Ville Valo. La noirceur atteint son paroxysme avec le titre instrument Be Still And Know et le dernier single The Death Of All Colours (le titre parle pour moi à ce niveau-là). En bref Damnation, c’est un condensé de ce que ce sait faire le mieux, Lord Of The Lost et pour ma part, je suis servie et j’en redemande bien évidemment.

La deuxième partie s’intitule Salvation et s’ouvre avec le single The Gospel Of Judas. Le groupe propose ici quelque chose de plus moderne dans son approche tout en gardant sa patte mais je dois avouer que cette deuxième partie m’a beaucoup moins plu que la première. Le single reste entraînant avec quelques riffs lourds et pour la suite Viva Vendetta reste plus ou moins dans la même lignée mais avec quelque chose de plus mélancolique à l’écoute. The Hearbeat Of The Devil est probablement mon morceau préféré de Salvation avec son côté très Industriel. And It Was Night et SURTOUT, My Constellation m’ont complètement perdue en route, le retour du clavier oui pourquoi pas mais peu d’intérêt pour ma part. Iskarioth revient sur une ambiance plus pesante et plus sombre avant A War Within, où la lourdeur contraste une nouvelle fois avec la douceur mais pour ma part j’ai déjà rendu les armes depuis longtemps et ce morceau ne m’a pas particulièrement intéressée. Tout comme sur Damnation, Lord Of The Lost offre à son public un nouvel intermède instrumental Apokatastasis plutôt sympathique après ces morceaux relativement « mous » avant nous lâcher sur Work Of Salvation.

En première partie, Lord Of The Lost propose un contenu plus intéressant et surtout plus adapté à leur public de base mais saura innover sur la deuxième partie pour toucher plus de monde. Le concept est intéressant mais pour ma part la deuxième partie n’est pas ce qu’ils ont proposé de mieux, en bref une mi-déception mi-belle découverte.

Tracklist :

CD 1 : Damnation

1. Priest
2. For They Know Not What They Do
3. Your Star Has Led You Astray
4. Born with a Broken Heart
5. The 13th
6. In the Field of Blood
7. 2000 Years a Pyre
8. Death Is Just a Kiss Away
9. The Heart Is a Traitor
10. Euphoria
11. Be Still and Know
12. The Death of All Colours

CD 2 : Salvation

1. The Gospel of Judas
2. Viva Vendetta
3. Argent
4. The Heartbeat of the Devil
5. And it Was Night
6. My Constellation
7. The Ashes of Flowers
8. Iskarioth
9. A War Within
10. A World where We Belong
11. Apokatastasis
12. Work of Salvation

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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