Job For A Cowboy – Moon Healer

Il aura fallu attendre plus de dix ans, mais le groupe américain de Deathcore, Job for a Cowboy, est bien de retour ! Moon Healer a été enregistré Audiohammer Studios en Floride, aux côtés du producteur Jason Suecof (Death Angel, The Black Dahlia Murder, Deicide). Il sera disponible dès le 23 février, via Metal Blade Records.

Beyond The Cheminal Doorway ouvre sur une ambiance assez sombre où la guitare électrique se démarque, de part son solo. On se demande rapidement où est-ce que l’on vient de tomber et l’arrivée des autres instruments nous plonge encore plus dans cette ambiance. Le chant, dans un premier temps posé, va rapidement prendre de la vitesse, aidant à faire grandir cette ambiance étrange et intimidante. On est totalement bluffé par cette première partie et on savoure le retour du groupe. Les instruments nous réservent quelques sonorités Black Metal et des changements de rythme, qui permettent de ne pas perdre l’auditeur en cours de route. La deuxième partie, nous offre un nouveau solo de guitare, toujours plus grand et qui enrichit l’univers. Les sonorités finales nous confortent dans l’idée d’horreur et de gravité et ce premier morceau nous met parfaitement dans le bain. Etched in Oblivion ouvre, dès la première seconde, sur le chant et la guitare, créant quelque chose de presque intime. On découvre quelques passages plus clairs et d’autres presque djent qui mettent en avant les instruments, tout en restant pourtant sur quelque chose d’assez dense. Plus on s’enfonce dans cette écoute, plus tout semble sombre et intense. Même l’apparition d’un solo de guitare peine à s’y frayer un chemin. La dernière minute nous apporte de beaux changements et des sonorités Black Metal à nouveau, on y découvre d’ailleurs une mélodie claire et envoûtant, qui ressort comme il faut. Toujours aussi rapide, ce deuxième titre nous conduit à une fin sombre et décousue, du plus bel effet. Grinding Wheels of Ophanim à un côté djent qui ressort assez dans la courte période atmosphérique par laquelle il débute. Le chant apporte de la vitesse et la batterie semble prête à décoller derrière. On découvre quelques effets plus aigus, notamment au niveau du chant, qui aide à créer un côté plus dérangeant. La guitare va avoir un court passage plus calme, qui va permettre de rebondir pour la suite. Les instruments se font une belle place ici, notamment dans la dernière partie où le duo guitare/batterie va créer quelque chose de grand. Le chant s’y pose et crée quelque chose de phénoménal.

« This mystic entheogen
Skinning my essence
From a planet of regurgitated monsters »

The Sun Gave Me Ashes So I Sought Out The Moon met en avant la guitare ainsi que la batterie. L’ensemble crée quelque chose de lumineux et de dynamique, auquel le chant vient se coller. On découvre plusieurs sonorités différentes, toujours assez aigue. Le groupe ne nous laisse pas le temps, après une première partie que j’ai trouvé un peu trop linéaire, la seconde prend une toute autre direction. Ici, c’est plus sombre et plus sérieux où va se cacher un solo de guitare et des parties instrumentales grandioses. Into The Crystalline Crypts nous propulse dans une ambiance différente où on prend notre temps. On se prend vite au jeu avec cette mélodie qui s démarque et le chant qui arrive tardivement. Les instruments gardent une belle place et le chant s’y entre mêle, sans être mis en avant ici. Un premier arrêt rapide permet de marquer un tournant et de changer d’ambiance. Malgré des accélérations, on arrive à garder la tête hors de l’eau et de profiter pleinement de tout ce qui nous entoure. Le début de A Sorrow-Filled Moon m’a fait penser à celle d’un film. La guitare ainsi que la basse sont mises en avant et j’aime beaucoup l’idée qui se dégage ici. On perçoit quelques changements avec l’arrivée du chant mais on reste dans quelque chose de plus chill que les titres précédents. J’ai un fort penchant pour les parties instrumentales de ce titre qui nous procure des frissons et de grands moments.

The Agony Seeping Stormb ouvre directement sur quelque chose de très technique et surtout de captivant. Le chant arrive comme une bombe dans tout ça et donne le sentiment de ne jamais s’arrêter. Il va piquer là où ça fait mal et ne se calmer qu’au moment du refrain. Les instruments donnent le sentiment d’aller au bot de leur capacité et même le solo de basse a du mal à se frayer un chemin dans toute cette violence. The Forever Rot est le dernier morceau mais surtout le plus long (pratiquement 7 minutes). L’introduction débute de façon lointaine, avant de s’approcher petit à petit et de continuer à monter, alors que le chant arrive tardivement. On est rapidement pris dans cette dernière aventure et même si j’ai toujours du mal avec les morceaux aussi longs, j’ai découvert de beaux passages instrumentaux et un titre qui résume parfaitement le groupe.

Job For A Cowboy nous livre un album fort et puissant. Dès le premier titre, on est totalement transporté dans leur univers et on remarque surtout qu’ils nous avait manqué ! Un album qui marquera les esprits et qui est un bon point de départ pour le retour des américains sur la scène deathcore.

Tracklist :

Beyond The Chemical Doorway
Etched In Oblivion
Grinding Wheels Of Ophanim
The Sun Gave Me Ashes So I Sought Out the Moon
Into The Crystalline Crypts
A Sorrow-Filled Moon
The Agony Seeping Storm
The Forever Rot

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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