Imminence – The Black [FR/EN]

Les Suédois d’Imminence sont de retour ! The Black fera suite à Heaven in Hiding (2021). Ce nouvel album est disponible dès le 12 avril.

Ce nouvel opus débute avec Come Hell or High Water et son introduction assez étrange. Le chant est rapidement mis en avant et nous plonge directement dans ce nouveau titre. Il s’énerve un peu plus et la batterie va venir s’ajouter, donnant un rythme plus cadré. Les autres instruments arrivent et prennent leur temps à nouveau, donnant un sentiment de quelque chose de presque traînant. On découvre des sonorités vocales et musicales un peu différentes et un violon qui arrive tardivement et qui prend la place principale sur de courts passages. Un premier titre qui nous offre une fin grandiose et incroyable, laissant deviner une suite d’écoutes à cette image. Desolation ouvre sur un riff assez énervé et un chant plus discret, qui semble être au compte goutte. Un scream plus tard, des instruments qui accélèrent et les choses accélèrent. Le violon intervient rapidement, tentant de calmer les choses, en vain. Le refrain apporte un peu de clarté, moins rapide mais toujours aussi captivant et profond. Il y a un vrai jeu avec la vitesse qui se dessine ici, pendant que le chant montre l’étendu de sa palette vocale. C’est un véritable voyage au cœur de l’univers des suèdois, qui vient jouer avec nos sentiments. Heaven Shall Burn a une introduction assez atmosphérique et surtout pleine de mystères. C’est le violon qui vient percer le tout et faire monter en puissance le titre. On est totalement captivé dès ces premières secondes et on reste bouche-bée devant le solo de guitare, qui permet de lier le tout. Un chant énervé arrive et nous rentre dedans, de manière grave et violente. Il ne lâche rien, alors que les instruments vont quelque peu se calmer. Le violon refait son apparition, liant à nouveau l’ensemble du groupe et venant contrer le chant. La pression monte, nous donnant la sensation de se faire marcher dessus, avant d’arriver à la dernière partie du titre. Celle-ci est plus douce, s’effaçant quelque peu et retrouvant les sonorités du début et, surtout, un chant plus doux, qui vient se confondre avec les instruments. La surprise est grande quand le scream commence et nous emporte avec lui.

“Chasing Time
Under The Sun
‘Til Kingdom Come
Chasing Time
Blackened Heart
Feed The Dark”

Beyond The Pale grandit petit à petit, avec une instrumentalité ravageur et un chant qui se colle à cette idée. Le violon arrive et apporte un peu de calme, permettant de reprendre sa respiration, avant de replonger dans l’univers rapide et dévastatrice. C’est vers le milieu du morceau, que la guitare est mise en avant, prête à exploser et que le chant revient, dans une sorte de murmure. La dernière partie explose et nous donne des frissons, toujours aussi bien maîtrisée et la palette vocale d’Eddie qui m’impressionne toujours autant. Death By A Thousand Cuts débute avec le chant, accompagné d’une sonorité qui se fond rapidement dans le décor et qui donne le sentiment d’entendre un cœur battre. Ici, on va jouer sur deux niveaux de chants, avant que les instruments ne s’ajoutent, tout en douceur. Dans cette première partie, on prend le temps, avant que le chant n’explose et donne un peu plus de dynamisme à l’ensemble. Une nouvelle fois, le groupe nous livre quelque chose de prenant et qui vient toucher nos sentiments. Le refrain donne une belle impulsion et nous propulse totalement à l’intérieur de ce titre. On note que le violon reste assez discret ici. Come What May débute avec une instrumentalité brutale et qui joue sur le rythme, donnant une tout autre ambiance. Ce titre dure six minutes et Imminence nous emporte dans un spectacle incroyable. Le violon s’ajoute délicatement et le chant arrive assez tardivement, apportant rapidité et brutalité. Le refrain vient titiller nos émotions, toujours aussi fort et captivant et permettant de repartir sur quelque chose de plus grand. L’instrumentalité se découvre un côté orchestral qui surprend et qui se démarque. On découvre un solo de violon majestueux et un titre tout simplement incroyable.


Cul-de-sac a une introduction étrange, on ne sait pas où on vient d’atterrir. Des sonorités horrifiques, une pression qui monte petit à petit, jusqu’à l’apparition du violon qui vient donner une touche de lumière et d’espoir. Un interlude déroutant et mystérieux. The Call of the Void débute avec une introduction forte et rapide, changeant radicalement avec le titre précédent. On joue sur des micro pauses pour donner plus de rythme et de poids. Le chant vient se caler sur ce schéma et déborde d’énergie. C’est le refrain qui vient calmer les choses, plus aérien et qui accueille le violon. C’est un court répit, car on se fait à nouveau emporter dans le tourbillon Imminence, sans savoir où donner de la tête. Le violon revient, s’entortille autour de tous ces instruments et donne une impression de double identités. C’est dans la seconde partie que l’on remarque le plus de changements, tout se calme et le chant est plus doux et presque un murmure. Mais cela est de courte durée, car la dernière minute nous propulse dans une instrumentalité incroyable et un scream impressionnant ! Continuum débute avec une introduction assez étrange, qui prend de plus en plus de place. J’aime beaucoup le riff qui se met en place, assez traînant mais fort. Le chant, assez agressif, se pose dessus et cela nous surprend, car on s’éloigne de la douceur habituelle. C’est un vrai cri du cœur, tranchant et pénétrant. On se calme enfin, permettant au violon de faire son entrée. Le chant revient, dans une sorte de murmure, presque rassurant. C’est une belle dualité qui se crée. On repart rapidement vers quelque chose de plus brutal, avec un violon qui tente une percée, en vain. Le second refrain est encore plus prenant, annoncé par le violon, un schéma que j’aime beaucoup. Le titre monte toujours plus et nous promet une fin incroyable. Le violon s’entremêle avec les autres instruments, créant quelque chose de léger et de lumineux, avant que la guitare ne nous rappelle à l’ordre et nous plonge dans une conclusion sombre et forte.

“Death by a thousand cuts
The writing’s on the wall
The rise before the fall
Death by a thousand cuts
Do you bleed for Something
Or Will you Die for Nothing”


L’appel du Vide débute avec une introduction assez atmosphérique, avec des sonorités qui prennent leur temps. Un solo de guitare va venir percer le tout, apportant de la douceur et une certaine beauté. Il va par la suite être joué en canon, produisant un beau volume et jouant avec les sonorités du début. Le tout s’entremêle et va nous conduire à une sorte de chant, de murmure inaudible. La guitare va alors partir et laisser place au violon, qui s’impose avec force. The Black débute avec un piano ainsi qu’avec le chant, un duo qui nous surprend et change de l’habituel chant/violon. Mais il ne faut pas parler trop vite, car la voix puissante et vite rejointe par son acolyte. On prend notre temps ici et cela nous permet de rapidement entrer dans la bulle Imminence. Les autres instruments arrivent avec force et puissance, créant un moment grandiose, renforcé par le violon qui contraste par sa douceur, sa lumière et l’espoir qu’il semble apporter. Le chant prend toujours son temps, donnant le sentiment de flotter et de se faire porter au vent par les instruments. Encore une fois, le groupe sait comment toucher à nos sentiments. La deuxième partie continue à monter, tout semble s’entremêler et fait place au chant, à nouveau agressif. Cette dynamique plus violente est brisée par le retour du piano, rejoint par le violon, qui tente d’apporter de la douceur. Une courte interlude nous permet de nous remettre de nos émotions et de reprendre plus fort, porté par le violon et la présence de chœurs. Ce titre, de plus de cinq minutes, est une véritable œuvre d’art, qui nous transporte loin. Le Noir est le dernier titre de The Black. On y découvre presque trois minutes de violon, montrant le talent musical du chanteur, Eddie. Un titre grand et magnifique qui conclut parfaitement ce nouvel opus.

J’attendais ce nouvel album d’Imminence avec impatience. Cela fait maintenant des années que le groupe me fait voyager, rêver (et pleurer) et j’avais hâte de revivre cela. The Black est un album incroyable, qui nous transporte et qui montre une maîtrise incroyable de la part de tous les membres.

Tracklist :

Come Hell or High Water
Desolation
Heaven Shall Burn
Beyond the Pale
Death by a Thousand Cuts
Come What May
Cul-de-Sac
The Call of the Void
Continuum
L’appel du Vide
The Black
Le Noir

Sweden’s Imminence are back! The Black is the follow-up to Heaven in Hiding (2021). The new album will be available from 12 April.

This new opus kicks off with Come Hell or High Water and its rather strange introduction. The vocals quickly come to the fore and plunge us straight into this new track. It gets a little angrier and the drums are added, giving a more focused rhythm. The other instruments arrive and take their time again, giving a feeling of something almost dragging. We discover slightly different vocal and musical tones and a violin that arrives late and takes centre stage for short passages. A first track that offers us a grand and incredible ending, hinting at a series of listenings in the same vein. Desolation opens with a fairly angry riff and more subdued vocals, which seem to be dripping in. A scream later, instruments speeding up and things pick up. The violin quickly kicks in, trying to calm things down, but to no avail. The chorus brings a little clarity, slower but still just as captivating and profound. There’s a real play with speed here, while the vocals show off their full range. It’s a real journey to the heart of the Swedish universe, playing with our feelings. Heaven Shall Burn has a fairly atmospheric introduction, full of mystery. It’s the violin that pierces the whole thing and makes the track go from strength to strength. You’re totally captivated from the first few seconds, and you’re left speechless by the guitar solo that ties the whole thing together. The angry vocals come in and get right to the heart of the matter, in a deep, violent way. It doesn’t let up, while the instruments calm down a little. The violin reappears, tying the whole band together again and countering the vocals. The pressure mounts, giving us the feeling of being stepped on, before arriving at the last part of the track. It’s a gentler section, fading out a little and returning to the sounds of the beginning and, above all, the softer vocals, which merge with the instruments. We’re in for a big surprise when the scream begins, taking us along for the ride.

“Chasing Time
Under The Sun
‘Til Kingdom Come
Chasing Time
Blackened Heart
Feed The Dark”

Beyond The Pale grows little by little, with devastating instrumentals and vocals that fit the bill. The violin comes in and brings a little calm, allowing you to catch your breath, before plunging back into the fast-paced, devastating universe. Towards the middle of the track, the guitar comes to the fore, ready to explode, and the vocals return in a sort of whisper. The final part explodes and sends shivers down our spines, with Eddie’s vocal range still as impressive as ever. Death By A Thousand Cuts begins with vocals, accompanied by a sound that quickly blends into the background and gives the impression of hearing a heart beating. Here, there are two levels of vocals, before the instruments are gently added. The first part takes its time, before the vocals explode and give the whole thing a little more dynamism. Once again, the band deliver something compelling that touches our emotions. The chorus gives a nice boost and propels us right into the song. The violin remains fairly discreet here. Come What May kicks off with a brutal instrumental that plays on the rhythm, setting a completely different mood. The track lasts six minutes and Imminence takes us on an incredible journey. The violin is delicately added and the vocals come in quite late, adding speed and brutality. The chorus tugs at our emotions, as strong and captivating as ever, and sets us off on something bigger. The instrumental side is surprisingly orchestral, and stands out. There’s a majestic violin solo and a track that’s simply incredible.

 

Cul-de-sac has a strange introduction, you don’t know where you’ve just landed. Horrific sounds, the pressure gradually building, until the appearance of the violin adds a touch of light and hope. A disconcerting and mysterious interlude. The Call of the Void opens with a strong, fast-paced introduction, a radical departure from the previous track. Micro-pauses are used to add rhythm and weight. The vocals follow this pattern, bursting with energy. It’s the chorus that calms things down, more ethereal and welcoming the violin. It’s a short respite, as we’re swept up again in the whirlwind of Imminence, not knowing where to turn. The violin returns, wrapping itself around all these instruments and giving an impression of dual identities. It’s in the second half that the changes are most noticeable, everything calms down and the vocals are softer, almost a whisper. But this is short-lived, as the last minute propels us into incredible instrumentality and impressive screaming! Continuum kicks off with a rather strange introduction that takes up more and more space. I really like the riff that sets in, which is quite drawn out but strong. The fairly aggressive vocals build on it, surprising us by moving away from the usual gentleness. It’s a real cry from the heart, sharp and penetrating. We finally calm down, allowing the violin to make its entrance. The vocals return, in a sort of whisper, almost reassuring. A beautiful duality is created. We quickly move on to something more brutal, with the violin trying to break through, but to no avail. The second chorus is even more gripping, heralded by the violin, a pattern I really like. The track builds and builds and promises an incredible ending. The violin intermingles with the other instruments, creating something light and bright, before the guitar calls us to order and plunges us into a dark and powerful conclusion.

“Death by a thousand cuts
The writing’s on the wall
The rise before the fall
Death by a thousand cuts
Do you bleed for Something
Or Will you Die for Nothing”


L’appel du Vide opens with a fairly atmospheric introduction, with sounds that take their time. A guitar solo cuts through the mix, adding softness and a certain beauty. It is then played in canon, producing a beautiful volume and playing with the sounds of the beginning. The whole thing intertwines and leads into a sort of song, an inaudible whisper. The guitar then leaves, giving way to the violin, which asserts itself with force. The Black opens with piano and vocals, a surprising change from the usual vocal/violin duet. But don’t speak too soon, because the powerful voice is soon joined by its acolyte. We take our time here, and that allows us to quickly enter the Imminence bubble. The other instruments arrive with force and power, creating a grandiose moment, reinforced by the violin, which contrasts with its softness, its light and the hope it seems to bring. The vocals always take their time, giving the feeling of floating and being carried along by the instruments. Once again, the band know how to touch our feelings. The second half continues to build, with everything seeming to intertwine and giving way to the vocals, which are once again aggressive. This more violent dynamic is broken by the return of the piano, joined by the violin, which tries to bring some gentleness. A short interlude allows us to recover from our emotions and pick up where we left off, buoyed by the violin and the choir. At over five minutes long, this track is a veritable work of art, transporting us far and wide. Le Noir is the final track on The Black. It features almost three minutes of violin, demonstrating the musical talent of the singer, Eddie. A grand and magnificent track that perfectly concludes this new opus.

I’ve been waiting impatiently for this new Imminence album. The band have been making me travel, dream (and cry) for years now, and I couldn’t wait to experience that again. The Black is an incredible album, which transports us and shows incredible mastery on the part of all the members.

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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