Foo Fighters : ENFIN en terre Clissonnaise pour ce dernier jour de Hellfest ! (30.06.2024)

Dernier jour au Hellfest, la fatigue se fait de plus en plus sentir, la chaleur n’aide pas mais qu’est ce qu’on ne ferait pas pour engranger un maximum de souvenirs et de musique pour cette dernière journée?

Et on commence très fort avec les français de Sorcerer en Warzone! Après les avoir vraiment découverts au Day Of Hardcore en mai, inutile de dire que revoir le groupe dans des conditions optimales/20 était plutôt attendu par notre équipe. Le public est déjà conséquent quand on arrive sur place, preuve de la notoriété grandissante du groupe qui est amplement méritée. Evidemment, le set sera une preuve de plus que Sorcerer est un groupe né pour la scène avec leur hyper énergie, leur présence scénique et leurs morceaux qui retournent un pit en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Ouf »! Bref on y retourne au Motocultor pour la troisième fois donc on vous en reparle très vite (encore une fois). (Mary)

On change radicalement d’ambiance avec Pensées Nocturnes sous la Temple. Après plusieurs années à attendre de revoir le groupe sur scène, inutile de dire que la déception n’a pas pointée le bout de son museau encore une fois. Entre Léon Harcore en meneur de troupe, les parties de cuivre et d’accordéon et leur ambiance décadente très fidèle à l’image de leur dernier album, le moment a été plus qu’appréciable! Encore un groupe de Black Metal Français duquel on ne peut être que fier! (Mary)

Dernier jour du Hellfest et on prend la route de l’Altar pour découvrir l’énorme claque qu’est Brand of Sacrifice. Le groupe nous surprend avec comme introduction le générique de Pokemon, avant de tout retourner avec Dawn, suivi de l’excellent Demon King. Le chanteur pose directement les bases, en nous informant que pour la durée du set il sera notre coach et n’hésite pas à lancer des wall of death et des circle pit à gogo, alternant avec une fosse violente. On trouve quand même un peu de douceur avec une pause pour souhaiter l’anniversaire de leur guitare lead. Le public va alors lui chanter Happy Birthday, avant de repartir pour casser des mâchoires dans le pit. Un concert qui me laisse sans voix et qui me donne envie d’approfondir mes connaissances musicales du groupe. (Gloomy)

En attendant Simple Plan sur la Mainstage 2, j’arrive pendant le show de Neck Deep, groupe que je connais que de nom et qui m’intrigue quand même un peu. L’ambiance est assez chill, le public reprend en chœur certains passages et je me laisse bercer par la musique. Une belle façon de découvrir le groupe et la bienveillance qui à l’air de sortir de chaque membre. A creuser ! (Gloomy)

Encore un groupe qui a mis le feu à la Mainstage pour cette dernière journée de festival. Le groupe de pop punk a fait danser sans relâche le public. Un groupe que je retournerai voir sans aucun souci. (Tiffany)

5 ans après leur premier passage, Nova Twins a encore envoyé du lourd sur la Mainstage. Entre les variations de rythme tantôt lents, tantôt frénétiques et le mélange de beat entre l’électro et les instru Hip-Hop, les filles ont encore fait un show incroyable et enragé. L’avis sur ce groupe est très tranché soit on aime, soit on déteste, et je fais partie de ceux qui adore mais en live uniquement car c’est clairement un groupe de scène. (Tiffany)

Le titre principal de Star Wars se lance et annonce l’arrivée des membres de Simple Plan sur scène. J’avais hâte de voir ce groupe qui m’a bercée pendant une partie de mon adolescence. La fosse s’est activée dès le début, ce qui m’a assez surprise et cela ne s’arrange pas quand arrivent des titres comme Jet Lag ou Welcome to my Life (un vrai retour des années en arrière). La surprise et la bonne humeur ne s’arrête pas là car nous avons droit à un enchaînement de All Star / Sk8er Boi / Mr. Brightside et surtout What’s New Scooby Doo? Ce dernier titre je l’attendais impatiemment et qui signe l’arrivée de plusieurs Scooby Doo sur scène ! Un show amusant et qui met du baume au coeur de tous et toutes. (Gloomy)

Le moment que j’attendais avec impatience Simple Plan aka le groupe de mon enfance. Nos cousins québécois ont rameutés un bon nombre de fan nostalgique, et comme il ne font pas les choses à moitié ils sont entrés sur scène avec le thème de Star Wars, puis ils ont continué avec un medley de Smash Mouth, Avril Lavigne et The Killers, ensuite les titres cultes avec Jet Lag et Summer Paradise qui nous a bien rappelé que nous étions en été avec des énormes ballon de plage à leur effigie. La nostalgie atteint son zenith avec le thème de Scooby-doo où la scène a été envahi de Scooby dont certains ont décidés de Stage Dive, rien que ça. Puis le titre le plus connu I’m just a Kid qui a enflammé la scène et qui aurait fait un meilleur final que celui proposé avec Perfect qui a fait tomber l’ambiance comme un soufflé, mais bon comme l’a dit Pierre Bouvier le chanteur « Vous êtes très sympathiques » avec son merveilleux accent québécois. (Tiffany)

On continue sur la Mainstage 2 avec le projet solo de Corey Taylor, un autre concert que j’attendais avec impatience ! Le chanteur nous a concocter une setlist mélangeant ses trois projets et cela prend parfaitement pour un festival. Nous avons donc rapidement droit à Made of Scars et Song #3 tirés de Stone Sour qui font chaud au coeur et très plaisir à revoir en live. Mais Corey n’est pas en reste et va nous faire bouillir d’impatience avec des “Before I forget” donc son discours avant de lancer véritablement le titre, qui va faire des vagues dans la fosse. Et pour continuer dans ce thème de la mer, il enchaîne avec sa reprise du générique de Bob l’éponge, reprise que je rêvais de voir et qui m’a même fait verser ma petite larme. Pas en reste, il va enchaîner avec Snuff, qui va clairement me faire pleurer, puis plus tard Through Glass. Le chanteur prend le temps de remercier les musiciens présents avec lui mais également sa femme, présente sur le côté de la scène, pour le soutien qu’elle lui a apporté ces derniers mois (ou comment me faire pleurer une nouvelle fois). Il termine ce set avec un titre qui mettra tout le monde d’accord : Duality. Je ressors contente d’avoir vu son set en solo, contente d’avoir découvert en live les titres de ces deux albums CFMT ! (Gloomy)

Pour Crosses, la Valley est littéralement bondée! Peu étonnant quand on sait qu’on retrouve dans le line-up, Chino Moreno de Deftones. C’est d’ailleurs la raison principale qui m’a poussée à aller découvrir le duo sur scène. Très différent du premier projet du vocaliste, Crosses nous transporte avec leurs morceaux Synthpop. Le frontman est très en forme et arpente la scène en long, en large et en travers pendant que son compère Shaun Lopez gère la guitare et les machines. On a donc droit à deux morceaux Invisible Hand et This Is A Trick avant que le son ne lâche tout bonnement, les retours fonctionnant encore, le duo décide de finir le morceau coûte que coûte. Et le public finira par prendre son mal en patience puisque le problème technique durera au bas mot…45 minutes! Crosses finiront quand même par revenir sur la scène 5 minutes avant la fin de leur créneau pour offrir 3 morceaux supplémentaires à ceux qui ont patiemment attendus. Une belle découverte un peu brève mais sur laquelle j’espère revenir à l’occasion! (Mary)

Madball est une légende du Hardcore et force est de constater que le nombre des années de carrière au compteur le prouve. Le groupe frappe fort d’entrée de jeu avec Heavenhell déjà repris par la fosse en choeur, l’énergie dégagée par Freddy Cricien et ses compères mets directement du baume au coeur dans un pit compact en délivrant des classiques comme Set It Off, Hardcore Lives , New York City ou encore For My Enemies. Bref c’est brutal, c’est direct, c’est frontal, c’est un Hardcore Show comme l’aura justement fait remarquer Freddy! (Mary)

On enchaine avec du punk rock californien et cela se passe non pas sur la Warzone comme c’est souvent le cas pour les groupes de ce genre mais bien sur la Mainstage 2 car il s’agit des très populaires The Offspring. Après leur concert très réussi en mai 2023 à Bercy, j’étais content de retrouver l’un des groupes les plus influents du punk rock des années 90. Le groupe a selon moi retrouvé du poil de la bête et ce passage au Hellfest est également convaincant. La bande à Dexter Holland et Noodles nous proposent même leur dernier single Make It All Right, qui n’est pas forcément extraordinaire mais qui a le mérite d’annoncer un nouvel album qui sortira cet automne, trois ans après Let The Bad Time Rolls. Alors qu’on avait attendu 9 ans pour ce dernier! La preuve que le groupe a retrouvé de l’élan. Malgré un set de 1h10, le groupe nous sert une setlist assez classique, qui manque un peu de morceaux inattendus selon moi. L’ambiance est en tout cas plutôt bonne, et pour une fois, le public se montre connaisseur. (Martin)

La nuit tombe et c’est au tour de la dernière tête d’affiche du week-end d’entrer en scène : Foo Fighters. Groupe que je rêve de voir depuis des années et je suis donc totalement conquise dès les premiers titres, surtout que nous retrouvons rapidement The Pretender, qui sera parfaitement accueilli par le public. Dave Grohl est impressionnant et m’enchante totalement. Un set qui sera malheureusement réduit (ils ont fini bien 15min avant le créneau annoncé) et qui en laissera pas mal sur leur faim. Une belle façon de quitter le festival en douceur et avec émotion, notamment quand le leader sortira “Le Hellfest connaît nos chansons ! Ouaw !” (Gloomy)

Dernier set du festival pour moi, ce sera bien sûr Dimmu Borgir! Mais malgré un set toujours aussi qualitatif autant visuellement qu’au niveau des morceaux joués (Spellbound (by the Devil), Stormblåst – The Chosen Legacy ou encore Mourning Palace), on reste sur notre faim notamment en tant que photographe (1 minute de shooting c’est peu) et on finira par quitter le pit photo avec un goût de trop peu pour profiter du reste du set quand même. (Mary)

Pour finir cette édition 2024 du Hellfest, on retrouve les vétérans et légendaires Cock Sparrer. Après plus de 50 ans de carrière et un statut de groupe pionnier de la Oi!, le groupe a sorti son ultime album cette année, le très bon Hand On Heart. J’avais hâte de pouvoir découvrir quelques uns de ces morceaux en live. Le groupe débute comme à leur habitude avec le culte Riot Squad et on peut déjà reprendre en choeur avec le groupe ces morceaux si mélodiques et puissants. Malgré leur âge, les anglais assurent toujours autant musicalement et je ne regrette pas d’avoir tronqué le concert des Foo Fighters de sa deuxième heure. Un Colin McFaull taquin se permettra d’ailleurs de surnommer la bande à Dave Grohl de « Noisy Bastards » entre deux chansons. Outre les inévitables morceaux issus de Shock Troops, on aura également le droit à 4 morceaux du dernier album, dont le très beau Here We Stand. Un fabuleux concert pour conclure un festival encore pleins d’émotions. Hellfest Belongs To Me! (Martin)

Encore un Hellfest riche en émotions pour l’équipe avec des sets merveilleux mais également quelques déceptions. Merci à l’équipe du Festival pour son accueil comme chaque année brillant mais aussi pour les accréditations. Merci aux collègues Média pour leur présence et leur amitié à chaque pit ou coup de mou. On se retrouve l’année prochaine?

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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