Digital Apocalypse – A Night In Texas [FR/EN]

C’est l’année dernière que le frontman Ethan Lucas a quitté le groupe et depuis les choses étaient assez calme. Le groupe est finalement revenu avec Apex of Agony qui nous a, par la même occasion, présenté leur nouveau chanteur. Le groupe est donc bien de retour et nous propose un nouvel opus, Digital Apocalypse, qui fait suite à The Divine Dichotomy (2021). Disponible depuis le 2 août, via Unique Leader Records.

Ce nouvel album débute avec Programmed to Suffer. Un morceau avec lequel on entre directement dans le tas, avec un chant hargneux et qui semble ne jamais s’arrêter. Quand une pause voit enfin le jour, on découvre un très beau solo de guitare qui aide à poser ce décor si particulier et propre au groupe. Le répit est de courte durée car le chant revient bien vite à la charge. Un titre qui détruit tout sur son passage, par sa technique mais aussi sa violence globale. Il montre également la belle palette vocale du nouveau chanteur. The Destruction of Everything met directement le chant en avant, qui semble tout droit sorti des Enfers. Les instruments viennent renforcer le tout et le rythme accélère encore un peu. C’est un torrent de lourdeur et d’effets vocaux qui se déverse sur nous et j’adore l’atmosphère qui s’en dégage, renforcée par le refrain. Mais dans l’ensemble je trouve ce titre un peu trop linéaire, malgré l’apparition d’un solo de guitare dans la seconde moitié, gagnant en profondeur et captant l’attention. Welcome To The Gulag à des instruments forts et rapides dès l’introduction. Le chant arrive, accompagné de la batterie, qui donne ce côté destructeur. Un titre court mais qui est rudement efficace, tapant là où il faut et toujours au bon moment. Les instruments donnent une belle profondeur, jouant sur les effets et captivent l’attention de l’auditeur.

« Programmed to suffer
We’re rendered obsolete
Marching to the sound of our own demise
We will suffer
Forever in pain
Welcome to the digital apocalypse »


Mechanized Genocide est le premier featuring de l’album et c’est avec To The Grave. J’aime beaucoup le scream qui permet d’ouvrir le titre et qui donne un sentiment de danger immédiat. Une belle dynamique ressort ici, continuant de monter dans la lourdeur et la violence. La palette vocale est une nouvelle fois assez impressionnante et j’ai vraiment apprécié le solo de guitare, qui donne un peu d’espoir et de clarté à l’ensemble. Un featuring qui marque par la violence des chants, qui s’imposent avec force. The Chamber ouvre sur une courte introduction qui monte et éclate avec l’arrivée du chant La batterie semble toujours plus rapide et le chant s’oriente vers des growl incroyables. Ce dernier est d’ailleurs vraiment mis en avant ici et va être à l’origine des différents changements de rythmes, impressionnant par moment et faisant basculer la profondeur plus d’une fois. Le refrain vient apporter des modifications, accélérant déjà ce titre frénétique et nous conduit à une seconde partie où on va, finalement, prendre notre temps et s’attarder sur les prouesses vocales, digne d’un démon, du nouveau chanteur. C’est un titre très complet que nous propose le groupe ici. Engraved in Time ouvre sur une batterie incroyable et elle va vite être rattrapée par le chant. L’ensemble des instruments semble d’abord plus calme mais ils vont vite être poussés et taper beaucoup plus. Ce titre semble plus accessible avec des passages où on prend un peu plus notre temps et des mélodies qui se détachent, créant un sentiment de calme et accentuant la profondeur. La surprise est totale quand arrive un chant féminin, donnant un aspect irréel et apportant un vrai plus au morceau.

Death Protocol est un titre très dynamique et nous change radicalement de la fin du titre précédent, qui était plus doux. Ici on revient aux choses sérieuses et on va surtout jouer avec la profondeur, notamment avec un chant assez aigu que j’aime beaucoup. Ce dernier donne un petit côté malsain à l’ensemble et colle parfaitement avec la violence des instruments. La dernière partie semble plus sombre et encore plus violente. Apex of Agony monte doucement et pose surtout les bases de quelque chose de terrifiant. Le chant arrive, une nouvelle fois, rapide et dévaste tout sur son passage, créant le sentiment de se faire piétiner. Ce titre est un concentré de tout ce que le groupe nous a proposé avant et le représente, du coup, très bien. Vers la fin, le groupe nous propose un breakdown impressionnant et qui amplifie la dimension démoniaque, créée par le chant. Un moment incroyable et marquant. Neural Malignancy éclate rapidement et ne nous laisse aucun répit. C’est une véritable aventure qui s’étend sur cinq minutes et qui nous montre toutes les capacités du groupe. J’ai aimé découvrir toute l’attention portée à la profondeur du morceau, donnant le sentiment de toujours plus s’y enfoncer et de voir comment cela est couplé avec le rythme, ralentissant pour appuyer certaines choses. Cybernetic Conquest commence directement avec un chant lourd et puissant. Les instruments restent fidèles à eux-même et éclatent tout sur leur passage. La batterie est toujours aussi folle et le chant vient rythmer la chose comme il faut, donnant un côté assez soutenu à l’ensemble. Un morceau simple et brut qui conclut parfaitement l’album.

A Night In Texas revient avec un nouveau chanteur qui nous a montré ses capacités ainsi que sa palette vocale impressionnante. L’album est un tourbillon de violence et nous écrase à chaque morceau.

Tracklist :

Programmed To Suffer
The Destruction of Everything
Welcome To The Gulag
Mechanized Genocide
The Chamber
Engraved in Time
Death Protocol
Apex of Agony
Neural Malignancy
Cybernetic Conquest

It was last year that frontman Ethan Lucas left the band and things have been pretty quiet since then. The group finally returned with Apex of Agony who, at the same time, introduced us to their new singer. The group is therefore back and offers us a new opus, Digital Apocalypse, which follows The Divine Dichotomy (2021). Available since August 2, via Unique Leader Records.

This new album begins with Programmed to Suffer. A song that lets you get straight into it, with harsh vocals that never seem to stop. When a break finally sees the light of day, we discover a very beautiful guitar solo which helps to set this very particular scene specific to the group. The respite is short-lived because the singing quickly returns. A title that destroys everything in its path, through its technique but also its overall violence. It also shows the beautiful vocal range of the new singer. The Destruction of Everything directly highlights the vocals, which seem to come straight from Hell. The instruments reinforce everything and the rhythm accelerates a little further. It’s a torrent of heaviness and vocal effects that pours over us and I love the atmosphere that emanates from it, reinforced by the chorus. But overall I find this title a little too linear, despite the appearance of a guitar solo in the second half, gaining depth and capturing attention. Welcome To The Gulag has strong and fast instruments from the introduction. The singing comes, accompanied by the drums, which gives this destructive side. A short title but one that is extremely effective, hitting where it is needed and always at the right time. The instruments give a beautiful depth, playing on the effects and captivating the attention of the listener.

« In the depths of this desolate endless reign
I, a tortured soul shackled in anguish and pain
I trudge through desolation
Upon the alter of emotion
Besmirched by parental demise
In this desolate landscape »

Mechanized Genocide is the first featuring of the album and it is with To The Grave. I really like the scream which opens the title and which gives a feeling of immediate danger. A beautiful dynamic emerges here, continuing to increase in heaviness and violence. The vocal range is once again quite impressive and I really appreciated the guitar solo, which gives a little hope and clarity to the whole thing. A featuring which marks the violence of the songs, which impose themselves with force. The Chamber opens with a short introduction which rises and bursts with the arrival of the vocals. The drums seem ever faster and the vocals move towards incredible growls. The latter is also really highlighted here and will be at the origin of the different changes of rhythms, impressive at times and tipping the depth more than once. The chorus brings modifications, already speeding up this frenetic track and leads us to a second part where we will, finally, take our time and linger on the vocal prowess, worthy of a demon, of the new singer. This is a very complete title that the group offers us here. Engraved in Time opens with incredible drums and it will quickly be overtaken by the vocals. All the instruments seem calmer at first but they will quickly be pushed and hit much more. This title seems more accessible with passages where we take our time a little more and melodies which stand out, creating a feeling of calm and accentuating the depth. The surprise is total when a female vocal arrives, giving an unreal aspect and bringing a real plus to the piece.

Death Protocol is a very dynamic title and radically changes us from the ending of the previous title, which was softer. Here we get back to serious things and we will especially play with depth, in particular with a fairly high-pitched vocal that I really like. The latter gives a little unhealthy side to the whole and fits perfectly with the violence of the instruments. The last part seems darker and even more violent. Apex of Agony builds slowly and above all lays the foundations for something terrifying. The song comes, once again, fast and devastates everything in its path, creating the feeling of being trampled. This title is a concentrate of everything that the group has offered us before and represents it, as a result, very well. Towards the end, the group offers us an impressive breakdown which amplifies the demonic dimension, created by the singing. An incredible and memorable moment. Neural Malignancy breaks out quickly and leaves us no respite. It’s a real adventure that spans five minutes and shows us all the capabilities of the group. I loved discovering all the attention paid to the depth of the piece, giving the feeling of sinking deeper and deeper into it and seeing how that is coupled with the rhythm, slowing down to emphasize certain things. Cybernetic Conquest starts straight away with heavy and powerful vocals. The instruments stay true to themselves and shatter everything in their path. The drums are still just as crazy and the vocals give the rhythm to everything as it should, giving a fairly sustained feel to the whole thing. A simple and raw song that concludes the album perfectly.

A Night In Texas returns with a new singer who showed us his abilities as well as his impressive vocal range. The album is a whirlwind of violence and crushes us with each song.

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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