Mardi 24 septembre, signait le grand retour de Feeder en France au Café de la Danse près de Bastille afin de présenter leur dernier opus intitulé Black/Red sorti le 5 avril dernier.
Leur dernier passage remonte au 27 novembre 2019 seulement. Mais entre le COVID et le Brexit, ce n’est pas toujours simple pour les groupes Britannique de se produire hors de leur territoire.
Amoureux de rock indépendant ou de britpop ? Ce groupe est fait pour vous.
Pour cette première date de la tournée, c’est LOBEPINE qui ouvre la soirée.
L’OBEPINE
19h : Paul allias LOBEPINE fait son apparition sur scène accompagné de sa guitare acoustique. Des chansons entraînantes ainsi qu’une reprise des Kinks plus tard, le set se termine au bout de 15/20 min. Dommage j’aurais aimé en écouter davantage.
En tout cas si vous aimez l’acoustique ou la folk, foncez sur la page instagram de LOBEPINE pour le soutenir ce petit frenchy du sud de la France installé à Dublin.
La salle se remplit doucement à l’approche de la messe que va tenir Feeder.
Feeder est a l’origne un trio composé de Grant Nicholas au chant et à la guitare, Taka Hirose à la basse et de Jon Lee à la batterie. Ce dernier est cependant décédé en 2002.
Sur cette tournée, ils ont fait appel à Geoff Holroyde (batteur) et Tommy Gleeson (guitariste).
Les fans anglais sont au rendez-vous et assaillent le premier rang. Ils vont sans nul doute suivre le groupe sur les autres dates de la tournée. Mais dans cette foule principalement composée de quadragénaire, nous pouvons retrouver des fans de la première heure bien évidemment.
FEEDER
21h : Feeder arrive sur scène. Le titre ELF, de leur dernier album en date black/red ouvre les festivités. Le ton est donné, la soirée va envoyer du lourd.
Grant Nicholas, prend le temps de saluer le public et d’exprimer son bonheur d’être de retour sur scène après 5 ans d’absence.
Les premières notes du titre Feeling moment du très bon album Pushing the senses retentissent dans la salle. Chanson découverte pour ma part, grâce à la série Les Frères Scott (saison 3 épisode 1) le 15 avril 2006. Depuis cet instant, cette chanson ne quitte plus mes playlists.
L’album Tallulah sorti en 2019, est représenté par les titres tels que Kyoto et l’excellent Fear of Flying.
Hey you, ainsi que le très bon Playing with Fire mettent en avant le dernier album qu’ils sont venus défendre pour cette tournée.
L’album Torpedo a été malheureusement sous-représenté ce soir avec seulement le titre éponyme. Il aurait mérité quelques titres supplémentaires car l’album est vraiment très bon.
C’est bien beau de parler de leur récents albums. Mais Feeder était à l’apogée de leur art a la fin des années 90 début 2000 avec les albums suivants : Polythene (1997), Comfort in Sound (2002) ou encore Echo Park (2001).
Lorsque les grands classiques du groupe comme High, Come back around, Buck Rogers, Seven days in the sun sortent des amplis, le public est devenu complètement dingue. Des pogos sont apparus et il y a même eu une tentative de slam. La température est montée d’un coup.
Et surprise, le groupe a décidé de nous jouer un dernier titre. Et pas des moindre puisque c’est Just a day qui n’apparaissait pas sur la setlist initiale. Le public ayant entamé l’air juste avant le rappel était plus que ravi. LE MOT DE LA FIN
S’il y avait un concert à ne pas manquer ce soir ou même cette semaine, c’était bien Feeder.
Toutefois, il y a eu quelques problèmes de son. Les basses trop fortes rendaient parfois le chant inaudible.
Malgré les couacs sonores, le groupe a été a la hauteur de nos attentes. Ils ont su captiver et emmener leur public grâce à une bonne complicité avec leur public mais aussi grâce aux sourires de Grant et Taka qui comme à l’accoutumée saute tout le long du concert.
A quand leur prochain passage dans notre jolie capitale ?
Merci au Café de la Danse pour l’accueil et a Live Nation pour l’accréditation.