Electric Callboy transforme le Bataclan en boîte de nuit (16.01.2022)

Le lundi 16 janvier, nous partons en direction du Bataclan. Dans la queue, un nombre incalculable de personnes déguisées de manière très kitsch, à la mode disco des années 80, avec des perruques… Il faut dire que le style d’Electric Callboy ne laisse personne indifférent, et incite les gens à la fête. Les portes ouvrent une demi heure en retard, de quoi faire râler les plus impatients, surtout ceux qui ont froid. À l’intérieur, l’ambiance est bon enfant, les gens sont surtout là pour s’amuser et danser plutôt que de chercher absolument le premier rang. On remarque des enfants très jeunes qui ont l’air très excités à l’idée du concert, c’est mignon.

 

Annisokay, le Metalcore allemand

Excellente nouvelle pour moi qui suis fan, Annisokay ouvre pour Electric Callboy sur cette tournée. Même si c’est une bonne surprise de les voir invités, ce n’est pas pour autant très étonnant : Christoph, le compositeur, guitariste et chanteur du groupe, possède un studio d’enregistrement en Allemagne et a mixé le dernier album d’Electric Callboy. Il jouent un metalcore agressif aux sujets souvent politiques. Le groupe ouvre avec Like a Parasite, premier single de leur dernier album, Aurora, et une majorité du public est déjà conquise. Les growls de Rudy sont alternés avec le chant clair de Christpoh et la lourdeur du son fait danser tout le monde. Le groupe joue majoritairement des musiques provenant de leurs deux derniers albums, comme Bonfire of the Millennials, une chanson sur le réchauffement climatique, ou encore Unaware, single phare de leur album Arms. Ils se permettent une reprise de Slipknot, Duality, en jouant avec le public : « Si vous chantez, c’est que vous êtes un connaisseur! ». Rudy executera deux fois un petit crowdsurfing pour le plaisir des spectateurs au premiers rangs. Le groupe termine par STFU, chanson qui a fait le buzz durant la pandémie pour être sur le sujet des fake news. Après le set, j’ai été ravie de voir que toutes les personnes autour de moi qui ne connaissaient pas le groupe semblaient très contents de les découvrir car le groupe les a marqués.

 

 

Setlist:
Like a Parasite
What’s Wrong
Bonfire of the Millennials
Duality (Slipknot cover)
Friend or Enemy
Unaware
Under Your Tattoos
Good Stories
Coma Blue
STFU

 

Electric Callboy, l’EDM au service du Metal

Electric Callboy n’a même pas encore commencé que le public semble survolté. Le groupe est très attendus et les spectateurs chantent entre eux en attendant que la scène soit mise en place, un drap étant dressé devant la scène pour cacher la mise en place. Lorsque les premières notes de Pump It retentissent, les cris n’en finissent plus. Déguisés comme dans le clip vidéo, avec les perruques et les vêtements aux couleurs fluos, les membres entrent sur scène et donnent toute leur énergie dès le premier morceau. S’en suit alors un défilé de slamers, de circle pit et de sauts effrénés qui ne s’arrêtent pas avant la fin du concert. Le groupe a de l’énergie à revendre, et le public la leur rend bien. L’alternance de scream et de chant clair entre Nico et Kevin passe très bien en live et les musiciens sont en feu. Le groupe joue majoritairement des chansons du dernier album, TEKKNO, mais complètent avec des chansons plus anciennes telles que Crystals qui va ravir tous les fans de la première heure. Après quelques chansons, le groupe propose un challenge au public : faire passer 2 shots depuis la scène jusqu’à la console de mixage au fond de la salle, sans en renverser une goutte. Cela prend quelques minutes, la fosse se passe le gobelet en faisant attention, et lorsque le défi est réussi tout le monde applaudit. Des morceaux comme Arrow of Love et Tekkno Train vont suivre pour relancer l’ambiance, avant d’entamer une hymne phare de ces dernières années : Hypa Hypa. Déguisés comme dans le clip, les premières notes ont à peine retenties que le public crie à plein poumon les « pa pa pa, pala papa » bien connus de tous les fans. Encouragés par le groupe, les spectateurs se déchainent. Comme Kevin l’a dit au début du concert, si l’on ne ressort pas trempés de sueur et fatigués, c’est qu’on a pas donné assez de nous-mêmes ! Et cette phrase symbolise bien le concert. Ils feront même asseoir le public avant d’entamer la suite, et l’entièreté de la fosse s’exécutera sans exception avant de sauter dans tous les sens. Lorsque le groupe quitte la scène après MC Thunder, le public continue à chanter l’hymne d’Hypa Hypa jusqu’à ce que le groupe revienne pour un Encore. Ils jouent alors des singles très connus comme Spaceman, et terminent par la très attendue We Got The Moves, toujours avec les perruques, avant de partir tandis qu’une pluie de confettis arrose la foule. Le titre Vamos a la Playa passe en fond sonore pendant que le groupe salue et distribue des goodies, renforçant le côté festif sans prise de tête qui fait l’esprit du groupe. Un sans faute pour le groupe, qui donne une envie de revenir à tous leurs fans, pour leur plus grand plaisir car le groupe sera de nouveau à Paris, à l’Olympia, fin avril.

 

 

Setlist:
Pump It
Arrow of Love
Hate/Love
The Scene
Castrop X Spandau
Supernova
MC Thunder II (Dancing Like a Ninja)
Tekkno Train
Hypa Hypa
Crystals
Best Day
Parasite
Hurrikan
MC Thunder

Encore:
Mindreader
Spaceman
We Got the Moves

 

Photos par Garnet Angeldust

 

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