Après un passage sur la mainstage du Hellfest l’été dernier, le quintet de métal prog revient en France pour 2 dates à Paris – à la Seine Musicale et dont vous pourrez trouver le report passionné de Victor sur le site- et à Lyon, où j’ai la chance de pouvoir me rendre pour « an evening with » de 2h45 à la Halle Tony Garnier qui teste pour l’occasion une nouvelle configuration de salle. Mes attentes visuelles et sonores sont donc de taille !
La tournée met à l’honneur une bonne moitié de leur 14eopus, « Distance over time », sorti en février dernier mais surtout, dans un deuxième set, et pour la première fois en live, l’intégralité de « Métropolis, part 2 : Scenes from a memory », leur chef d’œuvre dont ils célèbrent les 20 ans cette année. Malgré une affiche alléchante, le concert n’affichera pas de sold out, peut être en lien avec le prix des places… Mais les passionnés sont au rendez-vous !
Un show en 2 actes, donc, qu’ils démarrent, après le son épique d’Atlas, emprunté à Two steps from Hell, par leur titre « Untethered Angel » qui est également le titre d’ouverture de l’album. Sur scène, on découvre une disposition plus minimaliste que les tournées précédentes, avec un screen en fond de scène et une rampe unique. La place est donc laissée au son, puissant et propre, et aux lumières qui sont un vrai régal, même de près !
« A nightmare to remember » prend le relai et la machine est lancée. Les musiciens font leur show les uns après les autres, avec autant de technicité que de sensibilité dans cette interprétation, et ce moment qu’on attend de Rudess sur son Keytar.
Les titres s’enchaînent avec fluidité.
Quant à James LaBrie, eh bien j’ai le plaisir de constater que sa voix est au rendez-vous, tout comme sa présence sur scène. Tous les voyants sont au vert, donc, pour ce premier set qui sera clôturé par un « Pale Blue Dot » qui va nous rendre l’entracte particulièrement long tellement on en redemande !
Vingt minutes plus tard, on retrouve la formation de Petrucci en place pour l’événement tant attendu : l’intégrale live de « Metropolis Part II – Scenes from a Memory » qui a fait déplacer les fans de la première heure… mais pas que. Le public est agréablement métissé, preuve que le Théâtre de Rêve continue de faire des emules au fil des années.
Que dire de ce 2eset, sinon qu’il nous renvoie aux grandes heures de Dream Theater. Petrucci excelle, ce dont on ne doutait pas en arrivant, mais il faut aussi souligner la superbe articulation Basse/Batterie. Mike Mangini sait apporter sa touche perso à la ligne de batterie et la tâche n’est pas des moindres quand on passe après Mike Portnoy.
Le public, conquis par la prestation du quintet, bien plus présent que pour le 1erset où on le sentait plus attentif et curieux. La soirée se termine sur un titre du nouvel album « At Wit’s end ».
Un super show dont je pourrais quand même avoir un petit regret : celui de ne pas avoir entendu « Room 137 » qui nous aurait offert une belle mise à l’honneur de la basse de John Myung.
Belle soirée donc, à la HTG dont on a oublié qu’elle n’était remplie qu’au 10ede sa capacité !
Merci à Mélanie de chez Eldorado pour l’accréditation, à Gérard Drouot Production pour cette jolie tournée, et à la Halle Tony Garnier et son staff pour leur accueil.