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Dragony nous propose un cinquième album du projet The Dragon Slayer mais le sixième de leur discographie, intitulé Hic Svnt Dracones, disponible à partir du 11 Octobre 2024 par le label SPV Streamhammer.
Leur précèdent album Viribus Unitis est une histoire alternative de la monarchie autrichienne dans un contexte Steampunk et n’appartient donc pas à la lignée. C’est un récit qui raconte l’histoire des colonies de l’île de Roanoke, dont les colons britanniques ont mystérieusement disparus sans laisser de traces, et qui a fait l’objet de nombreuses théories controversées chez les historiens et qui porte le nom désormais célèbre de la Colonie Perdue de Roanoke.
Pour ouvrir les portes de ce nouvel univers c’est From The New World (1584), la date 1584 correspond au début du projet des colonies de Roanoke. C’est une symphonie composée par Dvoràk en 1893 portant le doux nom de Symphonie du Nouveau Monde. Un mouvement puissant déjà à son origine qui a été amélioré à la sauce Dragony pour le plus grand plaisir de mes oreilles. Puis Dreamchasers et Silver & Blood viennent continuer à monter d’un cran la puissance tout en n’oubliant pas de créer un rythme chantant et catchy pour le public.
Dragon Of The Sea (Sic Parvis Magna = Si Peu Est Grand), I’ll Met By Moonlight, Perfect Storm et Beyond The Rainbow Bridge donnent une dimension épique avec une prédominance chœurs et synthé. Et le gros morceau de l’album arrive avec Hic Svnt Dracones (Here Be Dragons) qui dure presque 9 minutes, mais 9 minutes de bonheur à l’état pur qui va jongler entre composition classique, chœurs puissants et Power Metal, UN CHEF D’OEUVRE.
Et le Power est de retour dans son état le plus brut avec The World Serpent, Twilight Of The Gods, c’est simple et efficace et va vite être apprécié pour son côté retour aux sources. Un peu d’histoire s’impose encore avec The Einherjar (What Dreams May Come) qui raconte l’histoire des einherjar, des guerriers de la mythologie nordique qui sont morts au combat l’arme à la main. Un bel hommage à ces héros de l’ombre. Et en conclusion et surtout en bonus The Untold Story (Albion Online), déjà disponible sur les plateformes de streaming.
Dragony nous propose un album riche en histoire, complet, divers et varié tant par la rythmique que par les paroles. Vous aimerez aussi bien les parties plus Power Metal, que les parties plus mélodiques voir classiques. Un album très bien réfléchi et qui nous permet en prime de parfaire notre culture générale. Mon petit coup de coeur pour From The New World et Hic Svnt Dracones, différents et pourtant complémentaires. Encore une fois Dragony m’a conquise.
[ENGLISH VERSION]
Dragony brings us a fifth album from The Dragon Slayer project but the sixth from their discography, entitled Hic Svnt Dracones, available from October 11, 2024 via the SPV Streamhammer label.
Their previous album, Viribus Unitis, is an alternative history of the Austrian monarchy in a Steampunk context, and therefore does not belong to the line. It tells the story of the colonies on Roanoke Island, whose British settlers mysteriously disappeared without a trace, and which has been the subject of many controversial theories among historians and bears the now-famous name of the Lost Colony of Roanoke.
Opening the doors to this new universe is From The New World (1584), the date 1584 corresponding to the start of the Roanoke colonies project. It’s a symphony composed by Dvoràk in 1893 under the gentle name of New World Symphony. A powerful movement in its original form, it has been enhanced in Dragony style to the delight of my ears. Then Dreamchasers and Silver & Blood continue to kick things up a notch, without forgetting to create a catchy, lilting rhythm for the audience.
Dragon Of The Sea (Sic Parvis Magna = Si Peu Est Grand), I’ll Met By Moonlight, Perfect Storm give the album an epic dimension, with a predominance of backing vocals and synthesizers. Then comes the album’s biggie, Hic Svnt Dracones (Here Be Dragons), which lasts almost 9 minutes, but 9 minutes of pure bliss that juggles classical composition, powerful chorus and Power Metal, A MASTERPIECE.
And power is back in its rawest form with The World Serpent, Twilight Of The Gods, which is simple and effective, and will soon be appreciated for its back-to-basics feel. The Einherjar (What Dreams May Come) tells the story of the einherjar, warriors from Norse mythology who died in battle with their weapons drawn. A fine tribute to these heroes of the shadows. The album concludes with the bonus track The Untold Story (Albion Online), already available on streaming platforms.
Dragony offers us an album rich in history, complete, diverse and varied in both rhythm and lyrics. You’ll love the more power metal parts, as well as the more melodic and classical ones. A very well-thought-out album that also helps us to perfect our general culture. My favorites are From The New World and Hic Svnt Dracones, different yet complementary. Once again, Dragony has won me over.
Tracklist :
From The New World (1584)
Dreamchasers
Silver & Blood
Dragon Of The Sea (Sic Parvis Magna)
I’ll Met By Moonlight
Perfect Storm
Hic Svnt Dracones (Here Be Dragons)
The World Serpent
The Einherjar (What Dreams May Come)
Twilight Of The Gods
Beyond The Rainbow Bridge
The Untold Story (Albion Online)(Bonus Track)