Disturbed – Divisive

Les américains de Disturbed reviennent avec leur huitième album, Divisive, qui fait suite à Evolution (2018). Produit par Drew Fulk, l’album est disponible depuis le 18 novembre.

Ce nouvel album ouvre avec Hey You, qui nous met directement dans le bain : une instrumentalité entraînante et qui tape, le chant qui apparait furtivement et qui est reconnaissable dès le début. C’est lors du premier couplet que le tout va ralentir mais le côté entraînant va bien rester présent. Les passages instrumentaux sont mis en avant et sont surtout rudement efficace. On va pas mal jouer sur les rythmes, créant un effet haché que j’apprécie beaucoup et qui fonctionne aussi très bien. Le refrain vient doucement faire exploser le tout et il manque un peu de peps pour que ce soit entièrement réussi. Un premier titre qui ouvre parfaitement et un gros coup de cœur sur la partie instrumentale. On continue avec Bad Man et ses sonorités qui s’énervent un peu plus. Le refrain est entraînant et captivant, alors que l’on reste sur quelque chose d’assez simple. Mention spécial, une deuxième fois, pour les instruments qui donnent une très belle profondeur. Le chant balance un peu plus et donne une rapidité contenue, on garde une ambiance chill et accessible. Surprise avec un solo à la guitare qui rend magnifiquement bien et qui apporte un vrai plus à l’ensemble, en plus d’accueillir le refrain. Arrive le titre éponyme, Divisive et je suis assez divisée… Même si l’ensemble est plus lourd et rentre dedans, le chant reste similaire aux titres précédents. Alors que je m’attendais à quelque chose de plus énervé, on garde cette ligne droite tout du long… ou presque, car quelques légères variations vont donner un côté plus aériens, durant de courts passages. C’est au niveau de la guitare qu’il va falloir tendre l’oreille car ça cherche et ça pousse, donnant un beau contraste avec le chant. On se prend au jeu, on passe un bon moment mais cela manque d’énergie…

« Oh bad man, what’s the reason why
Innocents always have to die by your hand.
No, I will never understand
Why these cowards bow your demands
We’re all victims of at the mercy of… another bad man »

On enchaîne avec Unstoppable et ses instruments qui tabassent dès les premières notes. Le chant est plus rapide, plus entraînant et un peu plus brutal, changeant de ce que le groupe nous à proposer précédemment. Certains passages me font fortement penser à du Avenged Sevenfold et c’est un point que j’ai apprécié. Tout comme le chant un peu plus clair, notamment au niveau du refrain, qui change un peu la donne, des variations qui vont venir casser la routine mise en place par les trois premiers titres. Love To Hate est égal au niveau de l’instrumentalité, ils en veulent et proposent beaucoup de variations, tout en conservant un rythme énergique. Le chant n’apporte pas tant de nouveautés et c’est assez dommage… Malgré cela, j’aime beaucoup l’énergie qui ressort de ce morceau, notamment au moment du refrain où on vient même jouer avec nos sentiments. On reste sur un bon titre. Feeding The Fire s’ouvre sur un côté plus rock’n’roll qui change radicalement et qui est très sympathique. On part sur quelque chose de plus lourd, avant d’être totalement calmé par le chant, plus clair, aérien et léger. Un schéma qui change un peu, qui reste efficace et auquel on prend vite goût.

Don’t Tell Me nous offre le seul featuring de cet album, avec Ann Wilson (chanteuse du groupe rock Heart). Changement radical d’ambiance avec un titre plus calme mais toujours aussi prenant. Il ouvre sur la guitare, seule et va être rejointe par le chant. On a ce sentiment de tristesse qui apparaît et l’ajout du chant d’Ann va donner toute sa grandiose à la chose. Après deux minutes intenses, le reste des instruments s’ajoutent et cela explose, notamment avec la présence d’un beau solo de guitare. Un morceau qui met en valeur un featuring de qualité et qui est un vrai plus à cet album. Le début de Take Back Your Life est tout simplement dingue, percutant et entraînant. Le chant semble se réveiller et en vouloir un peu plus, être un peu plus violent. On retrouve du chant plus clair, lors de courts passages qui aident l’ensemble et le rythme. Le refrain rentre très vite en tête et on trouve même quelques timides scream. On ne change pas une équipe qui gagne, le début de Part Of Me tape comme jamais. Le chant garde ce côté entraînant et on a même droit à quelques variations et effets, qui font plaisir. Le refrain est entraînant et donne envie de le reprendre en chœur. Un titre qui se démarque, nous proposant même ce qui ressemble à un petit breakdown, l’ajout de son de cloche et c’est un peu plus convaincu que j’attaque le dernier morceau : Won’t Back Down. Un morceau toujours entraînant, un chant qui se calme un peu malgré des passages plus énervés qui vont faire mal en live. Cela résume parfaitement l’album et est donc la conclusion parfaite.

Divisive est un album assez simple et quelque peu répétitif. L’instrumentalité est totalement dingue et nous propose de beaux passages mais j’ai trouvé le chant beaucoup trop linéaire et similaire tout au long des morceaux. Mention spéciale au featuring qui apporte un vrai vent de fraîcheur !

Tracklist :

Hey You
Bad Man
Divisive
Unstoppable
Love To Hate
Feeding The Fire
Don’t Tell Me [feat. Ann Wilson]
Take Back Your Life
Part Of Me
Won’t Back Down

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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