August Burns Red – Death Below

August Burns Red revient avec son dixième album : Death Below ! Disponible depuis le 24 mars, via Sharptone Records.

Ce nouvel album ouvre sur Premonition et son introduction toute douce composée uniquement de quelques notes produites par un seul instrument. Un deuxième s’ajoute et ainsi de suite jusqu’à avoir le groupe au grand complet. Le chant se rapproche surtout de quelque chose de parler et l’ensemble monte petit à petit et nous met dans le bain tout en douceur. The Cleansing prend très bien la relève et on va également prendre notre temps pour ce long morceau (environ 8 minutes). Il se passe beaucoup de choses, des variations dans le rythme, dans la profondeur ou encore le chant. Des passages rentrent dedans et d’autres plus atmosphériques. On note le petit solo de guitare qui fait bien plaisir également. Ancesty est l’un des titres que j’apprécie le plus. Il est en featuring avec Jesse Leach (chanteur de Killsitch Engage) et leurs deux chants se marient parfaitement ici, donnant de la force et une énergie de dingue. Les instruments nous laissent peu de répit et c’est surtout très rapide. Beaucoup de profondeur, de dynamisme et on est vraiment emporté par ce que nous propose le groupe.

« You chose to leave
Now it looks like you’re leaving your family
There’s a cavern in your ribs
Where your heart used to be »

C’est Tightrope qui nous propose un nouveau featuring avec Jason Richardson. L’instrumentalité est simple mais toujours aussi efficace. Le chant pose bien les bases et apporte de la violence par petites touches. Le tout s’accélère notamment par le chant car les instruments restent assez timides, tout en nous proposant de beaux riffs. Le featuring apporte quelque chose de vraiment sympa et se démarque bien, on joue sur deux niveaux qui s’entremêlent. Fool’s Gold in the Bear Trap est un titre assez doux, on part sur une introduction avec quelques notes répétitives puis l’arrivée de la batterie change le tout et l’ensemble devient plus rapide. On a quelques touches djent, c’est beau et plein de douceurs. On se sent vraiment porté par le titre et c’est le chant qui vient reprendre ses droits qui casse cette petite bulle. Un peu déçue car j’aurai préféré un titre entièrement instrumental. Avec Backfire, on rentre dans le tas directement. C’est lourd, violent et le groupe veut clairement notre mort. Le petit solo de guitare reste inattendu et fait clairement plaisir. C’est un schéma simple mais qui fait clairement le travail que nous propose August Burns Red. On a quelques sonorités qui changent de ce qu’on entend habituellement et on va venir chatouiller nos sentiments à plusieurs reprises.

Avec Revival on part sur des sonorités très metalcore. C’est rapide et surtout plein d’énergie. On se fait entraîner directement et on trouve des passages qui vont vraiment faire mal dans la fosse. Même si on ne trouve globalement rien de bien original, malgré un beau passage en chant clair qui redonne un autre souffle au morceau, il est efficace et on ne lui en demande pas plus. Sevink est un morceau très court (1 min 30) mais intense. On est sur quelque chose de full instruments et c’est simple et surtout beau. Arrive Dark Divide qui vient chambouler tous les plans avec quelque chose de rentre dedans et surtout d’énergique. On part sur un morceau de cinq bonnes minutes avec des passages au chant plus brut, tout comme la guitare. J’ai le sentiment qu’en approchant e la fin, on entre dans les choses sérieuses. Quelques variations, des passages plus doux et lumineux, puis un beau solo de guitare font que ce titre est vraiment intéressant.

« We find lies where there is nothing but truth
We find lies
Thoughts of conceding are wasted on our youth »

Sur Deadbolt, le groupe joue sur le rythme qui prend du temps à vraiment se lancer. C’est l’arrivée du chant qui va recadrer un peu les choses, tout en gardant ce côté plus brut et violent. Le refrain en clair éclate et donne une lueur d’espoir à l’ensemble. Le morceau reste pourtant linéaire et c’est que sur la dernière partie que les choses changent un peu, dommage. The Abyss nous présente le dernier featuring de l’album avec JT Cavey (Erra). On commence doucement, se faisant balader par les instruments et cette sensation ne s’arrête pas malgré l’arrivée du chant. C’est la batterie qui va se réveiller et nous proposer un véritable changement au niveau du rythme. Des passages plus djent sont mis en avant (et ça j’adore), ainsi que des passages plus doux, créant pas mal d’alternances et un titre vraiment sympa ! Arrive Reckoning et son featuring avec Spencer Chamberlain (chanteur du groupe Underoath). On prend notre temps, avec un chant mis en avant et des instruments plutôt en retrait. Le morceau dure pratiquement huit minutes et l’énergie et le dynamisme sont au rendez-vous tout du long. Les instruments reprennent vite leur droit et ça tabasse pas mal, proposant également pas mal de variations et d’effets, se rapprochant du djent par moment. Mon seul petit problème vient du chant où il manque un petit quelque chose pour que le titre soit efficace à 100%.

August Burns Red nous présente un nouvel album riche en featuring qui sont tous très bien amenés et intéressants. Le groupe nous propose des titres différents et riches qui font plaisir à entendre !

Tracklist :

Premonition
The Cleansing
Ancestry
Tightrope
Fool’s Gold in the Bear Trap
Backfire
Revival
Sevink
Dark Divide
Deadbolt
The Abyss
Reckoning

 

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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