Asking Alexandria – See What’s On The Inside

Début octobre signe le retour d’Asking Alexandria avec l’album See What’s On The Inside. C’est le guitariste, Ben Bruce, qui définit cet album comme un retour aux sources, à leur début, une époque où ils ne faisaient que jouer de la musique, tout en montrant leur amour pour le rock. A retrouver chez Better Noise Music, le nouveau label du groupe.

L’album s’ouvre sur une introduction courte, douce et captivante, qui fait très bien le lien avec le titre suivant Alone Again. Ce dernier est l’un des des morceaux promotionnels. Une certaine énergie, propre au groupe, en ressort renforcé par les différents sons de cloches mais on est sur quelque chose d’assez répétitif, même si un solo tardif va venir changer un peu la donne. De plus, l’instrumental a tendance à s’effacer totalement au moment du chant. On reste quand même sur un titre sympathique et qui ouvre bien See What’s On The Inside. L’ambiance change radicalement avec Faded Out, même si on reconnaît quelques petites références aux titres plus anciens. Un titre qui reste dans la même veine que le précédent, notamment avec ce côté assez répétitif mais qui a le mérite de rester facilement en tête. Il manque cependant un petit quelque chose pour rendre ce morceau mémorable et contrer un manque de profondeur. Never Gonna Learn est un morceau plus lent où il manque à nouveau quelque chose. Tout est lisse et malgré quelques passages plus rythmés cela reste creux. Un morceau qui aurait eu sa place dans le projet solo du chanteur, plutôt que sur du Asking Alexandria.

If I Could Erase It commence de façon énergique pour que tout s’arrête subitement à l’arrivée du chant. On se rapproche pourtant de ce que j’aime chez les anglais mais c’est un manque d’énergie, de cette petite chose qui va bouger les fosses qui manque à nouveau. Il faut attendre la seconde moitié du morceau pour voir ce qui sy cache vraiment : c’est dynamique, ça bouge (enfin) et le refrain est juste génial. Find Myself est dans la même veine que Someone Somewhere dans sa version acoustique, car c’est maintenant que l’on va sortir les mouchoirs. Changement radical, ici, on part dans de la douceur pure et un chant plus profond et expressif. On garde l’identité de ce nouvel album, tout en retrouvant ce qui fait un bon titre d’Asking Alexandria et cela monte encore d’un cran avec le solo de guitare. Surement l’un des meilleurs titres de l’album. Comme pour If I Could Erase, le début de You’ve Made It This Far nous promet quelque chose de fou, notamment avec l’utilisation de chœurs mais tout s’arrête bien vite, mettant la voix de Danny en avant et créant un morceau assez plat et qui ressemble beaucoup trop au début de l’album.

Le point positif dans See What’s On The Inside est la place de choix laissé à la guitare à plusieurs reprises. Une ambiance différente et jamais vu se met en place avant de prendre le rythme de croisière des titres précédents et créant un morceau qui n’apporte pas grand chose de plus une nouvelle fois. Misery Loves Company va rester dans la même idée : un refrain qui rentre rapidement en tête mais un instrumental plat et discret au moment du chant, des choses répétitifs et qui manque cruellement d’énergie et d’envie. On s’approche de la fin et du réveil du groupe. C’est avec Fame que l’on retrouve un chant s’approchant dangereusement d’un scream et que l’énergie, l’identité du groupe va exploser. Même si on reste sur quelque chose d’assez soft, comparé au passé musical du groupe, c’est un morceau de ce style que j’attendais : une vraie dynamique et un refrain planant. C’est avec The Grey que l’on retrouve le AA qu’on connait, ça envoie et ça nous propose un très bon titre où chacun semble donner au maximum. Les répétitions à gogo sont loin dernière nous, c’est profond et ce titre semble presque faire tâche dans cet album.

Asking Alexandria ne m’avait pas totalement convaincue avec leur album précédent (Like A House On Fire ; 2020) et celui-ci ne me plait pas du tout. Il s’ouvre et se ferme sur deux titres géniaux mais le reste semble creux, terriblement répétitif et plat. Chaque chanson se ressemblent et n’apportent pas grand chose de plus. Mention spéciale à Find Myself qui se démarque un peu.

Tracklist :

Intro
Alone Again
Faded Out
Never Gonna Learn
If I Could Erase
Find Myself
You’va Made It This Far
See What’s On The Inside
Misery Loves Company
Fame
The Grey

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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