Le troisième album de Yungblud intitulé sobrement Yungblud sortira ce vendredi via Geffen Records.
The Funeral est le premier titre à avoir été dévoilé et quel titre! Une vibe très 70’s qu’on pourrait littéralement comparer à un titre de Billy Idol est fort présente au niveau de l’instrumental, au niveau vocal sur les couplets le timbre de voix de Dom est plus grave avant qu’elle ne paraisse plus enjouée sur le refrain, le parfait contraste entre les paroles plus négatives et celles plus « optimistes » du refrain. On passe à Tissues (sortie mardi mais interprété lors des showcases à Paris vendredi 26 août), le morceau paraît toujours très enjoué (toujours avec une touche 70’s dans l’instrumental mais qu’on pourrait plus apparenter à The Cure) mais évoque néanmoins la peur de l’abandon et le fait que tout le monde veulent être aimé. Arrive Memories en duo avec WILLOW et autre single, le refrain est vraiment entêtant et promet de bons moments en live quand au featuring en lieu même, Willow et Dom sont tout les deux des artistes atypiques qui refusent les étiquettes et le mariage de leurs deux voix est particulièrement réussi sur ce banger très Rock, le morceau évoque les souvenirs douloureux et le fait de les transformer en leçons, le chanteur a d’ailleurs parlé de cette chanson comme ceci : « je veux que les gens crient cette chanson et qu’elle soit cathartique. Il s’agit de se rassembler et d’évacuer la douleur, de la transformer en énergie positive et de partager le fardeau des uns avec les autres. »
Le rythme est un peu ralenti avec Cruel Kids sur lequel Dom chante sur l’individualité et qu’il ne souhaite « ni aimer ni faire les mêmes choses que les enfants cruels » même si le morceau possède quelques passages énergiques et qu’il est déjà très bien accueilli en live (oui promis je vous parle des showcases à Paris plus tard). Les morceaux sont courts et s’enchaînent très bien comme Mad et I Cry sonnent plus Pop même si sur I Cry on peut noter une forte utilisation d’Auto-Tune comme si c’était un instrument d’ailleurs mais le morceau est vraiment très sympa avec toutes les distorsions présentes!
Arrive Sweet Heroine soit mon gros coup de coeur de ce nouvel album joué également lors des showcases à Paris dans une version acoustique absolument magnifique, la version studio de l’album ne lui rend pas spécialement hommage même si le morceau reste Emo à 100% (et cette voix, une vraie pépite). Don’t Go sonne comme un morceau particulièrement positif très Pop-Rock, une bouffé d’air frais. Don’t Feel Like Feeling Sad Today retourne sur une base très Rock Vintage qui rend très bien mais le morceau est un brin trop court à mon goût (moins de 2 minutes quand même). Die For A Night est aussi un très court interlude acoustique très simple en guitare/voix et là aussi l’émotion est très présente et des fois il n’y a pas besoin de plus. L’album se finit avec The Boy In The Black Dress où le chanteur évoque la masculinité toxique (« Masculinity seems to hurt a lot / The first time that you feel it in your jaw« ) et malheureusement ce n’est pas vraiment un morceau à retenir sur cet album sur lequel je déplore l’absence cruelle de The Emperor sortie en single il y’a peu.
Ce nouvel album de Yungblud n’est pas vraiment celui à retenir de la discographie de l’artiste même si certains morceaux sont vraiment très bons, d’autres paraissent vraiment inutiles voir clairement oubliables même si à n’en pas douter tout prendra sens en live (notamment Cruel Kids ou encore Sweet Heroine). A revoir en live sans modération aucune (mais peut-être à oublier en studio, Dom est vraiment un artiste de scène!).
Tracklist :
The Funeral
Tissues
Memories feat WILLOW
CRUEL KIDS
Mad
I CRY
SWEET HEROINE
Sex Not Violence
Don’t Go
Don’t Feel Like Feeling Sad Today
Die for a Night
The Boy in the Black Dress
