[ENGLISH VERSION BELOW] Le troisième album du groupe australien To The Grave est disponible depuis le 30 août via Unique Leader Records. Les australiens se sont fait un nom avec leur Deathcore et le fait qu’ils mettent en avant certains combats (et en donnant également une voix à ceux qui n’en ont pas à savoir les animaux) après le succès retentissant de Director’s Cuts, que nous a réservé le groupe pour ce nouvel opus?
Ce nouvel album s’ouvre avec Set Yourself On Fire (In Public) frappe d’entrée de jeu avec les vocalises de Dane Evans qui passe du guttural à un scream plus « Metalcore » voir à des grognements proches de ceux d’un animal qu’on conduit à l’abattoir. Le batteur Rangi Barnes n’est pas en reste et distribue les blast comme certains distribueraient les calottes dans un pit. Ce nouvel album commence fort et ce n’est pas avec le morceau suivant DxE Or Die qu’il va perdre en puissance bien au contraire! Le vocaliste va cracher sa rage brute avec un appel au pit « To The Grave, Motherfuckers » et une influence proche du Death Metal, To The Grave propose un nouvel hymne et un morceau extrêmement fort! Poursuivant sur les thèmes de la justice et de l’inégalité, Body For A Body accueille Connor Dickson (No Life) et Siantelle Johns (Identity Error) qui apportent un nouveau souffle à l’ensemble, les trois vocalistes proposent chacun quelque chose de très différent mais l’ensemble est vraiment intéressant parfois avec un chant plus Hardcore voir plus Brutal Death avec l’incorporation de Pig-Squeal. Suit le single Burn Your Local Butcher littéralement Brûlez Vos Boucheries!, là encore les cris du chanteur sont particulièrement violents quand aux musiciens ils ne sont pas en reste et délivrent une performance qui accompagne parfaitement l’ambiance recherchée sur ce nouvel album. L’utilisation des bruits de fond sont aussi ce qui contribue à une composition réussie chez To The Grave, ici on entend par exemple le bruit d’un briquet et le crépitement d’un feu juste derrière avant Vegan Day Of Violence et son intro avec le bruit de mouches qui volent (sûrement au dessus de cadavres d’animaux en décomposition). Le morceau aborde une thématique semblable à celle des films « The Purge » : 24 heures pendant lesquelles le meurtre est justifié et est une validation des représailles contre la lâcheté (probablement un brûlot contre les carnistes). Dane Evans prouve encore que ses prouesses vocales ont bien évoluées depuis le premier album et est probablement la meilleure chose sur ce nouvel album.
La deuxième partie de Everyone’s A Murderer s’ouvre avec Gaschamber P.T. Un morceau plus sombre et court s’ouvrant avec des riffs de guitare isolée qui va accompagner des samples d’une voix. Un morceau qui rappelle les début du Deathcore, une approche assez Old-School donc qui ressemble à un hommage autant dans la thématique qu’on peut deviner rien qu’avec le titre du morceau qu’à un style musical trop démocratisé depuis quelques années (et qui perd probablement un peu de sa saveur depuis quelques temps). Le morceau est purement instrumental effectivement parfois trop en faire ne sert à rien et To The Grave l’a bien compris. Made In Aus met en valeur les parties du bassiste Matt Clark tandis que Evans continue à envoyer sa rage de la façon la plus brutale possible. Le groupe va s’aventure sur le terrain Hardcore avec Eight Four One Six sur lequel ils vont être rejoint par Sophie Wilcher activiste des droits des animaux qui va apporter un côté plus doux voir presque pur au morceau. Les chuchotements de Sophie vont parfois se coupler aux cris plus habités de Dane pour apporter une nouvelle profondeur au morceau. L’album se termine avec Dead Wrong sur lequel apparaît Micheal Kearney (Empty Cages et 10 To The Chest) pour un morceau qui ressemble littéralement à un affrontement entre les deux vocalistes.
Avec ce nouvel album, To The Grave continue à asseoir sa réputation sur la scène Deathcore avec sa rage mais aussi ses convictions fièrement assumées et affichées et en s’entourant de collaborateurs de qualité, cet album deviendra probablement le préféré de la fan-base. En attendant malgré un mixage probablement un peu trop propre pour ce genre musical, on est quand même conquis!
Tracklist :
1. Set Yourself On Fire (In Public)
2. DxE Or Die
3. A Body For A Body ft. Connor Dickson & Siantelle Johns
4. Burn Your Local Butcher
5. Vegan Day Of Violence
6. Gaschamber P.T.
7. Made In Aus
8. Eight Four One Six ft. Sophie Wilcher
9. Terrormilitary
10. Dead Wrong ft. Michael Kearney
[ENGLISH VERSION] Australian band To The Grave‘s third album has been available since August 30 via Unique Leader Records. The Aussies have made a name for themselves with their deathcore and the fact that they highlight certain struggles (and also give a voice to those who don’t have one, namely animals) following the resounding success of Director’s Cuts, so what have the band got in store for us on this new opus?
The new album opens with Set Yourself On Fire (In Public), which immediately strikes with the vocals of Dane Evans, who goes from guttural to a more metalcore scream, and even to grunts akin to those of an animal being led to the slaughterhouse. Drummer Rangi Barnes is not to be outdone, handing out blasts like some would hand out skullcaps in a pit. This new album gets off to a strong start, and the next track, DxE Or Die, does nothing to diminish its power – quite the contrary! The vocalist spits out his raw rage with a pit call “To The Grave, Motherfuckers” with a Death Metal influence, To The Grave offers a new anthem and an extremely strong track! Continuing on the themes of justice and inequality, Body For A Body welcomes Connor Dickson (No Life) and Siantelle Johns (Identity Error), who breathe new life into the ensemble. The three vocalists each offer something very different, but the whole is really interesting at times, with more Hardcore or even Brutal Death vocals with the incorporation of Pig-Squeal. This is followed by the single Burn Your Local Butcher, on which the singer’s screams are particularly violent, while the musicians deliver a performance that perfectly matches the ambience sought on this new album. To The Grave‘s use of background noises is also part of the compositional success of the album, with the sound of a lighter and the crackle of a fire just behind before Vegan Day Of Violence and its intro with the sound of flies flying (surely over decomposing animal corpses). The track tackles a theme similar to that of the films “The Purge”: 24 hours during which murder is justified and is a validation of retaliation against cowardice (probably a slam against carnists). Dane Evans proves once again that his vocal prowess has come a long way since the first album, and is probably the best thing about this new album.
The second half of Everyone’s A Murderer opens with Gaschamber P.T. A darker, shorter track opening with isolated guitar riffs that accompany vocal samples. A track reminiscent of the early days of deathcore, it’s a rather old-school approach that seems to pay homage to a musical style that’s been overly democratized in recent years (and which has probably lost some of its flavor in recent years), as much in terms of the theme that can be guessed from the title alone. The track is purely instrumental, but sometimes overdoing it doesn’t help, and To The Grave understands this. Made In Aus showcases bassist Matt Clark‘s parts, while Evans continues to unleash his rage in the most brutal way possible. The band venture into hardcore territory with Eight Four One Six, on which they are joined by animal rights activist Sophie Wilcher, who brings a softer, almost pure edge to the track. Sophie‘s whispers are sometimes coupled with Dane‘s more inhabited cries to bring a new depth to the track. The album closes with Dead Wrong, featuring Micheal Kearney (Empty Cages and 10 To The Chest), for a track which literally sounds like a clash between the two vocalists.
With this new album, To The Grave continue to establish their reputation on the Deathcore scene with their rage but also their proudly assumed and displayed convictions, and by surrounding themselves with quality collaborators, this album will probably become a fan-base favorite. In the meantime, despite a mix that’s probably a little too clean for this musical genre, we’re won over!