Les français de Theraphosa nous présentent leur premier album « Transcendance » sorti en cette fin avril via Season Of Mist. C’est parti pour une totale découverte, ne connaissant pas le groupe avant l’écoute.
« Stigmata of the Purest Pain » commence l’album avec des guitare puissantes et un rythme saccadé qui amènent vers une voix hurlée assez impressionnante. . Le refrain arrive en voix claire et montre que les deux types de voix sont maîtrisés.
Le premier solo de guitare de cet album arrive et on sent que les membres du groupe en ont sous le pied.
On enchaîne avec « The Curse of Chronos« . Le morceau la part belle au chant clair. Le rythme est plus lent que sur le premier titre mais on sent une véritable ambiance s’installer. Plus on avance plus on entre dans le monde de Theraphosa. La basse se fait plus pressante en milieu de morceau et revient sur l’outro. Un morceau efficace qui donne envie d’aller écouter la suite.
L’intro de « Mother Night » nous envoie dans un monde sombre. La guitare arrive et renforce cette ambiance. On voit vraiment le côté Prog métal du groupe avec ce titre. Les 8 minutes passent toutes seules et l’arrivée du chant hurlé apporte une nouvelle puissance avant un build up vers un nouvelle démonstration de guitare.
« Dies Irae » confirme le talent de Martin à la batterie. Les rythmes sont variés et tous parfaitement amenés. L’ensemble s’accorde parfaitement. Vincent et Matthieu font également des merveilles à la guitare et à la basse. Le morceau beaucoup plus court que le précédent ne perd en aucun cas en intensité et nous fait arriver doucement au milieu de cet album.
« Obsession » démarre en trombe avec des jolis polyrythmes. Le morceau est puissant et continue de prouver que le groupe sait composer des morceaux efficaces des la première écoute. Petit point technique: le niveau parfait du mixage et de l’enregistrement illustre le travail parfait de Francis Caste au Studio Sainte Marthe.
L’intro de « The Morning Star » dénote avec le morceau précédent, plus calme. Les ambiances de ce titre sont toujours aussi sombres et on entre encore une fois parfaitement dans l’univers du groupe. Le refrain très efficace rentre instantanément en tête. Une vraie réussite !
Des choeurs classiques viennent appuyer l’intro de « Attrition » et autant dire que le tout est parfaitement géré. Encore une fois la composition transporte directement. Les parties de guitare sont appuyées d’une main de maître par la batterie et la basse et le tout donne une vraie atmosphère à ce morceau qui nous fait déjà approcher de la fin de cet album.
On termine avec « The Legacy Of Arachne » qui commence avec des choeurs et des orchestrations. Puis une montée en puissance nous annonce l’arrivée des autres instruments. Un morceau prog symphonique instrumental pour clôturer cet album, autant dire que la surprise est de taille. Les choeurs viennent appuyer les instruments pour un plaisir auditif total.
Ce premier album de Theraphosa est pour moi une véritable réussite qui augure de belles choses pour la suite. L’univers est posé avec brio et je n’ai qu’une hâte decouvrir le groupe en live ! Un album qui continuera de tourner longtemps.
On comprend vite pourquoi ils ont tapé dans l’œil de Jan Rechberger, le batteur de Amorphis.
Tracklist
1: Stigmata of the Purest Pain
2: The Curse of Chronos
3: Mother Night
4: Dies Irae
5: Obsession
6: The Morning Star
7: Attrition
8: The Legacy Of Arachne