Predatory Void : Seven Keys To The Discomfort Of Being

Le premier album du groupe belge, Predatory Void , est sorti il y’a quelques jours via Century Media Records. Predatory Void est rattaché au collectif belge Church Of Ra où on peut retrouver Amenra, Oathbreaker ou encore Wiegedood, Lennart Bossu (guitariste de Amenra et Oathbreaker) est donc l’initiateur de ce nouveau projet où on peut retrouver des musiciens venant d’univers divers et variés qui vont du Black Metal au Grindcore.

C’est donc Grovel qui va ouvrir ce premier album et va proposer quelque chose de bien éloigné d’Amenra, un rythme effréné et les hurlements déchirants de Lina R, c’est violent, sombre et froid comme l’atteste le passage plus Doom sur lequel la chanteuse délivre un chant clair très pur qui me fait presque penser à Chelsea Wolfe avant de repartir de plus belle pour conclure le morceau. *(struggling..) et son intro à glacer le sang vont nous maintenir la tête sous l’eau encore une fois mais un passage plus calme en chant clair avec une atmosphère plus planante va permettre de calmer le jeu. Le contraste entre la rage viscérale et les parties plus calmes est saisisant et permet au groupe d’exploiter les deux parties de leur univers musical de la meilleure façon. Endless Return To The Kingdom Of Sleep commence de façon plus lancinante mais revient vite sur quelque chose de plus sauvage avec du Blast et des hurlements furieux. Les Graines de La Frustration (Seeds Of Frustration) vont nous offrir un moment de pure beauté où la voix de la chanteuse est vraiment toute douce même si l’ambiance du morceau très inquiétante laisse à penser que c’est juste un peu de calme avant une nouvelle tempête.

Et effectivement The Well Within revient à quelque chose de plus intense, de plus fort, qui ira encore une fois chercher dans les recoins (émotions/traumas/…) sombres de ceux qui écouteront ces 7 morceaux. Funerary Vision vient conclure ce premier opus avec ses presque 10 minutes va finir de nous engloutir complètement avec un côté très « Prog » et tout en continuant à exploiter le contraste de Predatory Void qui ferait presque penser par moments au projet de Converge avec Chelsea Wolfe : Bloodmoon.

Seven Keys To The Discomfort Of Being est un album qui propose une expérience autant immersive qu’émotionnelle. N’hésitez pas à vous plonger dans cette merveille de belle violence et à laisser vos émotions les plus noires vous envahir, Predatory Void vous y encouragera grandement avec ce premier opus qu’ils joueront en intégralité au Roadburn Festival.

Tracklist :

01. Grovel
02. *(struggling..)
03. Endless Return to the Kingdom of Sleep
04. Seeds of Frustration
05. The Well Within
06. Shedding Weathered Skin
07. Funerary Vision

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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