Olden World Limit est de retour avec son troisième album : Le chant des abysses, qui fait suite à Olden World Limit (2017) et à Eclipse (2021). Ce tout nouvel opus est disponible depuis le 28 février sur les plateformes de streaming.
L’album débute avec Brûler vif et son introduction qui nous met directement dans le bain directement. L’ensemble est dynamique et nous donne (déjà) envie de sauter dans tous les sens. Le chant vient un peu calmer les choses mais les instruments semblent bouillir en fond. On nous surprend avec des passages plus calmes où la basse est mise en avant et un refrain plus doux et envoûtant. On alterne entre deux univers et l’ensemble crée une belle profondeur, alternant avec des passages plus énervés. Forger le fer à un côté très Team Nowhere que je ne peux qu’apprécier. Le tout est dynamique et rentre dedans, avec un chant différent du premier titre. Ce dernier apporte énormément de choses, dont une belle profondeur. Un riff récurrent apporte une touche d’énergie incroyable et apporte une certaine agressivité. On joue sur deux chants différents et cela crée quelque chose d’intéressant et de répondant. Ce titre se différencie des autres et apporte une nouvelle touche vraiment sympa ! Dès les premières secondes de Chacun son périmètre, on nous prépare à une vraie bagarre. Les choses montent, le chant vient renforcer la violence et la rapidité, qui pose les bases de ce titre. Le chant clair vient calmer les choses et donne une certaine profondeur, tout en prenant son temps. Mais ce moment est de courte durée, repartant sur quelque chose de rapide aux instruments endiablés. Le titre s’enfonce toujours plus dans la brutalité puis nous surprend, en terminant tout en douceur.
“Qui sera là pour nous empêcher de tomber ?
Qui sera là pour nous enterrer si jamais je m’en vais ?”
Le temps de voir ouvre sur un solo de guitare, doux et prenant. Les autres instruments prennent peu à peu plus de place, ainsi que le chant qui accapare l’attention. On a le sentiment de se retrouver à l’intérieur d’une bulle et cela nous apporte un certain réconfort. Mais arrive la seconde partie où l’ambiance change radicalement, partant sur un chant en anglais plus agressif et surprenant, créant un beau contraste. L’envie nous manque débute avec une instrumentalité dynamique et une batterie qui donne le ton. Les choses vont s’accélérer et le chant va donner le sentiment d’être plus haché mais aussi plus captivant et avec quelques intonations qui m’ont directement fait penser à Pleymo. Le chant se démarque vraiment ici, alternant entre moment aérien et d’autres plus sombres et violents, appuyé par de nombreux scream. L’instrumentalité nous réserve une explosion de note, jusqu’à nous transporter vers une fin plus lourde et sombre. L’introduction de Combat perdu est forte et rentre dedans. Le chant vient changer quelque peu l’ambiance et j’aime beaucoup l’instrumentalité. On découvre de belles profondeurs et on est agréablement surpris par le chant clair lors du refrain créant quelque chose d’intimiste et qui entre en tête rapidement. Ce titre oscille entre deux ambiances différentes et j’aime beaucoup la façon de le construire et de passer de l’une à l’autre.
Une personne de trop nous offre un changement radical, avec une ambiance rentre dedans qui sera du plus bel effet en live. L’instrumentalité est forte et dynamique, renforcée par le chant. Le refrain, plus calme, entre en tête et on se prend facilement au jeu. La palette vocale est vraiment mise en avant et apporte un vrai plus à l’ensemble. L’introduction de Nouveaux héros est marquante. Les chants se mélangent, des scream apparaissent et le tout découle d’énergie. On change rapidement d’ambiance, avec quelque chose de plus calme mais cela est de courte durée. Les chants viennent s’entremêler et créer quelque chose de plus complexe. Le refrain vient se démarquer à son tour étant plus percutant. Un changement d’ambiance s’opère vers le milieu, nous conduisant vers quelque chose de plus lent, lourd et presque sombre. Faire ses preuves à une introduction plus douce où on prend son temps. Les instruments s’ajoutent petit à petit et le chant vient apporter une légère accélération. Le refrain est aérien et nous permet de souffler une dernière fois, avant de repartir sur quelque chose de plus rapide. J’aime beaucoup les différentes ambiances qui se créent ici et comment la guitare se fait une belle place en accompagnant le chant.
Entracte nous surprend car c’est un extrait de conversation. Court, décalé et jouant sur l’humour, c’est une belle passerelle pour introduire le morceau suivant. O.V.N.I. apporte une énergie contagieuse, ponctuée de quelques sonorités apportant un petit quelque chose en plus. Le chant semble un peu déstructuré et colle parfaitement à l’ambiance. Ici, on vient mélanger les genres, les rythmes et pleins de petites choses qui rendent le titre complet et qui surprennent. Le refrain vient calmer les choses et clôture le morceau tout en douceur. Avant la fin met en avant la basse, notamment durant l’introduction. Le chant reste calme mais est percutant. Les instruments s’affirment et nous conduisent ) un refrain captivant. Le titre évolue tout du long et cette dernière écoute, juste avant la fin, nous permet de clôturer parfaitement un troisième album incroyable.
J’avais hâte de retrouver Olden World Limit sur un nouvel album et, une nouvelle fois, je ne suis pas déçue. Le groupe continue de s’affirmer, de tester de nouvelles choses et cela fonctionne parfaitement. Un album que j’ai hâte de découvrir en live !
Tracklist :
Brûler vif
Forger le fer
Chacun son périmètre
Le temps de voir
L’envie nous manque
Combat perdu
Une personne de trop
Nouveaux héros
Faire ses preuves
Entracte
O.V.N.I.
Avant la fin