L’équipe est dorénavant au complet pour les trois prochains jours du Festival et la journée du vendredi a été particulièrement riche! C’est parti pour le début de la programmation métal par Victor, Mary et Marye.
Aephanemer (Dave Mustage – 12h45)
Victor : Pour commencer la deuxième journée du festival, les toulousains d’Aephanemer montent sur scène devant une Dave Mustage très bien remplie. Ils proposent pendant quarante minutes un symphonic death mélo de très haute volée…. Marion alterne entre chant hurlé et chant lyrique sans effort. Lucie (basse) à un sourire radieux tout comme tout le reste de la formation. Aephanemer a frappé fort d’entrée de jeu et clairement on a hâte de les retrouver au plus vite en tournée en salles.
Frontierer (Suppositor – 13h35)
Marye : Vous vouliez de l’énervé en ce début de journée ? C’est sur la Suppositor qu’il fallait aller ! Les Ecossais nous ont présenté un hardcore efficace. Le scream de Chad Kapper se combine à la perfection avec les guitares légèrement saturés et leurs sons distordus.
Victor : Direction la Supositor pour découvrir Frontierer en live! Et ben je peux vous dire que je ne suis pas déçu! C’est puissant comme il faut et le côté in your face des morceaux est d’une efficacité redoutable. Le public se lance déjà dans des pits endiablés qui ne cesseront qu’une fois le groupe sortit de scène. Les écossais m’ont fait forte impression et je n’hésiterais pas à les revoir lors d’une prochaine tournée française.
Maïeutiste (Dave Mustage – 14h20)
Victor : Malgré un début de set un peu chaotique (le chant était inaudible à cause d’un micro mal réglé), les français de Maïeutiste arrivent à accrocher le public de la Dave avec leur black métal teinté d’influences jazz. J’avais hâte de les voir après avoir poncé leur dernier album en date et les quelques morceaux que j’ai pu entendre avant une petite pause déjeuner m’ont séduit. Je retournerais sans aucun doute les voir dès que possible.
Sublime Cadaveric Decomposition (Suppositor – 15h10)
Mary : Des années que j’attendais de voir Sublime Cadaveric Decomposition sur scène et absolument aucune déception (sauf la pluie) mais même ça, paraît bien secondaire! Le public est quand même bien présent pour se délecter des riffs bien gras du groupe et du growl très efficace de Seb.
The Shamisenists (Dave Mustage – 15h55)
Victor : Autant dire que j’étais intrigué par ce groupe en arrivant au festival. Et force est de constater que mes attentes ont été plus que dépassées. Les deux japonais maîtrisent leur shamisen à la perfection et le batteur marque le rythme d’une main de maître. Le trio nippon a réussi son pari et beaucoup de festivaliers quittent la Dave Mustage surpris par un set de grande qualité mélangeant rock et musique traditionnelle.
Marye : Jake débarque sur la scène, sourire immense sur le visage, avec un tenugui à l’effigie du logo du groupe. Le groupe qui se qualifiait auparavant de groupe de rock alternatif, nous ont prouvés qu’ils étaient bien plus que ca ! Leur style est unique, étonnant, fonctionne à merveille et au vue de la file interminable de spectateur qui sont allés les voir pendant leur dédicace plus tard dans l’après midi, ils ont réussi à convaincre le public.
Seth (Suppositor – 16h45)
Victor : Direction la Supositor pour un des sets que j’attends le plus du festival. Bluffé par La Morsure du Christ, dernier album en date de la formation, j’attendais beaucoup le set de Seth. Et à part quelques petits soucis sonores, absolument pas de leur fait, je suis ravi d’avoir pu les voir. Le spectacle est total et Saint Vincent est absolument magistral au chant. Je n’hésiterai pas une seconde à aller les voir lors de leur prochain passage dans le nord de la France.
Naheulband (Bruce Dickinscène – 17h35)
Victor : Grand fan de l’univers des Terres de Fangh, il fallait que je passe une tête au concert du Naheulband. Et clairement l’ambiance devant la nouvelle scène du festival était bien là. Tout le monde reprend les morceaux en chœur, rigole, bref un moment de partage comme on les aime. Le set se termine par “Mon Ancêtre Gurdil” que je n’avais pas écouté depuis longtemps et qui est toujours bien ancré dans ma mémoire. Un plaisir que je referai à Lille en décembre mais cette fois-ci pour le set complet!
The Great Old Ones (Dave Mustage – 17h35)
Mary : Pendant que certains vont festoyer gaiement sur le Naheulband, je me rends revoir The Great Old Ones sur la Dave Mustage. Le groupe a été ajouté dans les derniers jours avant le festival sur l’affiche au grand bonheur de plusieurs d’entre nous! Le Post-Black Lovecraftien des Bordelais fait toujours son petit effet en live et on aura même réussi à convaincre certains de nous rejoindre pour apprécier le concert (coucou Matthieu).
Skald (Bruce Dickinscène – 19h25)
Victor : Après avoir longuement attendu de pouvoir découvrir Skald en live, je suis enfin récompensé de ma patience. Avec un line-up nouveau, le groupe de musique traditionnelle est un de mes coups de cœur de cette première journée. Les musiciens semblent ravis de l’ambiance qui règne au pied de la Bruce Dickinscène. Chaos Heidi montre toute sa puissance au chant et chaque titre est un pur plaisir pour les oreilles. Le public ne s’y trompe pas et applaudit chaleureusement le groupe. Hâte de les revoir en octobre lors de leur passage à Lille!
Marye : L’entrée sur scène du groupe sur « Rún » nous plonge instantanément dans l’univers Viking du groupe. Nous aurons un set de chants décrivant les légendes des peuples du nord, et leurs dieux. Les frappes sur les tambours sont si puissants qu’ils nous transpercent et nous voilà parti pour un voyage lointain. Ce concert est en dehors du temps et l’on aurait préféré qu’il dure plus longtemps.
The Ocean (Massey Ferguscène – 20h25)
Victor : Quel bonheur de revoir The Ocean, après trois ans. Le groupe peut enfin nous présenter son dernier album en live, et les morceaux de celui-ci prennent une dimension nouvelle sous la Massey. Loïc (chant) est dans une forme olympique et n’hésite pas à aller au plus près du public. La prestation des musiciens est absolument mémorable et le set file à une vitesse folle. Après quasi une heure de set le groupe nous laisse sur l’incroyable “Jurassic | Cretaceous” qui finit de mettre tout le monde d’accord. La formation allemande continue de prouver, avec ce concert, sa position au sommet du post métal.
Noctem (Suppositor – 20h25)
Mary : Une petite découverte pour moi ce soir avec Noctem, groupe de Black/Death espagnol! Et c’est complètement dingue, Beleth (chant) semble sonder les âmes des présents avec ses lentilles tout en n’oubliant ses hurlements qui retournent les tripes. Le groupe est très énergique malgré le peu de monde présent. A revoir le plus rapidement possible pour ma part !
Tarja (Bruce Dickinscène – 21h20)
Victor : Il est l’heure d’aller voir la reine du métal symphonique. Dix ans se sont passés depuis que je l’ai vue à Paris. Après quelques morceaux de ses derniers albums en date, elle prouve que sa voix n’a pas pris une ride. Tarja remercie d’ailleurs le public français de la suivre depuis ses débuts. On peut presque s’étonner de la voir sur une scène aussi petite mais qu’importe. Le set est d’excellente facture et le public n’hésitera pas à reprendre “Over The Hills And Far Away” et d’autres titres cultes de sa discographie en chœur. Ce concert m’a fait replonger plusieurs années en arrière avec le sentiment de n’avoir rien manqué de la carrière de notre chanteuse finlandaise préférée.
Leprous (Massey Ferguscène – 22h20)
Victor : Autant vous dire que j’attendais ce concert de pied ferme, pour plusieurs raisons. La première étant que j’étais impatient de découvrir en live les morceaux de Aphelion. La seconde étant que Marye découvrait le groupe dont je lui ai tant parlé et dont j’ai passé les albums maintes et maintes fois. Et que dire à part que les norvégiens ont donné une leçon au public de la Massey! Tout était parfait, de la setlist aux jeux de lumière. Et que dire de la prestation stratosphérique du groupe et en particulier de Einar (chant) et de Baard (batterie). Leprous ne déçoivent jamais et ce concert a confirmé ce sentiment. Foncez les voir dès que possible vous aller en prendre plein la vue! PS: Énorme coup de coeur pour la version live de “Nighttime Disguise” et les screams de Einar
Devourment (Suppositor – 22h20)
Mary : Evidemment que serait ce festival sans le set de Devourment? Est-ce que le terme « Vrai Boucherie » en live vous parle car Devourment c’est littéralement ça, le chant est archi gras et inhumain et les mosh-part sont dévastatrices! Personnellement, je ne serais pas contre les revoir en salle n’ayant que peu profité du set ce soir.
Powerwolf (Dave Mustage – 23h15 )
Victor : Pour terminer la journée (et oui la journée commence à être longue) je me rends au concert de Powerwolf. La Dave est pleine pour le show des Allemands. Attila s’exprimera quasi intégralement en Français entre les morceaux et nous fait même le plaisir de chanter “Bête Du Gévaudan” dans un français parfait! Le show est total avec un stage design magnifique. Powerwolf montrent encore une fois qu’ils sont un des plus gros groupes actuels dans leur style. Les classiques s’enchaînent et le set file à une vitesse folle. Comprenant les critiques qui peuvent leur être faites parfois, je continuerais à dire que leurs concerts sont parmi les plus agréables en termes d’ambiance générale. Une belle manière de clôturer cette deuxième journée. De ma tente j’écoute le concert de Céleste en me disant que ça n’est que partie remise. Il reste encore deux jours de festival et le sommeil est primordial dans ce cas là!
CELESTE (Massey Ferguscène – 0h20)
Mary : Une grande première pour moi avec ce dernier set de la journée qu’est CELESTE? Et comment dire c’était juste…INCROYABLE! Les morceaux prennent vie instantanément en live et malgré le peu de mise en scène, rien n’altère la beauté des morceaux, le groupe délivre une énergie folle le tout éclairé seulement de leurs lampes frontales rouges et de quelques rares moments lumineux sur scène. Un calvaire pour les photographes comme moi mais un bonheur à écouter (et franchement des fois les photos dans un cas comme ça, c’est littéralement bien secondaire).
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