Monuments – In Statis

Monuments revient pour son quatrième album : In Statis et le premier album avec leur nouveau chanteur, Andy Cizek. La particularité de cet album vient de l’apport du compositeur Mick Gordon, qui a su apporter de nouvelles idées créatives et autres paysages sonores créant un tournant pour le groupe. Disponible dès le 15 avril via Century Media.

In Statis s’ouvre sur No One Will Teach You, qui offre le premier featuring avec Neema Askari (un des anciens frontman de Monuments). L’introduction est très étrange mais on est vite remis sur le bon chemin grâce aux scream violents et brut comme on aime d’Andy. Ce titre ouvre très bien l’album en nous montrant une palette de ce que sait faire le groupe. Le chant clair est totalement envoûtant et nous offre quelques secondes de répit. On enchaîne avec la frénésie de Mike à la batterie et le coup d’envoi de John sur Lavos. Le refrain est l’élément qui va redonner de l’énergie et du pep’s à l’ensemble, même s’il est loin d’en manquer. On se situe pile à la limite de la brutalité, notamment avec des parties instrumentales envoûtantes. C’est au tour de Cardinal Red qui commence fort avec un bon scream rentre dedans avant de partir sur un chant clair et beaucoup plus planant, qui me captive à chaque écoute. On pousse toujours plus loin, le rythme change plus d’une fois, on découvre la présence d’un choeur qui va renforcer le chant clair et cela nous conduit à une fin tout en douceur.

« You called me fiction, dismissive, failed to listen. Now I will show you that I am real
More than affliction, this is a crucifixion of everything you hold dear
Now rot away, in the midst of an endless night
We are the dark. There’s no escape »

Opiate va se différencier avec une introduction aux influences orientales et où, la guitare va parfaitement s’y glisser. On enchaîne avec des sons électro et un instrumental lourd et très djent. Alors que la batterie tabasse toujours, on met un peu plus en avant la basse. On nous pousse dans nos retranchements avec une violence qui ne s’arrête pratiquement jamais. C’est une nouvelle fois le refrain, en chant clair et accompagné de ce choeur très oriental, qui vient ralentir quelque peu la chose. Collapse est l’un des titres que j’avais repéré dès la première écoute durant l’un des lives Twitch du groupe. On entre directement dans quelque chose de brut, avec toute une série de scream et l’intrusmental rapide qui suis. On trouve plus de passages calmes mais c’est de courte durée et cela accentue encore plus la violence du morceau.  La fin nous met en avant un petit riff bien sympathique et nous offre une belle conclusion à ce titre explosif. Avec Arch Essence, Monuments nous propose son second featuring. Ici, c’est Spencer Sotelo (chanteur de Periphery), qui était déjà venu dans un précédent album (Gnosis, 2012) qui est invité. On reprend ici les meilleurs éléments du groupe et on les assemble. La voix de Spencer s’adapte parfaitement avec la patte de Monuments et nous offre un titre remarquable et mémorable.

False Providence est l’un des titres promotionnels mais aussi un de ceux que j’ai le plus écouté en boucle ces derniers temps. J’ai été totalement captivée dès la première écoute. Mick Gordon est décrit comme l’un des membres à part entière sur cet album et c’est sur ce morceau que l’on ressent le plus son influence, élevant à un rang très haut False Providence. Le refrain est hyptonisant et donne envie d’y retourner encore et encore. On continue avec Makeshift Harmony qui a un magnifique artwork. On part sur un aspect légèrement différent ici, tout en gardant les éléments propres au groupe. Le changement vient surtout du chant d’Andy et ses sonorités presque pop durant les chants clairs, changeant mais cela sonne vraiment bien. On ressent le côté très technique de ce titre mais l’ensemble est allégé par le chant et semble accessible à tous. The Cimmerian à la lourde tâche de clôturer ce très bon album. Il s’agit du morceau le plus long (8 minutes) que l’on ne voit pas passer. On est totalement transporter, captiver, par ce titre dynamique et qui propose une instrumentalité à tomber, notamment du côté de la guitare.

Un album que j’ai fortement apprécié dans sa globalité, même si quelques titres se hissent en haut de mon top, comme Collapse, False Providence ou encore Cardinal Red. Le groupe revient pour une série de concerts en Angleterre ainsi que pour quelques concerts en Europe, me donnant l’occasion de me faire une idée live de ce nouvel album.

 

Tracklist : 

No One Will Teach You
Lavos
Cardinal Red
Opiate
Collapse
Arch Essence
Somnus
False Providence
Makeshift Harmony
The Cimmerian

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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