C’est pas tous les jours que la péniche du Petit Bain accueillait un lauréat des Grammy et un membre du Rock’n’roll Hall of Fame (C’est peut être même la première fois ?), mais en ce soir de mai, la capitale accueillait bel et bien Marky Ramone, l’ex-batteur des Ramones, qui a officié dans le groupe de 1978 à 1983 puis de 1987 à 1996, jusqu’à la fin du groupe, ce qui fait de lui le batteur des Ramones à la plus grande longévité dans le groupe.
Depuis plusieurs années, Marky nous propose de nous replonger dans l’univers des Ramones avec son groupe intitulé Marky Ramone’s Blitzkrieg. Pas de première partie et le show démarre donc tambour battant avec Do You Wanna Dance?. La réponse à cette question est oui : on comprend vite que le concert va suivre la recette qui a fait des Ramones un groupe si marquant en live, pour notre plus grand plaisir. Les morceaux s’enchaînent à la vitesse de l’éclair, les interactions avec le public sont réduites au minimum et on a de manière générale une approche assez minimaliste de la prestation scénique. Et c’est parfait car je souscris à 100% à cette formule, donc beaucoup de groupes actuels devraient s’inspirer. En 1h15, nous avons pu nous délecter de pas moins de 35 morceaux. En plus de cette abondance musicale, il faut souligner la performance de Marky de réaliser un show avec une telle intensité à 72 ans et on peut dire que le rythme des morceaux est assez élevé.
Marky peut également s’appuyer sur des musiciens qui rendent également hommage aux membres originaux du groupe, entre le bassiste qui se charge, comme Dee-Dee ou CJ par la suite, de donner le la avec ses « One two three four », du chanteur à la corpulence qui rappelle celle de Joey ou au guitariste qui adopte le même style de jeu downstroke de Johnny. Je ne dirai pas qu’on pourrait se croire à un vrai concert des Ramones mais en tout cas Marky Ramone’s Blitzkrieg rend parfaitement hommage à son ancien groupe. Les classiques du groupe sont passés en revue et se concentrent principalement sur les trois premiers albums du groupe. Ces morceaux, à l’image de Cretin Hop, Rockaway Beach ou Gimme Gimme Shock Treatment, en plus d’être des hymnes punk rock, étaient des morceaux clés des concerts des Ramones donc il est normal de les retrouver, même si il aurait pu être intéressant d’avoir quelques deep cuts issus de la longue discographie du groupe, ce qui n’était pas forcément le cas ce soir. Le show se termine sur le morceau le plus iconique du groupe et qui aura lancé la révolution punk rock dans l’univers musical : l’inévitable Blitzkrieg Bop.
Marky Ramone et ses acolytes nous ont replongé le temps d’une soirée dans l’univers scénique si particulier des Ramones en proposant un concert qui reprenait toutes les marques de fabrique du plus grand groupe de punk rock de l’histoire. L’ancien batteur du groupe, en proposant un show endiablé de 35 morceaux, entretient la flamme d’un style et d’un groupe qui ne pourra jamais vaciller.
Merci à Fantaxtik pour l’accréditation, au Petit Bain pour son accueil et merci à Estelle pour ses photos!
It’s not every day that the barge venue Petit Bain hosts a Grammy Award winner and a Rock & Roll Hall of Fame inductee (maybe even for the first time?), but on this May evening, the capital truly welcomed Marky Ramone, former drummer of the Ramones. He played with the band from 1978 to 1983, then again from 1987 until the group’s end in 1996, making him the longest-serving drummer in the Ramones’ history.
For several years now, Marky has been offering fans a chance to dive back into the Ramones’ universe with his band Marky Ramone’s Blitzkrieg. With no opening act, the show kicked off at full speed with Do You Wanna Dance? The answer was clearly yes: it quickly became obvious that the concert would follow the same formula that made the Ramones such a powerful live act—much to our delight. Songs flew by at lightning speed, interactions with the audience were kept to a minimum, and the overall approach was minimalistic. And it worked perfectly. I’m 100% on board with this formula—one that many current bands would do well to take inspiration from. In just 1 hour and 15 minutes, we got to enjoy no less than 35 songs. Beyond this musical abundance, it’s worth highlighting the impressive performance from Marky, who delivered a high-intensity show at the age of 72. The tempo was nothing short of relentless.
Marky is also backed by musicians who clearly aim to honor the original members of the band. The bassist, like Dee Dee and later CJ, leads the charge with his signature “One, two, three, four!” The singer’s build is reminiscent of Joey, and the guitarist adopts Johnny’s signature downstroke playing style. I wouldn’t say it felt like a real Ramones concert—but Marky Ramone’s Blitzkrieg definitely delivered a powerful tribute to his old band. The setlist covered the band’s biggest classics, mostly drawn from their first three albums. Tracks like Cretin Hop, Rockaway Beach, and Gimme Gimme Shock Treatment aren’t just punk rock anthems—they were also key songs in Ramones live shows, so it makes sense to hear them again here. Still, it might have been nice to hear a few deeper cuts from their extensive discography, which unfortunately didn’t happen this time. The show closed, fittingly, with the band’s most iconic track—the song that sparked the punk rock revolution: the inevitable Blitzkrieg Bop.
For one evening, Marky Ramone and his bandmates brought us back into the raw, electrifying world of the Ramones’ stage presence, delivering a show that carried all the hallmarks of the greatest punk rock band in history. With a blistering 35-song set, the former drummer keeps the flame alive for a band and a style that will never fade.