Landmvrks : The Darkest Place I’ve Ever Been

Depuis quelques années, le nom de Landmvrks est sur toutes les lèvres! En France (leur pays d’origine) comme à l’international, le groupe est littéralement…PARTOUT et ce n’est pas avec leur nouvel album The Darkest Place I’ve Ever Been qui sera disponible ce vendredi 25 avril via Arising Empire que les choses vont aller en s’arrangeant (pou notre plus grand plaisir…actuel).

L’album s’ouvre avec le titre éponyme, The Darkest Place I’ve Ever Been , c’est une guitare aux accents mélancoliques qui accompagne la voix claire de Florent Salfati qui va venir nous cueillir et délivrer une première dose d’émotions. Puis à 1 minute c’est l’explosion totale, on retrouve du scream et du chant rappé , Landmvrks 2025 promet déjà rien qu’avec un seul titre et parlons quelques secondes de la batterie, le taff de Kévin D’Agostino est juste dingue même si les autres membres du groupe ne sont bien évidemment pas en reste et si on peut revenir également quelques secondes sur le travail vocal de Flo, c’est purement et simplement très très efficace, il montre en un seul titre que sa palette vocale est très large! Les paroles de cet album semblent suivre un fil rouge et évoquent la santé mentale/la dépression ou encore les « monstres » dans nos têtes. Et c’est très logiquement avec le single Creature, joué en intro de concert depuis quelques temps , que l’album continue sur sa lancée. Sur un sample Hip-Hop, Flo rappe en français avant de revenir sur quelque chose de très Heavy et puissant apportant également quelques éléments plus Hardcore sur lesquels les danseurs placeront quelques 2-Step. Le vocaliste pose des screams quasiment démoniaques avant un refrain purement mélodique, le contraste est saisisant tout comme les émotions dégagées par ce titre.

A Line In The Dust est en feat avec Mat du groupe While She Sleeps avec un nouveau refrain construit comme un hymne et des couplets sur lesquelles on peut retrouver les deux voix. Celle de Mat est bien différente de celle de Florent mais les deux se complètent plutôt bien et nous donne presque envie d’entendre plus de Mat à l’occasion dans les morceaux de Sleeps. Et doit-on parler du Break? (NON, c’est pas vraiment inutile, on peine toujours à s’en remettre). On continue la valse des singles avec Blood Red, un morceau introspectif qui parlera à énormément de monde, sur un texte mixant le français et l’anglais on passe par tout les états (comme le morceau d’ailleurs) : la mélancolie, la tristesse profonde , la culpabilité ou encore le regret bref c’est sûrement le meilleur titre sur cet album au niveau des lyrics, du chant ou encore de l’instrumental. Blood Red, c’est beau, puissant mais c’est aussi un morceau déchirant (« J’ai jamais pris soin des choses que j’aimais. Souvent, j’ai changé, j’ai recommencé. Vraie histoire, c’est du réel, c’est pas romancé. Ils sont déjà en train de crier, j’ai pas commencé. »). Retour des riffs de Nicolas Exposito et Paul Cordebard sur Sulfur, adieu l’émotion (mais pas trop longtemps, faut pas déconner) place à un peu plus de mouvement mais on reste sur un morceau de Landmvrks assez classique en soit. Sombre 16 c’est 1:10 minute de sample et de rap français avec cette ligne qui risquent également de parler à beaucoup (« On va se faire des promesses qui, au fond, ne valaient rien. »).

Enfin on passe aux morceaux inédits car oui en dehors du titre éponyme, tout les morceaux précédents sont déjà connus du public! Et ça commence avec The Great Unknown et son influence très Linkin Park des années 2000 même si le final est bien plus lourd que ce que LP aurait pu proposer à cette période là. La Valse Du Temps commence par du piano et des paroles en français avant l’explosion une nouvelle fois des instruments, le morceau est sombre et parle d’une relation humaine toxique (à première vue), le titre est fait pour nous malmener et faire ressortir les choses les plus obscures de nos âmes (« It’s getting on my nerves, sometimes I cannot stand the light. The clock’s ticking, I keep losing track of time. I’ve always felt torn between the future and the past But the present never quite felt right. ») Quand à la beauté de la dernière partie avec les choeurs en arrière-plan, et Flo seulement accompagné de quelques notes de guitares avant un énième passage Heavy.

Deep Inferno c’est encore la puissance de Kevin sur laquelle va suivre la voix de Florent. Là encore le chanteur va montrer qu’il a plus d’un tour dans son tiroir vocal et va être toujours plus surprenant notamment avec un flow ultra rapide. Tout comme sur Requiem sur lesquels ses parties vocales plus graves sont hyper profondes et rappellent presque la scène Deathcore. Le final du morceau se fait plus doux et permet d’introduire le final sur Funeral, on voit le retour du piano et le chant clair de Florent, c’est beau , c’est doux même si c’est une clôture qui ne respire pas la joie de vivre, ce titre pourrait être considéré comme la marche funèbre de Landmvrks!

On n’a encore une fois pas fini d’entendre parler de Landmvrks avec cet opus qui est tout simplement impressionnant autant au niveau mélodique qu’au niveau des sonorités plus lourdes et puissantes! Gojira devrait faire attention car la couronne des rois du Metal Français va peut-être bientôt changer de main…Affaire à suivre?

Tracklist :
01. The Darkest Place I’ve Ever Been
02. Creature
03. A Line In The Dust
04. Blood Red
05. Sulfur
06. Sombre 16
07. The Great Unknown
08. La valse du Temps
09. Deep Inferno
10. Requiem
11. Funeral

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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