Les américains de Kamelot sortent un treizième album studio intitulé The Awakening disponible depuis le 17 Mars 2023, produit par le label Napalm Records.
Overture (Intro)nous offre une ouverture (comme son nom l’indique) instrumentale comme la mise en place d’un tournoi ou un évènement particulier.
The Great Divide reprends directement la mélodie de la précédente et c’est tout de suite entêtant, la voix de Tommy Kaverik est irrésistible, combiné à l’air enivrant et à la batterie frénétique, ce morceau nous permet de renter tout de suite dans l’univers du groupe.
Eventide est plus douce et moins épique mais tout aussi rythmé. Le piano est plus facilement audible sur certaine partie de la composition. Les chœurs présents sont plus grave que la voix lead et donne un contraste très intéressant.
One More Flag In The Ground commence avec un chœur proche des ondes sonores avant de partir vers les aigus pour inviter les instruments à entrer en scène. On retrouve un air oriental dans le chant.
Opus Of The Night (Ghost Requiem) est un morceau qui promet d’être épique car il introduit notre premier invité de l’album qui n’est autre que Tina Guo en tant que violoncelliste électrique et je dois dire que le combo marche plutôt bien. C’est une belle surprise que d’entendre un solo de violoncelle aussi beau et rock.
Midsummer’s Eve est le deuxième morceau avec Tina Guo qui commence directement par le violoncelle pour une ballade mélancolique à travers le temps. Une simplicité pour une mélodie presqu’entièrement purifié. Un trio voix, guitare et violoncelle juste sublime.
Bloodmoon est moins bien que les autres car le dynamisme n’est pas le même, c’est plus mou, moins vif et surtout beaucoup moins catchy. Même problème pour NightSky.
The Looking Glass démarre un peu plus fort mais retombe vite come un soufflé pour donne un morceau qui manque d’allure.
New Babylon et voici un titre qui introduit le deuxième et dernier invité de cet album, Melissa Bonny (Ad Infinitum, The Dark Side Of The Moon) et tout de suite l’introduction reprends du poil de la bête pour un chœur qui a du coffre. Sur les couplets la voix de Melissa est si peu exploité mais heureusement on l’entend plus sur les refrains. Elle nous offre aussi un solo de chant guttural qui redonne un sacré coup de pep’s a cet opus qui commençait à en manquer.
Willow est une ballade comme il en existe mille, type My Immortal d’Evanescence mais avec une voix masculine. C’est une belle chanson mais rien d’original.
My Pantheon (Forevermore) alterne entre les parties Metal et es parties au piano, mais encore une fois rien de très originale pour conclure cet opus. A part une très courte partie de chant guttural qui était fort intéressante mais pas assez exploité.
Ephemera (Outro) est la conclusion de cet album, et pour le coup c’est un joli coup de maitre car ce n’est pas loin de 3 minutes de musique instrumentale digne d’une Bande Originale.
Kamelot nous propose un album en dents de scie niveau dynamisme mais heureusement que les guests sont venus à la rescousse d’un album qui devenait long à écouter. Cela reste un très bon album pour les fans les plus ardus du groupe et du genre. J’ai pour ma part hâte de voir ce que ça donne sur scène pour me permettre peut-être un jour de changer d’avis.
Tracklist :
Overture (Intro)
The Great Divide
Eventide
One More Flag In The Ground
Opus Of The Night (Ghost Requiem)
Midsummer’s Eve
Bloodmoon
NightSky
The Looking Glass
New Babylon
Willow
My Pantheon (Forevermore)
Ephemera (Outro)
