La queue s’étire à perte de vue lorsque nous arrivons à L’Elysée-Montmartre ce mercredi 15 mars. Quatre groupes en une soirée, c’est un pari ambitieux, et dès l’annonce du planning on se rend compte d’un problème : les portes ouvrent à 18h, le premier groupe joue à 18h15. Très peu de temps au public pour entrer, donc. Et ce qui doit arriver arrive : les portes ouvrent en retard, le premier groupe commence à jouer devant une dizaine de personnes à peine. Triste. De plus, un problème dans la liste des accréditations nous font manquer les premières chansons du groupe, et ce n’est que vers 18h30 que nous sommes autorisés à rentrer.
League of Distortion, une efficace première partie
Nous ne pouvons donc pas prendre de photos de League of Distortion, ce qui est vraiment dommage. Néanmoins, le groupe tente de donner leur maximum et le peu de public les encourage vivement pour ne pas les faire se sentir seuls. Bel esprit de solidarité envers les plus petits groupes. Ils ont de l’énergie à revendre et présentent leur EP. On se rend compte que c’est une agréable découverte pour une grande partie du public.
Eleine, Dark Symphonic Metal Suédois
Eleine semble être un groupe attendu par certains. Le groupe suédois assurait déjà la première partie pour Myrath juste avant l’épidémie, ce qui avait écourté la tournée. Un plaisir donc de les retrouver à nouveau ensemble sur cette date. Le groupe est très énergétique sur scène et maitrise parfaitement les headbangs synchronisés, leurs cheveux fusent en cercle au même rythme sur la majorité des chansons. Le groupe ne manque pas de se présenter et de remercier les fans d’être là et de les soutenir. Une performance solide, mais dont le style reste trop classique pour certains.
Myrath, retour en force des Tunisiens
N’ayant pas pu effectuer entièrement leur tournée de promo pour leur dernier album, c’est avec un plaisir non dissimulé que Myrath revient en France. Beaucoup de fans répondent présents et c’est sous un tonnerre d’applaudissement que le groupe va enter en scène. Zaher, le chanteur, va annoncer avec un français parfait les chansons et raconter de petites anecdotes. Leur traditionnelle danseuse n’ayant pas pu faire le déplacement cette fois-ci, c’est dans une attitude comique qu’il va s’essayer à quelques pas de danse, faisant rire la galerie. Le set, jugé trop court par certains (mais justifié par le timing de la soirée), donne envie aux fans de revenir à un prochain concert du groupe.
Kamelot présente The Awakening
Le moment tant attendu arrive enfin, et la tête d’affiche s’avance sur scène. Alex, le batteur, s’installe derrière l’imposante batterie et commence un rythme entrainant. Le groupe ouvre avec Opus Of The Night et nous avons l’excellente surprise de voir Melissa Bonny sur scène assurer les voix de fond et les growls, et qui reste pour l’ensemble du set au plus grand plaisir de tous. La foule va beaucoup bouger sur ce set ce qui comporte un très bon mash-up des albums de Kamelot. Le groupe présente notamment 3 chansons de leur nouvel album, The Awakening, qui sortait la même semaine. L’album était d’ailleurs disponible à la vente en exclusivité avant sa sortie sur le stand de merch. Tommy va ainsi nous démontrer toute sa maîtrise vocale sur les différents morceaux, et Alex nous fera don d’un excellent solo de batterie bluffant. Sur un bon nombre de chansons on peut entendre les fans chanter en choeurs, ce qui réchauffe toujours le coeur. Le groupe termine le concert en jouant trois chansons lors de leur rappel, terminant par Liar, Liar un de leur morceau les plus connus, ce qui remue la foule efficacement une dernière fois. Kamelot a délivré ce soir une excellente prestation à la hauteur des attentes et de leur talent.
Photos par Ronnie Cysworth
