[ENGLISH VERSION BELOW] Qu’on aime ou qu’on aime pas Jinjer, chaque sortie d’album du groupe Ukrainien est un événement dans la sphère Metal et leur nouvel album Duél n’échappe pas à la règle! Il est disponible depuis le 7 février dernier via Napalm Records.
Tantrum démarre sur les chapeaux de roue avec ses couplets furieux où vont se caler les cris de Tatiana Shmayluk tandis que les refrains en chant clair semblent vouloir adoucir l’ensemble c’est malheureusement peine perdue car le seul réel moment de répit viendra du break à la basse qui vient mettre en lumière les influences Progressives de Jinjer. Le groove caractéristique du groupe revient sur Hedonist et commence plus en douceur que le titre précédent, la frontwoman démontrant sa facilité à passer de ses cris à sa voix claire si reconnaissable mais elle finira tout de même par laisser exploser sa fureur même si ce passage semble bien court… malgré un final assez intéressant, le reste du morceau semble assez plat! Pas de répit puisque Rogue enchaîne directement dans la brutalité et la rage, le genre de morceau qui à coup sûr fera mouche en live et rattrape aisément Hedonist. Tumbleweed change radicalement la donne et l’ambiance mettant une fois de plus le chant clair en valeur tout en y ajoutant une pointe de mélancolie même si les riffs saturés et le scream ne sont jamais bien loin. Green Serpent délivre une ambiance plus aérienne mais finira par revenir à quelque chose de plus entraînant avant un final bien plus doux.
Dark Bile renoue avec le genre de morceaux qu’on aime tout particulièrement chez Jinjer à savoir ceux empreints de brutalité qui vont déclencher des Mosh furieux tout comme Fast Draw qui revient aux influences plus Metalcore du groupe. Someone’s Daughter va calmer un peu le rythme effréné, ce morceau met en lumière les figures féminines qui ont choisies une voie historiquement tracée par les hommes, ce morceau évoque ces parcours avec force et résilience tout en transmettant un message de fierté. On approche de la fin de l’album avec A Tongue So Sly qui navigue entre rage et parties plus techniques, ce titre restera comme Dark Bile dans la lignée de ceux qu’on apprécie le plus. C’est le morceau qui donne son nom à l’album qui va clôturer ce nouvel opus : Duél. Un ultime titre totalement fou où vont se marier les passages les plus violents mais également plus mélodiques comme le démontre le final.
Que dire de Duél à part qu’il devrait contenter tout les fans de Jinjer puisque le groupe ne change pas vraiment de direction musicale et pour ceux qui ne connaissent pas encore vraiment la formation, ce nouvel album vous permettra d’y jeter une oreille à l’occasion!
Tracklist :
1. Tantrum
2. Hedonist
3. Rogue
4. Tumbleweed
5. Green Serpent
6. Kafka
7. Dark Bile
8. Fast Draw
9. Someone’s Daughter
10. A Tongue So Sly
11. Duél
[ENGLISH VERSION] Whether you like Jinjer or not, every release from this Ukrainian band is an event in the Metal world, and their new album Duél is no exception! It has been available since 7 February via Napalm Records.
Tantrum gets things off to a flying start with its furious verses featuring the screams of Tatiana Shmayluk, while the clean-sung choruses seem to soften things up. Unfortunately, it’s all a waste of time, as the only real respite comes in the form of a bass break that highlights Jinjer‘s progressive influences. The band’s trademark groove returns on Hedonist, which starts off softer than the previous track, with the frontwoman demonstrating how easily she can switch from screaming to her recognisably clear voice, but she still ends up letting her fury explode, even if this passage seems quite short… despite a rather interesting finale, the rest of the track seems rather flat! There’s no respite here, though, as Rogue segues straight into brutality and rage, the kind of track that’s sure to hit the spot live and easily catch up with Hedonist. Tumbleweed radically changes the mood, once again highlighting the clear vocals and adding a touch of melancholy, even if the saturated riffs and screams are never far away. Green Serpent delivers a more ethereal atmosphere, but eventually reverts to something more uplifting before a much gentler finale.
Dark Bile returns to the kind of tracks we particularly like from Jinjer, namely those full of brutality that set off furious moshes, as does Fast Draw, which returns to the band’s more metalcore influences. Someone’s Daughter calms the frenetic pace a little, highlighting female figures who have chosen a path historically laid down by men, and evoking these paths with strength and resilience while conveying a message of pride. As we approach the end of the album, A Tongue So Sly navigates between rage and more technical parts, a track that, like Dark Bile, will remain one of our favourites. It’s the track that gives the album its name that brings this new opus to a close: Duél, a totally insane final track that combines the most violent passages with more melodic ones, as the finale demonstrates.
What can we say about Duél apart from the fact that it should satisfy all Jinjer fans, since the band’s musical direction hasn’t really changed, and for those who don’t really know the band yet, this new album will give you a chance to have a listen!