I Prevail – True Power

C’est deux ans après la sortie de l’album live Post Traumatic, qu’I Prevail reviennent avec un nouveau opus, True Power. L’album est disponible depuis le 19 août, via Fearless Records.

0:00 nous plonge, pour une courte durée, dans une ambiance très étrange, s’approchant de l’univers de la science-fiction. There’s Fear In Letting Go poursuit dans ce même univers, mettant fin à l’ensemble avec un cri de femme. Le chant prend alors directement le relais et nous conduit vers quelque chose qui risque d’exploser bien vite. Le refrain est magique et rentre dedans comme on aime et comme on attend. On retourne l’alternance de chant doux et de l’autre côté, celui dur et screamé. L’ensemble change radicalement passé la moitié et nous enfonce encore plus dans le lourd. L’énergie est à son comble et cela cogne de partout. Body Bad n’est pas en reste car elle rentre directement dans le lard. On comprend vite que l’on est déjà dans le cœur du sujet et que le groupe ne compte pas nous laisser tranquille. On retrouve des sonorités beaucoup plus claires, rendant le titre plus accessible mais il reste globalement très rapide et surtout répétitif. Comme précédent, c’est à la moitié que beaucoup de choses vont changer et évoluer, un chant plus rap fait son apparition et les instruments nous présentent beaucoup plus d’effets.

« There’s a million fucking reasons that you got it bad
But everybody’s leaving in a body bag, go
Save your problems for somebody else who gives a damn
‘Cause you won’t find me waiting on your promised land, no
Oh, you think you’ve got it bad? »

On continue avec Self-Destruction qui malgré un début assez doux, nous réserve quelques surprises bien explosives. Un morceau très porté rap mais surtout fracassant, lourd, propre et terriblement efficace. Le tout se mélange parfaitement avec les divers scream. On retrouve une introduction étrange avec Bad Things, composé de voix tout aussi étrange. C’est le chant qui va venir briser le tout et créer une réelle opposition. L’identité du groupe refait vite surface, mélangeant beaucoup d’éléments divers et donnant un morceau où l’on ne s’ennui pas. La cerise sur le gâteau revient aux riffs qui tabassent bien comme il faut. Fake nous propulse dans une ambiance intrigante avant d’enchaîner sur une grosse partie rap. Tout s’accélère et une nouvelle fois, tout explose. L’instrumentalité se montre d’ailleurs bien plus violente que précédemment lors de moments bien choisi. Au niveau du chant, cela est varié et on a l’impression que chacun se passe la balle. Petit bémol pour moi car je trouve l’ensemble bon mais manquant un peu de peps.

Judgement Day commence avec une influence tirée hardcore, assez surprenante. C’est un titre très dynamique et entraînant où on nous laisse reprendre notre souffle qu’au moment des refrains. On est vraiment tiré tout du long, donnant un morceau simple mais efficace. C’est au tour de FWYTYK, sorte de mélange entre le rap, le hip hop et un « titre radio » où des scream sont incorporés, donnant quelque chose d’innovant et d’original. L’ensemble tape assez mais sans être pour autant agressif. On retrouve peu les instruments habituels mais plutôt des sons assez électro, c’est sans compter la fin qui est un vrai retournement de situation et qui donne quelque chose de vraiment intense et immersif. Deep End n’a encore une fois rien a voir. On est sur un morceau tout doux, le chant est accompagné par quelque notes. Assez entraînant, avec une petite touche sentimentale et cela donne une bonne pause dans notre écoute.

« I don’t care about what they say, everybody’s sorry on Judgment Day
Nothing’s gonna break me, I’ve got ice inside my vеins
There’s gotta be a bеtter way. There’s greatness in my DNA
When it all goes up in flames, you’ll get yours on Judgment Day »

Long Live The King se démarque et nous propose quelques influences à la Hollywood Undead. Assez lourd, avec le chant rappé bien bien mis en avant, même si la guitare n’est pas en reste et s’y incorpore parfaitement. Il y a pas mal de diversités au niveau des sonorités, des mélodies mais le tout manque un peu d’énergie. Choke s’ouvre et nous propose une instrumentalité à la KoЯn et le tout nous donne rapidement envie de sauter dans tous les sens. L’énergie est bien présente ici ! Ce titre regroupe tout ce que j’aime, c’est lourd, dynamique, des riffs du tonnerre et des scream a ne plus savoir où donner la tête. On enchaîne avec The Negative qui va refroidir un peu cette ambiance de fête. On est sur quelque chose de beaucoup plus calme mais on garde un rythme assez soutenu pour autant. Parsemé de quelques passages bien violent, il résume parfaitement ce que fait I Prevail. Un morceau que j’adore dans sa globalité et qui donne envie de se déhancher comme jamais.

On approche de la fin avec Closure. Un titre tout doux et tout mignon où les instruments se font assez discret. Ce morceau regorge d’émotions, tout le contraire de Visceral. On ne perd pas une seconde et on attaque avec quelque chose de bien lourd et de bien violent, sans être pour autant sur quelque chose de trop rapide. C’est l’apparition du chant clair, au moment du refrain, qui vient à nouveau casser le rythme. Cela va créer une alternance assez sympathique et une diversité de plans. On arrive à la dernière avec Doomed. Un nouveau un morceau calme et tout doux, un piano accompagne le chant et cela nous permet de quitter l’album tout en douceur.

Avec True Power, I Prevail ne prend pas tant de risques. J’ai trouvé l’album assez linéaire et même fade par moment. Il y a de bonnes idées mais on est loin de ce que j’attendais vraiment en l’écoutant.

 

Tracklist :

0:00
There’s Fear In Letting Go
Body Bag
Self-Destruction
Bad Things
Fake
Judgement Day
FWYTYK
Deep End
Long Live The King
Choke
The Negative
Closure
Visceral
Doomed

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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