Deathstars : Everything Destroys You

Deathstars est bien de retour ! Les suèdois nous propose leur nouvel album Everything Destroys You, qui fait suite à The Perfect Cult (2014). Disponible depuis le 5 mai, via Nuclear Blast.

On ouvre ce nouvel album avec This Is et son introduction assez planante, avant de vite retrouver l’univers du groupe, comme toujours beaucoup ponctué de sonorités électro et des instruments qui arrivent dessus. Un premier morceau assez chill et qui permet de se mettre doucement en route. Le refrain est super entraînant, mettant en avant le chant et il rentre surtout très vite en tête. Arrive Midnight Party, un des titres partagés pour la promotion de l’album. On part sur une ambiance plus déjantée, avec un murmure qui donne un petit secret à l’ambiance et qui colle avec le titre. Le côté électro est vraiment mis en avant ici et on retrouve même des petites choses proches d’un solo. On se dandine un peu plus ici avant de reprendre un rythme tranquille avec l’apparition d’une voix féminine qui donne une dimension tout autre et une belle profondeur. Un titre qui nous propose beaucoup de choses et qui est très réussi ! Anti All est un morceau que je n’apprécie pas spécialement. Il y a une ambiance assez spectrale qui en ressort et quelque chose de très planant. Alors qu’on a un début de morceau assez rapide, cela se calme vite. On a pas beaucoup de profondeur, sur une grosse partie du titre, et quelques piques par la suite mais ça n’a pas fonctionné avec moi. Il manque un petit quelque chose pour ce titre qui se rapproche beaucoup d’une ballade gothique.

« Second by the second
And minute by the minute
You are alone…
You are on your own… »

Arrive le titre éponyme : Everything Destroys You. Plus dynamique, on joue sur l’ambiance et le chant semble avoir eu droit à un petit effet par moment. On trouve des sonorités pas très rassurante par moment, en contradiction avec le refrain qui est beaucoup plus chill, ce qui est un peu contradictoire quand on traduit le titre. L’instrumentalité est vraiment sympa et le chant leur laisse un peu plus de place. Between Volumes and Voids ouvre sur une vibe très anciens morceaux. Le chant est mis en avant et seulement accompagné d’une mélodie discrète, avant que les instruments se réveillent et donnent une bonne dose d’énergie au morceau. Ici, ça tape un peu plus, notamment du côté de la batterie et le chant va s’accélérer un peu plus. On découvre la présence d’un chœur féminin qui va reprendre certains mots clés, donnant un bel effet de profondeur. Mention spéciale pour le solo de piano qui trouve parfaitement sa place. An Atomic Prayer met en avant les instruments, pendant presque une minute, et on sent qu’ils se lâchent. Par la suite l’ambiance se calme un peu et va changer avec le chant, qui va présenter beaucoup d’ambiance et des changements de rythme. On repart vite sur le schéma des morceaux précédents et on retrouve une voix féminine qui vient appuyer certains passages. On a un titre assez complet et qui nous propose beaucoup de choses.

Blood For Miles est l’un des morceaux avec la meilleure dynamique. Après une ouverture entièrement à l’électro, les instruments s’ajoutent et donnent un rythme rapide, que le chant ne vient pas briser cette fois. On a un solo à la guitare assez long et qui redonne un coup de fouet au morceau, se situant vers la moitié. Il permet aussi de poser une ambiance plus chill. The Churches of Oli nous plonge dans un autre type d’ambiance, on garde ce petit côté horreur, mais toujours très gentil. Chant qui semble un peu lointain et qui s’inscrit au même niveau que les instruments. On a d’ailleurs plusieurs effets au niveau de la voix et un refrain où elle se mélange à celle de plusieurs femmes. J’adore cette idée et elle est très bien réalisée ici. On a pas mal de notes rappelant un piano, collant une nouvelle fois bien avec le nom du morceau. The Infrahuman Masterpiece ouvre sur un piano tout seul et quelque moment de silence. C’est très beau et donne un autre ton. Le premier chant que l’on rencontre est un chœur composé de femmes et cela pose les bases. On repart vite sur le schéma habituel du groupe et je suis presque triste car le début promettait quelque chose de différent. On a quelque rappel du début du morceau et des sonorités qui rappellent ce côté fantomatique et c’est sur cette touche que l’on se tourne vers le dernier morceau de ce nouvel album. Angel of Fortune and Crime débute sur les chapeaux de roue. La batterie et le chant donne le ton est on est parti pour un dernier tour dans l’univers Deathstars. On y retrouve tous les éléments que l’on apprécie et qui les caractérisent depuis toutes ces années. Alterne entre un chant assez calme et une instrumentalité qui en veut un peu plus, nous conduisant vers une fin de morceau explosive.

Deathstars est de retour et cela fait plaisir de retrouver l’ambiance et l’univers de ce groupe. Les suédois nous propose des titres qui raviront les fans et qui prolonge encore plus notre plongée dans leur identité.

Tracklist :

This Is
Midnight Party
Anti All
Everything Destroys You
Between Volumes and Voids
An Atomic Prayer
Blood for Miles
The Churches of Oil
The Infrahuman Masterpiece
Angel of Fortune and Crime

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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