C’est après deux premières dates malheureusement annulées que débute le Leather Sacraments Tour de Carpenter Brut et Perturbator ce vendredi 27 octobre. Les deux groupes sont accompagnés par Ho99o9 pour une soirée endiablée.
Première partie : Ho99o9
C’est donc Ho99o9 qui ouvre le bal. Le duo originaire du New Jersey nous propose un mélange de sonorités hip-hop, hardcore, punk ou encore electro.
theOGM, l’un des deux chanteurs, débarque sur scène masqué, ne laissant paraître que ses yeux et sa bouche maquillée d’un sourire de clown. Il est rejoint par Eaddy, le second chanteur. Le duo est accompagné sur scène par un batteur.
Le groupe nous offre une ambiance déchainée et entraîne très vite l’audience dans son énergie explosive. La salle est plongée dans un chaos total, le public moshant au rythme des morceaux mouvementés ainsi que des stroboscopes.
Eaddy se prête d’ailleurs au jeu puisqu’il se jette dans le pit pour se joindre à la foule.
Un premier concert qui aura chauffé la salle comme il se doit !
Carpenter Brut
Les percussions d’Opening Title retentissent et la salle plongée est dans le rouge total. Carpenter Brut (de son vrai nom Franck Hueso), accompagné d’Adrien Grousset (guitare) et Florent Marcadet (batterie), fait une entrée puissante qui ne laisse personne de marbre.
L’enchainement avec le titre Straight Outta Hell de l’album Leather Terror est évident, ce qui met tout monde d’emblée dans l’ambiance du concert.
Carpenter Brut nous gratifie d’une scénographie grandiose avec des lumières vives très travaillées, toujours dans des tons de rouge.
Le public danse sur le son 80s de Beware The Beast, chante à tue-tête les notes entraînantes du refrain de Disco Zombi Italia et le pit s’enflamme au rythme de l’emblématique Turbo Killer.
En approche de la fin du set, Carpenter Brut joue Le Perv, dont les arpèges nous transportent complètement. Les lumières blanches brillent à travers la fumée, sublimant l’intensité du morceau.
Le concert se termine par l’incontournable Maniac, reprise de Michael Sembello. La fosse s’enflamme dès les premières notes et la salle entière chante les paroles tout en sautant.
Perturbator
L’ambiance s’obscurcie puisqu’il est temps de laisser place au charismatique James Kent aka Perturbator qui vient clôturer la soirée.
On soulignera le fait que le son semble davantage amplifié que sur les deux précédents concerts, ce qui laisse augurer une claque massive.
Le visuel du show est incroyable avec cette structure dantesque ornée d’un pentacle, dont les LEDs transpercent la pénombre.
Le set commence avec Excess, darksynth aux nuances gothiques qui plonge tout le monde dans le bain.
On a par la suite droit à des hits plus dansants avec leur atmosphère rétrofuturiste tels que Neo Tokyo, Future Club ou encore She Moves Like A Knife.
On notera la fin de Humans Are Such An Easy Prey, avec un rythme qui accélère de plus en plus et la performance toujours aussi impressionnante de Dylan Hyard à la batterie.
Le concert se conclut par Tainted Empire, dont la brutalité et le caractère inquiétant nous laisse sur une note bien sinistre.
