As I Lay Dying a beaucoup fait parler ces derniers temps : départ de plusieurs membres, tournée européenne annulée, … mais les américains (ou plutôt Tim, seul restant du groupe) a maintenu la sortie de ce tout nouvel album : Through Storms Ahead. Il sera disponible dès le 15 novembre, via Napalm Records.
Cette nouvelle écoute débute avec Permanence. On y découvre une guitare acoustique, créant une ambiance douce et entraînante. La guitare électrique vient s’y ajouter, apportant un côté grandiose et une véritable profondeur. Cette introduction va continuer à prendre plus d’espace et plus d’impact, nous promettant de belles choses pour la suite. A Broken Reflection ne perd pas de temps, avec une instrumentalité rapide et forte. Le chant vient se poser dessus et l’ensemble explose, prenant encore plus de rapidité. On a le sentiment que la bête est vraiment lâchée et qu’elle est prête à tout dévorer sur son passage. Le chant est agressif, rentre dedans au contraire des instruments qui apportent un peu plus de positif et de clarté, aidé par l’apparition du chant clair. Ce dernier est profond et vient casser le rythme et calmer le chant de Tim. La dernière partie du titre nous enfonce pourtant toujours plus, notamment avec des sonorités plus prononcées à la guitare. Burden reste dans la même lignée, nous conduisant à des instruments dynamiques et un chant qui vient donner un bon coup de fouet. Ce dernier est soutenu, brutal et toujours aussi rapide. On découvre des coupures de quelques secondes, surprenant et aidant à ce sentiment d’accélération continue. Tout s’arrête brutalement et fait place au chant clair, qui explose à sa façon, tout sur son passage, créant une ambiance vraiment différente. J’aime beaucoup cette alternance et elle permet de donner un petit plus au morceau. Alors que le refrain nous entre vite en tête, le titre se transforme à la moitié pour une ambiance plus sombre et presque dangereuse.
“Closed in by walls of pain
Then told to rehabilitate
Bound by concrete with no outlet to recover
Fed nothing but trash then declared to be unhealthy”
We Are The Dead est le seul featuring de cet album et on y retrouve des invités de qualité : Alex Terrible (Slaughter To Prevail) et Tom Barber (Chelsea Grin). L’instrumentalité est virulente, arrivante et forte et puissante. Le chant ne tarde pas à les rejoindre, les renforçant et apportant une vraie bombe. Dès les premières secondes, on s’en prend plein la face. Quelques passages calmes vont nous surprendre, les différents chants collent parfaitement entre eux et donnent des profondeurs différentes. Malgré un léger ralentissement à mi-parcours et un solo de guitare, le titre ne perd pas de sa brutalité. C’est un featuring lourd et surtout intéressant. L’introduction de Whitewashed Tomb est douce et lointaine, mettant en avant la guitare. Des sonorités s’ajoutent doucement et commencent à monter jusqu’à l’arrivée brutale du chant. L’ensemble change radicalement et on semble même passer un niveau d’agressivité. L’instrumentalité va totalement me charmer, ajoutant un petit truc en plus qui donne tout de suite plus d’attrait au morceau. Une petite pause se fait avec l’apparition du chant clair, proposant un refrain percutant et qui reste en tête. Un solo aérien et très lumineux prend de belles proportions également et semble absorbé par le chant grave de Tim. La dernière partie, combinant passage calme et chœur permet de faire monter l’ensemble et de le sublimer une dernière fois. Through Storms Ahead ouvre avec un chant fort et dur alors que les instruments semblent plus aériens. Cette introduction donne un sentiment de puissance incroyable et nous ne savons pas vers quoi il conduit. L’ensemble avance avec rage et le chant va légèrement se calmer pour faire place au chant clair, qui semble garder son calme et pieds sur Terre. Les deux chants vont se mélanger, créant quelque chose de complémentaire et de fort. Les deux ambiances vont se toucher tout du long, liées par une guitare qui prend une place principale plus d’une fois.
Les instruments ainsi que le chant ouvrent directement sur The Void Within. Cela fait monter la pression et on retrouve notre rythme de croisière. Le chant semble pourtant assez calme, jouant sur les hauteurs. C’est autour du chant clair que les choses vont vraiment bouger. Les deux chants se mélangent à nouveau, on découvre un solo de guitare incroyable et j’aime beaucoup les différentes touches, les différentes sonorités qui ressortent ici. L’introduction de Stength to Survive est assez atmosphérique et j’accroche directement. Le chant est lointain et monte petit à petit. Une fois tout mis en place, c’est explosif et on rencontre un riff récurrent que j’aime beaucoup. Le morceau semble un peu moins violent que le reste, les chants se superposent, créant une ambiance plus claire et positive. On voit ici un autre volet du groupe, avec une belle mise en avant du chant. Gears that never stop débute avec quelque chose de court et de saturé, avant que le chant n’explose. Les instruments sont d’abord assez discrets avant de prendre plus de place au fil des secondes. Le chant donne un certain rythme, toujours plus brut et qui entre en contradiction avec le refrain, en clair, qui vient nous prendre au tripe et nous captive. C’est le seul moment de répit dans ce titre au rythme soutenu et où la dualité vocale est, une nouvelle fois, très bien exploitée.
“I’m far from perfect
But what I gave you was a gift
Expecting so little
I never cared if you came or left
Moving on”
The Cave we fear to enter ouvre sur une guitare seule, créant une sorte de bulle intime. J’aime beaucoup le ton que cela donne, faisant presque rêver. Les instruments arrivent avec le chant et tout change radicalement. La violence arrive par vague et l’instrumentalité tape comme jamais. C’est le chant clair qui semble vouloir retenir l’ensemble, sorte de cri du cœur très aérien et mettant en confrontation deux ambiances différentes. Ce titre dure plus de cinq minutes et il me semble peut être un peu trop répétitif. Cette nouvelle aventure se termine avec Taken from Nothing. Le début est tout en douceur et c’est le chant clair qui vient ouvrir. Le titre se lance véritablement avec l’arrivée du chant de Tim, toujours aussi entraînant et surtout accompagné d’une batterie, qui va relancer plusieurs fois l’ensemble. Le chant grave semble toucher le fond, s’enfonçant dans le grave et créant par la même occasion une belle profondeur. Un titre qui jusqu’à la dernière seconde va tout donner et nous surprendre.
As I Lay Dying nous livre un bon album. On retrouve l’identité du groupe et les sonorités qui leur sont propres. Les deux chants fonctionnent toujours aussi bien et créent de belles profondeurs. Des titres captivants qui sauront se créer une place dans les playlist des fans !
Tracklist :
Permanence
A Broken Reflection
Burden
We Are The Dead (feat. Alex Terrible, Tom Barber)
Whitewashed Tomb
Through Storms Ahead
The Void Within
Stength to Survive
Gears that never stop
The Cave we fear to enter
Taken from Nothing
As I Lay Dying has been much talked about lately: several members have left, European tour has been cancelled, … but the Americans (or rather Tim, the only one left of the group) have maintained the release of this brand new album: Through Storms Ahead. It will be available from November 15, via Napalm Records.
This new listening begins with Permanence. We discover an acoustic guitar, creating a soft and catchy atmosphere. The electric guitar is added, bringing a grandiose side and a real depth. This introduction will continue to take more space and more impact, promising us great things for the future. A Broken Reflection wastes no time, with a fast and strong instrumentality. The vocals come to rest on top and the whole thing explodes, taking even more speed. We have the feeling that the beast is really let loose and that it is ready to devour everything in its path. The vocals are aggressive, get into it unlike the instruments which bring a little more positivity and clarity, helped by the appearance of the clear vocals. The latter is deep and comes to break the rhythm and calm Tim’s singing. The last part of the title nevertheless pushes us even deeper, in particular with more pronounced sounds on the guitar. Burden stays in the same vein, leading us to dynamic instruments and vocals that give a good boost. The latter is sustained, brutal and still as fast. We discover cuts of a few seconds, surprising and helping this feeling of continuous acceleration. Everything stops abruptly and makes way for the clear vocals, which explode in its own way, everything in its path, creating a really different atmosphere. I really like this alternation and it allows to give a little something extra to the song. While the chorus quickly enters our heads, the title transforms halfway for a darker and almost dangerous atmosphere.
“Though the design is for us to fall
Deeper into darkness and lose it all
There’s a depth within humanity
That I never knew while I was free”
We Are The Dead is the only featuring on this album and we find quality guests: Alex Terrible (Slaughter To Prevail) and Tom Barber (Chelsea Grin). The instrumentality is virulent, incoming and strong and powerful. The vocals soon join them, reinforcing them and bringing a real bomb. From the first seconds, we are hit in the face. A few calm passages will surprise us, the different vocals stick together perfectly and give different depths. Despite a slight slowdown halfway through and a guitar solo, the title does not lose its brutality. It is a heavy and especially interesting featuring. The introduction of Whitewashed Tomb is soft and distant, highlighting the guitar. Sounds are added slowly and begin to rise until the brutal arrival of the vocals. The whole thing changes radically and we even seem to pass a level of aggressiveness. The instrumentality will totally charm me, adding a little something extra that immediately makes the song more appealing. A short break is made with the appearance of the clear vocals, offering a punchy chorus that stays in your head. An airy and very bright solo also takes on beautiful proportions and seems absorbed by Tim’s deep vocals. The last part, combining a calm passage and a choir, allows the whole to rise and sublimate it one last time. Through Storms Ahead opens with a strong and hard vocal while the instruments seem more airy. This introduction gives a feeling of incredible power and we don’t know where it leads. The whole thing moves forward with rage and the vocals will calm down slightly to make way for the clear vocals, which seem to keep their calm and down to earth. The two vocals will mix, creating something complementary and strong. The two atmospheres will touch each other throughout, linked by a guitar that takes a leading role more than once.
The instruments and the vocals open directly on The Void Within. This increases the pressure and we find our cruising speed. The vocals seem quite calm, playing on the heights. It is around the clean vocals that things will really move. The two vocals mix again, we discover an incredible guitar solo and I really like the different touches, the different sounds that stand out here. The introduction of Stength to Survive is quite atmospheric and I get hooked straight away. The vocals are distant and rise little by little. Once everything is in place, it is explosive and we encounter a recurring riff that I really like. The song seems a little less violent than the rest, the vocals overlap, creating a clearer and more positive atmosphere. Here we see another side of the group, with a nice emphasis on the vocals. Gears that never stop begins with something short and saturated, before the vocals explode. The instruments are at first quite discreet before taking up more space over the seconds. The vocals give a certain rhythm, always more raw and which contradicts the chorus, in clear, which comes to take us to the gut and captivates us. It is the only moment of respite in this title with a sustained rhythm and where the vocal duality is, once again, very well exploited.
“And now I’ve carried the weight
I’ve carried the weight
Of your burden long enough
And I listen as you fabricate
Till the truth just fades away
But it’s you that starts to fade”
The Cave we fear to enter opens with a solo guitar, creating a kind of intimate bubble. I really like the tone it gives, almost dreamy. The instruments arrive with the vocals and everything changes radically. The violence comes in waves and the instrumentality hits like never before. It is the clear vocals that seem to want to hold the whole thing back, a kind of very airy cry from the heart and confronting two different atmospheres. This title lasts more than five minutes and it seems perhaps a little too repetitive to me. This new adventure ends with Taken from Nothing. The beginning is very gentle and it is the clear vocals that open it. The title really starts with the arrival of Tim’s vocals, still as catchy and especially accompanied by drums, which will relaunch the whole thing several times. The deep vocals seem to hit rock bottom, sinking into the bass and creating a beautiful depth at the same time. A title that until the last second will give everything and surprise us.
As I Lay Dying delivers us a good album. We find the identity of the group and the sounds that are specific to them. The two songs still work as well and create beautiful depths. Captivating titles that will know how to create a place in the playlists of the fans!
