Bien sûr, le groupe le plus attendu ne se fait pas attendre et malgré tout mes aprioris sur Electric Callboy, je m’apprête à vivre un concert dont je vais me rappeler un grand moment! La scénographie est vraiment superbe, entre leur écran géant qui va diffuser des effets visuels mais également des images du public de ce soir et les paroles de certains morceaux (la soirée Karaoké était qualitative) sans oublier les canons à confetti. Ce soir, le dernier album du groupe Tekkno sera joué en intégralité et ça commence très fort avec Tekkno Train ! Le public tout comme le groupe est littéralement déchaîné ça saute, ça danse , ça pit en bref voici la VRAIE fièvre du samedi soir comme le fera finement remarquer le chanteur, Kevin Ratajczak. Je prends un véritable plaisir à voir le groupe sur scène notamment quand arrive Mindreader qui a été mon morceau coup de coeur sur Tekkno dès la sortie de l’album. Le batteur David Friedrich nous gratifiera d’un beau solo de batterie et force est de constater que le bonhomme est une véritable machine (et en plus ça nous fait une petite pause fraîcheur sur laquelle on aura pas 50 crowdsurfers par morceau à nous tomber sur le coin de la tronche, apprenez à slamer les mecs sans déconner). Le kitsh est toujours présent notamment avec Hurrikan avant d’enchaîner sur l’excellent Fuckboi habituellement en featuring avec Conquer Divide, ici c’est Maria de Future Palace qui va venir donner de la voix aux côtés de Kevin et Nico, le résultat donne encore un autre aperçu de la fête qu’est un concert de Electric Callboy. Juste après le groupe va nous offrir un autre moment de douceur avec un medley piano/guitare/voix avec Let It Go de Frozen , When You Say Nothing At All de Ronan Keating (Boyzone rpz) et I Want It That Way des Backstreet Boys reprise bien sûr en choeur par le public. Un moment hors du temps qui permet aux brutes épaisses du pit de se calmer un peu. Juste après ce moment de poésie, un rideau tombe sur la scène, une photo-collage du groupe représentés comme des sportifs body-buildés où il est inscrit « Thank You ». Mais évidemment, les Allemands n’ont pas dit leur dernier mot et c’est sur le pire rappel de l’univers (niveau ambiance je parle) qu’ils vont finir d’achever le public : Pump It/Spaceman/We Got The Moves. Affublés de leurs magnifiques perruques mulets et de survêtements tout droit sortis des 80’s, Electric Callboy va saluer une dernière fois ses fans avant la traditionnelle photo de fin et la distribution de médiators, baguettes et set-list! Bref, merci EC de nous avoir régalés, on se revoit au Hellfest (mais cette fois-ci dans le pit photo faut pas déconner).
Mention spéciale au trampoline qu’est le sol de l’Olympia et qui permet aux premiers rangs de jumper sans efforts!
Merci à Zoé de Veryshow et Valerie pour les accréditations ainsi qu’à l’Olympia pour son accueil.