Groupe pionnier du punk rock britannique et connu pour être un des premiers groupes à avoir incorporés des sonorités plus « pop » dans son punk rock, les Undertones étaient à l’affiche du Trabendo en ce vendredi soir. Malgré l’ancienneté du groupe, formé en 1976, les irlandais continuent quand même d’attirer les foules puisque le Trabendo affichait complet.
D’abord annoncé seul en tête d’affiche, on a eu la bonne surprise d’apprendre que les locales d’Alvilda complétait l’affiche. Leur premier album, C’est déjà l’heure (2024) est clairement une de mes meilleures découvertes de l’année dernière! Après une release party affichant complet au Klub il y a quelques semaines, les 4 musiciennes avaient l’occasion de jouer devant un public plus nombreux… et plus âgé. Alvilda nous propose son power pop qui mélange simplicité, mélodies efficaces avec une touche de nostalgie 60’s. La simplicité et la légèreté du groupe est assumée avec des morceaux qui aborde des sujets assez ordinaire (Moustique, Chômage, Paris été) mais aussi avec une attitude décontractée et relâchée sur scène. Les parisiennes ne se prennent pas la tête et semblent prendre autant de plaisir que le public qui découvre le groupe pour sa majorité. On retrouve tout de même des morceaux particulièrement bien écrits et ingénieux comme Angoisse ou Alvilda. Bref, une première partie à la hauteur de l’affiche de la soirée et un groupe à suivre à l’avenir !
Alors que le Trabendo se remplit de plus en plus et semble se garnir de pas mal de non francophone, les irlandais des Undertones arrivent sur scène. Le groupe n’a connu que peu de changement de lineup et seul le chanteur d’origine n’est plus présent dans la composition actuelle du groupe. Ce sont donc la quasi totalité des musiciens présents sur scène qui ont composé l’album éponyme culte et iconique du groupe, sorti en 1979. Les différents morceaux de cet album, et de ses éditions spéciales, seront quasi toutes jouées, pour notre plus grand plaisir. Des morceaux comme (She’s A) Runaround, Get Over You ou le tube Teenage Kicks n’ont pas pris une ride et le public reprend à tue tête leurs refrains si accrocheurs. Séparé en 1983 puis reformé en 1999, les Undertones se sont attachés les services de leur deuxième chanteur, Paul McLoon. Le groupe a composé deux nouveaux albums en 2003 et 2007 avec Paul au chant, et on retrouve quelques uns des morceaux issus de ces albums dans la setlist. Des morceaux sur lesquels Paul est forcément à l’aise, mais ce dernier interprète également parfaitement les morceaux du précédent chanteur. Il possède par ailleurs un charisme et une gestuelle assez à part et capte facilement l’attention du public.
Les Irlandais font preuve d’une grande générosité en nous proposant un show de presque 1h30 pour une setlist de 33 morceaux ! Les morceaux sont exécutés fidèlement à leur version studio et s’enchaînent très bien. Pour des musiciens autour de 65 ans, ça relève presque de l’extraordinaire. Et c’est un vrai plaisir de voir le groupe souhaiter nous en donner le maximum. Je ne peux pas m’empêcher de penser à certains groupes bien plus jeunes qui nous proposent des sets qui ne sont ni particulièrement longs ni très fournis en morceaux, comme Rise Against dernièrement… C’est peut être mon côté « fanatique des Ramones » qui parle mais je préférerai toujours un concert sans furiture avec des morceaux qui s’enchaînent que des concerts en mode ambiance de stade où un morceau sensé durer 2min30 dure finalement 6 min. Tout ça pour dire que la formule des Undertones me convient tout à fait et semble aussi ravir le public ! Avoir l’opportunité de voir un groupe à la fois pionnier et âgé donner un concert d’une telle qualité est une vraie chance.
Après une première partie très convaincante assurée par les parisiennes de Alvilda, les Undertones, groupe qui fêtera bientôt ses 50 ans d’existence, nous ont offert un concert d’une qualité et d’un rythme presque étonnant. Le public a pu se délecter de plus de 30 morceaux qui ont la particularité de figurer parmi les premiers de l’histoire à fusionner la hargne et la rapidité du punk rock avec des mélodies plus pop et des sujets plus légers.
A pioneering band of British punk rock and known as one of the first groups to incorporate more “pop” sounds into their punk rock, The Undertones were headlining the Trabendo this Friday night. Despite the band’s age—they formed in 1976—the Irishmen still draw crowds, as the Trabendo was sold out.
Initially announced as the sole headliner, we had the pleasant surprise of learning that local band Alvilda was added to the bill. Their debut album, C’est déjà l’heure (2024), was undoubtedly one of my best discoveries of last year! After a sold-out release party at Le Klub a few weeks ago, the four musicians had the chance to play in front of a larger… and older audience. Alvilda delivers power pop that blends simplicity, catchy melodies, and a touch of ’60s nostalgia. Their lightheartedness is fully embraced, with songs tackling everyday topics (Moustique, Chômage, Paris été), as well as a relaxed and easygoing stage presence. The Parisians don’t take themselves too seriously and seem to enjoy the moment as much as the audience, most of whom were discovering the band for the first time. That being said, their set also featured some particularly well-crafted and clever tracks, such as Angoisse and Alvilda. In short, an opening act that truly lived up to the evening’s lineup and a band to keep an eye on!
As the Trabendo fills up more and more, with a noticeable number of non-French speakers in the crowd, the Irishmen of The Undertones take the stage. The band has undergone very few lineup changes, with the original singer being the only member no longer present. This means that almost all the musicians on stage were the ones who wrote the band’s iconic self-titled album, released in 1979. Nearly all the tracks from that album, including its special editions, are played tonight—to our absolute delight. Songs like She’s A Runaround, Get Over You, and the classic Teenage Kicks haven’t aged a bit, and the audience sings along at the top of their lungs. After splitting up in 1983 and reforming in 1999, The Undertones brought in their second singer, Paul McLoone. The band recorded two new albums with him in 2003 and 2007, and a few tracks from these records make their way into the setlist. Naturally, Paul is comfortable performing these songs, but he also delivers the older material flawlessly. He has a unique charisma and stage presence that easily captivates the crowd.
The Irishmen are incredibly generous, treating us to a nearly 90-minute show with a staggering 33-song setlist! The songs are played faithfully to their studio versions and flow seamlessly into one another. For musicians around 65 years old, this is nothing short of extraordinary. It’s a real pleasure to see a band so committed to giving us everything they’ve got. I can’t help but think about some much younger bands whose sets are neither particularly long nor packed with songs—Rise Against comes to mind lately… Maybe it’s my Ramones fan side speaking, but I’ll always prefer a no-frills concert with back-to-back tracks over a stadium-style show where a song meant to last 2 minutes and 30 seconds somehow stretches to 6 minutes. All this to say: The Undertones’ approach suits me perfectly—and judging by the crowd’s reaction, I’m not the only one! Getting the chance to see a band that’s both pioneering and still going strong deliver such a high-quality show is truly something special.
After a highly convincing opening set by the Parisian band Alvilda, The Undertones—a group soon celebrating its 50th anniversary—delivered a show of remarkable quality and energy. The audience was treated to over 30 songs, many of which were among the first in history to blend the raw aggression and speed of punk rock with poppier melodies and lighter themes.