[ENGLISH VERSION BELOW] Formé en 1997 par le vocaliste Ravn, 1349 s’apprête à sortir son huitième album studio The Wolf And The King ce vendredi 04 octobre 2024 via Season Of Mist. Ravn a littéralement fondé 1349 car il n’aimait pas la direction que prenant le genre Black Metal sur la deuxième partie des années 90 et il a trouvé des musiciens avec la même idée que lui et l’histoire a commencée il y’a plus de 20 ans pour ne jamais s’arrêter depuis! Le titre de ce nouvel album provient d’une allégorie alchimique classique : Un loup dévore un Roi. Ensuite, le loup est dévoré par les flammes et un nouveau roi renaît de ses cendres.
Et c’est avec le titre The God Devourer que va s’ouvrir ce nouvel album! Direct, incisif et sombre, ce premier morceau est littéralement ce que 1349 fait de mieux, un Black Metal froid avec des influences plus Thrash notamment au niveau des riffs de guitare même si l’approche reste un poil moderne, on distingue bien ici les racines du genre quand aux paroles, elles évoquent le principe alchimique de la dévoration. Le single Ash Of Ages commence de façon plus lourde et comporte des passages presque plus tribals même si la voix de Ravn ne saura que trop ramener les auditeurs à l’âge d’or du BM. Le vocaliste explique d’ailleurs que l’histoire du morceau vient « d’une histoire que j’ai lue à propos d’une couche de cendres qui a recouvert la Terre il y a 12 000 ans ». Shadow Point s’ouvre avec des guitares plus claires et presque angoissantes avant que le morceau n’explose tout en gardant cette ambiance angoissante et pesante renforcée par les grognements de Ravn. Quand à Infernal Pathways, on peut découvrir des influences différentes des autres morceaux autant au niveau de l’instrumental que sur les passages de chant qui changent la donne et emmènent le titre dans une autre dimension.
Inner Portal est probablement le titre le plus sombre de cet album autant au niveau de son ambiance que de la voix du vocaliste qui semble s’insinuer de la pire façon dans les têtes des auditeurs (enfin pire mais bonne façon quand même). Obscura est un morceau plus court (et heureusement) avec de nombreux changements de rythme qui ne devrait pas déstabiliser ceux qui l’écoutent toujours enveloppés dans leur noirceur. C’est Fatalist qui va venir conclure ce nouvel album avec un chant clamé clair mais puissant et des guitares dissonantes en font probablement un des meilleurs morceaux de l’album.
1349 sort ici un très bon album rendant hommage au genre musical qui leur est cher tout en proposant également un contenu relativement varié en y incluant d’autres influences.
Tracklist :
1. The God Devourer (5:10)
2. Ash of Ages (5:27)
3. Shadow Point (3:40)
4. Inferior Pathways (4:28)
5. Inner Portal (5:08)
6. The Vessel and The Storm (5:15)
7. Obscura (3:44)
8. Fatalist (5:51)
[ENGLISH VERSION] Formed in 1997 by vocalist Ravn, 1349 are set to release their eighth studio album The Wolf And The King this Friday, October 04, 2024 via Season Of Mist. Ravn literally founded 1349 because he didn’t like the direction the Black Metal genre was taking in the latter part of the 90s, and he found like-minded musicians to join him. The story began over 20 years ago, and has never stopped since! The title of this new album comes from a classic alchemical allegory: A wolf devours a king. Then, the wolf is devoured by flames and a new king rises from the ashes.
And it’s with The God Devourer that this new album opens! Direct, incisive and dark, this first track is literally what 1349 does best, a cold Black Metal with more Thrash influences, notably in the guitar riffs, even if the approach remains a little modern. The roots of the genre are clearly visible here, while the lyrics evoke the alchemical principle of devouring. The single Ash Of Ages gets off to a heavier start, with almost more tribal passages, even if Ravn‘s vocals take listeners back to the golden age of BM. The vocalist explains that the story behind the track comes from “a story I read about a layer of ash that covered the Earth 12,000 years ago”. Shadow Point opens with brighter, almost eerie guitars, before the track explodes with an anguished, heavy atmosphere, reinforced by Ravn‘s growls. As for Infernal Pathways, there are different influences from the other tracks, both in the instrumental and in the vocal passages, which change things up and take the track into another dimension.
Inner Portal is probably the darkest track on the album, both in terms of mood and the vocalist’s voice, which seems to creep into the listener’s head in the worst possible way (well, the worst possible way, but a good way nonetheless). Obscura is a shorter track (fortunately) with many changes of pace, which should not destabilize those who listen to it still wrapped in their darkness. Fatalist brings the album to a close, with its clear but powerful vocals and dissonant guitars, making it probably one of the best tracks on the album.
1349 has produced a very good album, paying tribute to the musical genre that is so dear to them, while at the same time offering a relatively varied content by including other influences.