[ENGLISH VERSION BELOW]
Wolves At The Gate sont de retour avec un tout nouvel album. Ils sortent Wasteland aujourd’hui même, Vendredi 30 mai via Solid State Records.
Steve Cobucci (Chanteur et Guitariste) déclare à propos de Wasteland : « Alors que je travaillais sur l’album, et en particulier sur les paroles, j’ai commencé à réaliser que Wasteland était une métaphore pour un état d’esprit dans lequel je ne veux pas vivre, mais un monde dans lequel je me sens attiré « encore et encore », « Je le déteste. C’est un monde de promesses vides. C’est un mirage. Une contrefaçon. ».
Le groupe a soigneusement assemblé ce qui allait devenir Wasteland. Cobucci a coproduit les 13 titres avec Josh Gilbert de Spiritbox, tandis que les autres membres ont enregistré dans le New Jersey, à San Diego et à Los Angeles. Cette fois-ci, ils ont ajouté de multiples dimensions à leur son, en superposant des interludes intrigants et des ouvertures électroniques.
INT(r)O
L’interlude ouvre le bal avec une sonorité électronique, très mélancolique et vaporeuse, mais aussi très cinématographique, comme un film de SF dystopique à la Blade Runner. Puis il y a des chants murmurés, une batterie qui monte, avant des guitares menaçantes : on sent qu’une vague bien violente arrive pour nous exploser à la face.
(The Wasteland) PAIN
La suite enchaîne sur une avalanche de guitares djent à grande vitesse, on se prend un mur de violence musicale, directement en pleine gueule. La batterie est puissante, le chant est rageux. Le titre est parsemé de très légères touches électro en fond. Des passages de break, super lourds, viennent nous exploser la tête. On a envie de tout péter autour de nous et de screamer à la gueule du monde et de tout ce qui nous enrage.
PARASITE
La rage continue son chemin sur Parasite, sans pause ni coupure. On continue à se prendre une vague de fureur en pleine tronche. Le refrain nous offre les premiers passages en chant clair, sublimés par l’instrumentation des guitares et de la basse, toujours très djent, ainsi que par les couches électro en fond. Un magnifique passage, plus aérien, nous transporte quelques secondes avant de monter peu à peu sur un break bien vénère. On a envie de sauter dans le pit et de lancer notre meilleur pogo. Le scream est brut, animal : on veut se péter les cordes vocales avec le chanteur. Parasite va faire mal, très mal en live !
SYNTHETIC SUN
Le début, quelques secondes d’électro, sonne presque comme une intro à la Fear Factory avant que les guitares reviennent avec leur mur de son. Le titre est plus typé metalcore, avec le chant clair bien plus en avant, mais qui ne rend pas la chose plus calme pour autant. En effet, la puissance de la batterie et des guitares nous renvoie toujours autant d’énergie ! Synthetic Sun alterne, avec force, entre moments plus « dansants » en chant clair et passages de fureur sonore, ce qui nous donne un équilibre parfait. On sent toujours la passion et le soin apportés aux parties de chaque chanteur, et les musiciens sont parfaits dans la composition.
wandering
wandering possède une ambiance aérienne et vaporeuse, avec un chant clair qui cache une rage montante, à venir sur le morceau suivant. On sent à nouveau que quelque chose se prépare, et si c’est comme les titres précédents, alors on va se le prendre en pleine gueule !
LAW OF THE (Waste) LAND
On monte tout doucement, avant une nouvelle décharge sonore (OUI, on s’en prend bien plein la gueule !). La basse est, ici, très en avant. Et tant mieux : avec son gros son bien lourd, ça nous rajoute encore plus de baffes. C’est un morceau très « jumpisant », djent avec, à nouveau, ces petites touches électroniques en fond qui donnent de la matière et de la profondeur à la compo; en particulier sur les passages de chant clair éthéré qui nous emmènent ailleurs quelques secondes, histoire de reprendre vite fait notre souffle avant la suite de la bagarre. Toute la fin de titre est un bijou pour celui qui veut s’exploser les cervicales ou mosher comme un fou, au milieu du pit, grâce à son gros riffing de guitare pachydermique.
SMOKE (False Devils)
Grosse violence. La batterie est très martiale et tape fort. Encore une fois : c’est puissant, lourd, furieux. Les moments de chant clair font beaucoup penser à Linkin Park. Le refrain est très « jumpy ». Ce qui va nous marquer le plus ici : le chant clair et le refrain, qui nous ramènent, à chaque fois, à Linkin Park; ce qui n’est absolument pas pour déplaire puisque c’est fait de la plus belle des manières. La fin du titre est super énervée, et à nouveau, nous donne envie de tout détruire.
withering
Une interlude très mélancolique. Le chant clair est à fleur de peau, l’émotion dans la voix est palpable et nous prend aux tripes. Les guitares, en arpège, sont calmes et lointaines, plutôt axées sur l’ambiance. La batterie monte tout en puissance en fond de morceau.
DEATH CLOCK
La suite directe de cette interlude avec ce très émotionnelle Death Clock ! On pense encore à Linkin Park ici, avec ce mélange chant clair et électro. Accompagné d’un son de tic-tac et d’une voix robotique qui nous fait un décompte, illustrant parfaitement cette « horloge de la mort », Death Clock. Puis, c’est un « duel » chant clair/chant crié qui ponctue le titre, avant un refrain, dont l’émotion nous touche profondément :
« I’m so lost / No feelings / Everything is numb and I’m spiraling«
Le scream n’est pas en reste, il arrive, lui aussi, à nous renvoyer ses émotions en pleine face :
« Time slipping away / Facing my mortality with every breath / Time slipping away / Take away the sting of death«
wasting
Ici on démarre sur une musique électronique inquiétante, accompagnée d’une voix robotique en fond.
C’est l’interlude le plus court de l’album, plus une introduction à Memento Mori qu’un réel interlude, mais l’ambiance est posée pour la suite.
MEMENTO MORI
Memento Mori prend la suite directement, avec la même musique, mais accompagnée de quelques touches de piano. Puis, cette ambiance est rattrapée par de gros riffs de guitare lourds, avec un chant clair. De toute beauté. Le titre est magnifique, très émotionnel. Les orchestrations électro densifient la composition, ce qui renforce son côté grandiloquent et dramatique. Le chant scream/growl apparaît ici plus en retrait, ce qui permet au titre de rester dans cette ambiance émotionnelle très introspective. Malgré tout, quand le scream prend sa place, c’est pour mieux nous exploser les oreilles dans une avalanche de rage, en particulier en fin de titre.
wanting
En préambule du grand final, nous voici avec une interlude à nouveau très électro, qui n’est pas sans rappeler Fresh Bruises de BMTH dans l’ambiance. C’est court, mais comme l’interlude précédent, la continuité de cette intro est directement reliée au titre suivant.
UNREST
Et effectivement, on enchaîne sans pause sur ce dernier titre, petit bijou metalcore/électro/djent… C’est comme si Wolves At The Gate avait pris toute l’essence de Wasteland, pour la mettre dans un shaker, y augmenter les doses, tout mélanger et en sortir le best of the best, fois 1000 ! Unrest porte bien son nom ! Pas de repos, pas de répit ! Un morceau puissant, bourré d’énergie et de rage. On retrouve l’émotion du chant clair et des passages électro, les build-ups nous menant à des breaks qui donnent envie de tout casser, la fureur et la colère du scream et du growl, la lourdeur de la basse et de la batterie; la virtuosité, le gros son et le riffing djent des guitares…
Bref, la synthèse brute de ce Wasteland.
En un mot comme en cent : C’est LE titre qui mettra tout le monde d’accord.
Conclusion
Avec Wasteland, Wolves At The Gate nous livre un album d’une richesse sonore impressionnante, mêlant violence brute et émotions, à fleur de peau; accompagné d’un son et d’une production nette, dense et foutrement efficace. Entre breaks surpuissants, interludes électro vaporeux et refrains émotionnels, le groupe repousse les frontières avec finesse et intensité. Chaque morceau apporte sa pierre à l’édifice, formant un ensemble cohérent, viscéral, brutal et touchant. Wasteland est un voyage puissant et sans compromis, un cri du cœur doublé d’une rage féroce !
Tracklist :
INT(r)O
(The Wasteland) PAIN
PARASITE
SYNTHETIC SUN
wandering
LAW OF THE (Waste) LAND
SMOKE (False Devils)
withering
DEATH CLOCK
wasting
MEMENTO MORI
wanting
UNREST
[ENGLISH VERSION]
Wolves At The Gate are back with a brand new album. They are releasing Wasteland today, Friday May 30th via Solid State Records. Steve Cobucci (Vocalist and Guitarist) says of Wasteland : « As I was working on the album, and in particular the lyrics, I began to realize that Wasteland was a metaphor for a state of mind I don’t want to live in, but a world I feel drawn to ‘over and over again’, ‘I hate it. It’s a world of empty promises. It’s a mirage. A counterfeit. The band carefully assembled what would become Wasteland. Cobucci co-produced the 13 tracks with Josh Gilbert of Spiritbox, while the other members recorded in New Jersey, San Diego and Los Angeles. This time around, they added multiple dimensions to their sound, layering intriguing interludes and electronic overtures.
INT(r)O
The interlude opens the ball with an electronic sound, very melancholy and vaporous, but also very cinematic, like a dystopian SF film à la Blade Runner. Then there’s whispered vocals, rising drums and menacing guitars: you can feel a violent wave coming to explode in our faces.
(The Wasteland) PAIN
The next part of the album is an avalanche of high-speed djent guitars, and a wall of musical violence, straight into our faces. The drums are powerful, the vocals furious. The track is sprinkled with light electro touches in the background. Super-heavy break passages blow our heads off. It makes you want to smash everything around you and scream at the world and everything that pisses you off.
PARASITE
The rage continues unabated on Parasite. The wave of fury continues to hit us in the face. The chorus offers us the first clear vocal passages, sublimated by the guitars and bass instrumentation, still very djent, as well as by the electro layers in the background. A magnificent, more ethereal passage transports us for a few seconds before gradually building to a venereal break. We want to jump into the pit and throw our best pogo. The scream is raw, animal: we want to bust our vocal chords with the singer. Parasite are going to hurt, really hurt, live!
SYNTHETIC SUN
The opening few seconds of electro sound almost like a Fear Factory intro, before the guitars return with their wall of sound. The track is more metalcore, with the clean vocals much more to the fore, but that doesn’t make it any calmer. In fact, the power of the drums and guitars is as energetic as ever! Synthetic Sun forcefully alternates between more « danceable » moments of clear vocals and passages of sonic fury, giving us a perfect balance. You can still feel the passion and care brought to each singer’s part, and the musicians are perfect in their composition.
wandering
wandering has an ethereal, vaporous ambience, with clear vocals hiding a rising rage, to come on the next track. Once again, we sense that something is afoot, and if it’s anything like the previous tracks, then we’re in for a real treat!
LAW OF THE (Waste) LAND
The track builds slowly, before another sonic jolt (YES, we’re in for a real treat!). The bass is very much to the fore here. And so much the better: with its big, heavy sound, it adds even more slaps in the face. It’s a very jumping, djent track, with, once again, those little electronic touches in the background that give substance and depth to the compo; particularly on the ethereal clear vocal passages that take us elsewhere for a few seconds, just to catch our breath before the rest of the fight. The very end of the track is a jewel for those who want to blow their brains out or mosher like a madman, in the middle of the pit, thanks to its big, pachydermic guitar riffing.
SMOKE (False Devils)
Big violence. The drums are very martial and hit hard. Once again: powerful, heavy, furious. The clean vocals are reminiscent of Linkin Park. The chorus is very jumpy. What really stands out here are the clean vocals and the chorus, which take us back to Linkin Park time and time again; and that’s no bad thing, because it’s done in the most beautiful way. The end of the track is super angry, and once again, makes us want to destroy everything.
withering
A very melancholy interlude. The clear vocals are on edge, the emotion in the voice palpable and gripping. The guitars, in arpeggio, are calm and distant, more focused on atmosphere. The drums build to a powerful climax in the background.
DEATH CLOCK
A direct follow-up to this interlude with the emotional Death Clock! We’re reminded again of Linkin Park here, with this mix of clean vocals and electro. Accompanied by a ticking sound and a robotic voice counting down, perfectly illustrating this « death clock ». Then, a duel of clear vocals and screamed vocals punctuates the track, before a refrain whose emotion touches us deeply: « I’m so lost / No feelings / Everything is numb and I’m spiraling« . The scream is not to be outdone, and it too manages to throw its emotions right back in our faces: « Time slipping away / Facing my mortality with every breath / Time slipping away / Take away the sting of death »
wasting
Here we kick off with some eerie electronic music, accompanied by a robotic voice in the background. It’s the shortest interlude on the album, more an introduction to Memento Mori than a real interlude, but the mood is set for the rest.
MEMENTO MORI
Memento Mori follows directly on from this, with the same music, but accompanied by a few piano touches. Then, this mood is overtaken by big, heavy guitar riffs and clear vocals. A real beauty. The track is magnificent, very emotional. The electro orchestrations thicken the composition, reinforcing its grandiloquent, dramatic feel. The scream/growl vocals take a back seat here, allowing the track to maintain its introspective, emotional mood. Nevertheless, when the scream takes its place, it’s to better explode our ears in an avalanche of rage, particularly at the end of the track.
wanting
As a preamble to the grand finale, we’re treated to yet another electro-infused interlude, reminiscent in mood of BMTH‘s Fresh Bruises. It’s short, but like the previous interlude, the continuity of this intro is directly linked to the next track.
UNREST
It’s as if Wolves At The Gate had taken all the essence of Wasteland, put it in a shaker, cranked up the doses, mixed it all up and come out with the best of the best, times 1000! Unrest lives up to its name! No rest, no respite! A powerful track, full of energy and rage. The emotion of the clean vocals and the electro passages, the build-ups leading to breaks that make you want to smash everything, the fury and anger of the screams and growls, the heaviness of the bass and drums, the virtuosity, the big sound and the djent riffing of the guitars ! In short, the raw synthesis of this Wasteland. In a nutshell: this is THE track that will make everyone agree.
Conclusion
With Wasteland, Wolves At The Gate deliver an album of impressive sonic richness, blending raw violence and raw emotion; accompanied by a clean, dense and bloody efficient sound and production. Between overpowering breaks, steamy electro interludes and emotional choruses, the band pushes the boundaries with finesse and intensity. Each track makes its own contribution, forming a coherent whole that is visceral, brutal and touching. Wasteland is a powerful, uncompromising journey, a cry from the heart coupled with ferocious rage!
