Turnstile – Never Enough [FR/EN]

[ENGLISH VERSION BELOW]

Turnstile, véritable phénomène de la scène alternative, est de retour avec Never Enough, un projet riche en émotions et en explorations sonores.
Sorti le vendredi 6 juin chez Roadrunner Records, cet opus démontre à quel point le groupe sait mêler puissance hardcore, mélodies pop et textures planantes sans jamais perdre en sincérité ni en intensité.


NEVER ENOUGH
L’ouverture, sur des synthés lumineux et chaleureux, est enveloppante; très éthérée et aérienne, on a l’impression de flotter dans les nuages. Puis, le morceau enchaîne sur un gros riff de guitare punk hardcore, avec des breaks de batterie hardcore bien lourd. Le chant reste sur une ligne éthérée et lumineuse. Un solo de guitare très réverbéré nous transporte encore plus loin, accompagné de couches de claviers planants. On ressent beaucoup de chaleur, on est transporté ailleurs, dans quelque chose de très mélancolique. C’est comme sous un ciel d’été, allongé sur la plage en plein soleil, mais avec une brise douce qui nous fait nous sentir profondément serein. Une vibe « vacance d’été » qui suivra encore tout au long de l’album, et c’est tant mieux !!!

SOLE
Le titre enchaîne directement après Never Enough ,qui termine sur une montée de batterie tout en puissance. Ici, le ton est beaucoup plus lourd, avec une rythmique, des guitares, un chant, punk hardcore. Le tout porté par une batterie rapide et efficace, ainsi qu’une basse bien présente et pleine de profondeur. On a envie de sauter, mosher, slammer, chanter dans tous les sens ! Une énergie communicative qui donne le smile. En fin de morceau, s’ajoutent des sons de claviers. Un peu à la façon d’un jeu vidéo rétro, comme Sonic, venant ponctuer le chant, avant de terminer sur un passage de break ultra efficace, qui ne manquera pas de tout détruire en live.

I CARE
Changement de ton total. On se retrouve propulsé dans les années 80, comme si A-ha, The Police ou Tears For Fears rencontraient des touches de hardcore New-Yorker des années 90. C’est dansant, feel good, rétro, et foutrement bon ! En bonus, nous avons une basse groovy as fuck et des guitares super funky qui, de temps en temps, reviennent au hardcore le temps d’un riff bien posé. Le chant est dansant et mélodique, lorgnant sur le chant hardcore dans les passages plus énergiques. On a aussi un passage final plein de réverbes, super planant, avec des touches de clavier très 90’s, du style d’un Fly Like An Eagle de Seal.

DREAMING
L’intro est assez sombre, avec des cuivres dignes d’une bande originale de film noir des années 50, laissant penser à un titre éthéré. Mais très vite, les guitares hardcores, une batterie martiale, et surtout ces cuivres qui, ici plus festifs que dramatiques, viennent ponctuer la rythmique. Inattendu, mais très bien maîtrisé. Dommage que cela reste épars, car on aurait aimé que ce soit encore plus exploité. Les passages plus typés hardcore donnent, encore une fois, immédiatement envie de partir en two-step et de sauter dans tous les sens.

LIGHT DESIGN
Voici un titre assez planant, aidé particulièrement par le chant et les parties de guitare sur le refrain, très aérien et mélancolique. On se laisse transporter par ces sons introspectifs et réverbérés avec joie. Un morceau mid-tempo, dansant, avec un joli solo de guitare réverbéré. Très court, mais agréable; un titre pour poursuivre notre balade en bord de plage, le soleil tapant sur nos lunettes de soleil et les synthétiseurs réverbérés venant titiller notre imaginaire.

DULL
Dull est un morceau plus expérimental, avec un chant presque robotique, où des effets de vocoder sont ajoutés sur la voix. Des passages puissants de breaks entrecoupent le titre avec une énergie pleine face. Le final est composé d’une ambiance bruitiste de crash d’ordinateur et d’une sorte de vieux modem internet. Ce n’est pas un effet très agréable, mais ça colle bien avec l’ambiance plus expérimentale du morceau. Titre assez anecdotique, Dull fait plus office de face B, qui aurait pu être retiré pour gagner en fluidité sur l’ensemble de l’album.

SUNSHOWER
Sunshower est un titre typique pop punk hardcore ! Guitares électriques, batterie rapide, basse grondante, et un chant typé punk plein d’énergie… jusqu’au milieu du morceau, qui coupe brutalement cette grosse énergie pour laisser place à une nappe de clavier ambient et … un solo de flûte traversière ?! Le tout dans une ambiance calme, sereine, apaisée. On est transporté dans une forêt enchantée, en pleine nature; il ne manquerait plus que le bruit des oiseaux et de l’eau, et on serait chez les elfes dans Le Seigneur des Anneaux.
Ce morceau mélange, dans sa première partie, énergie brute, puis douceur enveloppante dans la seconde. C’est une expérience sensorielle et émotionnelle, où le groupe laisse place à sa sensibilité dans une forme apaisée et contemplative. On pourrait croire que le pari serait complètement casse gueule, mais si on reste ouvert et sensible à la démarche de l’album, c’est tout le contraire ! Brillant de prise de risque et d’inattendu. Chapeau !

LOOK OUT FOR ME
Après une montée toute en tension, le titre explose dans un pur pop punk hardcore, toujours parsemé de nappes de clavier et de touches électro. Le chant alterne entre punk, plus clair, posé et aérien. La première partie reste sur cette énergie brute, nappée d’électro. En seconde partie, tout finit par partir dans un solo réverbéré, qui s’efface pour ne laisser que le clavier et le chant clair, mélancolique de Brendan Yates. Puis, il termine sur des ambiances très vaporwave, la batterie battant comme un cœur. Un final introspectif qui nous transporte ailleurs, dans un espace-temps inconnu, serein et lumineux. C’est tout en énergie, plein de fougue, de puissance. On enchaîne ensuite sur l’émotion, le ressenti le plus pur, en se laissant transporter avec grand plaisir dans la démarche de l’univers de Turnstile.

Le morceau intègre un extrait audio de la série The Wire (saison 4), qui se déroule à Baltimore, ville d’origine de Turnstile. Le personnage Randy Wagstaff dit :

“You gonna help, huh? You gonna look out for me? You gonna look out for me, you promise? You got my back, huh?”

Ce passage ajoute une belle profondeur au titre, qui évoque les besoins de connexion humaine.

CEILING
Nous avons ici un morceau très court et atmosphérique, qui nous offre une ambiance plus expérimentale et introspective. Porté par des synthés aériens et un son ultra épuré, si vous êtes fans des instrumentaux éthérés, vaporwave et mélancolique à la PNL, alors vous serez conquis. On a comme une sensation de flottement, comme dans un rêve. La voix de Brendan Yates y est très modifiée, avec un effet « aigu accéléré », presque façon « Chipmunks », donnant une touche d’étrangeté. On aimera, ou non, cet effet de voix qui n’apporte pas grand-chose de plus au titre, tant la voix de Brendan se suffit à elle-même avec son timbre original.

SEEIN’ STARS
Seein’ Stars nous emporte immédiatement avec son groove entraînant, mêlant intelligemment des sonorités 80’s, funk et rock avec une parfaite fluidité. La basse est particulièrement en avant et ultra groovy, ce qui nous donne une chaleur enveloppante accompagnée de guitares pleines de funk et de mélodie. En fin de morceau, un solo de guitare nous embarque dans une ambiance proche de Michael Jackson à sa période Bad. Certes, en plus aérien et mélancolique, mais il y a tout de même un peu de cette vibe. Le chant est doux, cotonneux. C’est un titre dansant, chaleureux, apaisant. On ressent une sensation d’enveloppement agréable.

BIRDS
Après une introduction sur fond de clavier bourdonnant et de batterie haletante, qui monte en tension (et nous montre, au passage, tout le talent de Daniel Fang), tout explose dans une rythmique à 200 à l’heure. Un riff de guitare bien lourd et groovy vient nous exploser la tête et nous donne l’irrépressible envie de danser et groover tout ce qu’on a ! Porté par la puissance de la batterie et la profondeur de la basse, ce titre donne envie de tout casser, de sauter partout, de slammer, de se casser la voix à chanter. Les headbangers auront de quoi faire, tellement le riff est entraînant et efficace. Court mais intense, Birds sera un bon moyen de se lâcher comme jamais en live !

SLOWDIVE
Et tant qu’on parle de riffs lourds, puissants et entraînants, Slowdive prend le relais avec la même optique : nous rendre dingue en live ! Les touches électroniques restent présentes, bien que largement plus en retrait. Slowdive replonge dans les racines hardcores du groupe avec des riffs tranchants, une basse groovy mise en avant, une batterie claquante et rythmée. C’est une véritable énergie brute. Le chant alterne entre passages aériens et cris punk puissants. Un titre à la fois agressif et expressif, bien ancré dans le son caractéristique de Turnstile. Nul doute que les mosheurs de tous bords y trouveront leur compte !

TIME IS HAPPENING
Un morceau énergique et mélodique, qui commence tout en douceur, avec des guitares en retrait et un chant plein de mélancolie de Brendan. Puis, on repart sur une compo lorgnant à fond sur le côté pop punk, avec un riffing typique et des chœurs en arrière-plan. On pense directement à Green Day et à l’époque American Idiot ou 21st Century Breakdown. Les paroles abordent les thèmes de la perte et du temps qui passe : « Lost my only friend », « Kissed and pulled away », interprétées impeccablement par Brendan Yates, plein de mélancolie et de ton désabusé. Encore une fois, Turnstile nous montre sa capacité à fusionner des sonorités énergiques avec une vraie profondeur émotionnelle, ce qui nous donne à la fois un titre dynamique et introspectif.

MAGIC MAN
Magic Man enchaîne sans coupure. Le titre le plus calme et introspectif de l’album, porté par un clavier doux et une ambiance sereine et éthérée. Le chant est rempli de sincérité et d’émotion. Le rythme lent nous met en pleine introspection, aidé par les claviers qui sonnent quasi « église », « messe ». L’atmosphère est contemplative. Magic Man termine l’album sur cette note douce et introspective, porté par ses claviers aériens et sa basse discrète. La voix de Brendan Yates est posée, calme et mélodieuse; mais elle est aussi réverbérée, ce qui renforce cette impression « messe ». Magic Man marque une fin sereine et plus détendue après les morceaux plus énergiques et hardcore de l’album. Une fin douce et apaisée qui conclut notre voyage sonore avec beauté.

Conclusion
Avec Never Enough, Turnstile nous démontre une fois de plus sa capacité à faire éclater les
frontières entre les genres. Le groupe continue d’explorer sans se trahir, enchaînant les titres intenses avec d’autres morceaux plus introspectifs, toujours avec une cohérence sonore et émotionnelle remarquable. On y retrouve toute leur signature : l’énergie brute, les expérimentations sonores, la nostalgie bien placée et une sincérité absolue. Un groupe n’aura rarement aussi bien allié prise de risque et sincérité. On en redemande.
Ce projet confirme que Turnstile est aujourd’hui bien plus qu’un groupe hardcore : c’est un véritable catalyseur d’émotions collectives et personnelles. Un album riche, accessible, libérateur, à écouter fort… ou les yeux fermés.


Tracklist :

NEVER ENOUGH
SOLE
I CARE
DREAMING
LIGHT DESIGN
DULL
SUNSHOWER
LOOK OUT FOR ME
CEILING
SEEIN’ STARS
BIRDS
SLOWDIVE
TIME IS HAPPENING
MAGIC MAN


[ENGLISH VERSION]

Turnstile, a veritable phenomenon on the alternative scene, is back with Never Enough, a project rich in emotion and sonic exploration.

Released on Friday June 6 on Roadrunner Records, this opus demonstrates the band’s ability to blend hardcore power, pop melodies and soaring textures without ever losing sincerity or intensity.

NEVER ENOUGH
The opening track, with its warm, luminous synths, is enveloping; very ethereal, it makes you feel as if you’re floating in the clouds. Then the track segues into a big hardcore punk guitar riff, with heavy hardcore drum breaks. The vocals remain on an ethereal, luminous line. A highly reverberant guitar solo takes us even further, accompanied by layers of soaring keyboards. We feel a great deal of warmth, transported elsewhere, into something very melancholy. It’s like being under a summer sky, lying on the beach in the sun, but with a gentle breeze that makes you feel deeply serene. A “summer holiday” vibe that will continue throughout the album, and all the better for it !

SOLE
The track follows directly on from Never Enough, which ends with a powerful drum beat. Here, the tone is much heavier, with hardcore punk rhythm, guitars and vocals. The whole thing is carried along by fast, efficient drums and a bass that’s very present and full of depth. It makes you want to jump, mosh, stage diving and sing along! An infectious energy that makes you smile. Keyboard sounds are added at the end of the track. A bit like a retro video game, like Sonic, punctuating the vocals, before ending with an ultra-effective break that’s sure to destroy everything live.

I CARE
Total change of tone. We find ourselves propelled back into the 80s, as if A-ha, The Police or Tears For Fears had met with touches of 90s New York hardcore. It’s danceable, feel good, retro and damn good ! As a bonus, we’ve got groovy-as-fuck bass and super-funky guitars that occasionally revert to hardcore for a cool riff. The vocals are danceable and melodic, with a hint of hardcore in the more energetic passages. There’s also a reverb-laden, soaring finale, with very 90s keyboard touches, in the style of Seal‘s Fly Like An Eagle.

DREAMING
The intro is rather dark, with brass instruments worthy of a 50s film noir soundtrack, suggesting an ethereal track. But before long, hard-edged guitars, martial drums and, above all, those brass instruments, here more festive than dramatic, punctuate the rhythm. Unexpected, but very well mastered. It’s a pity it’s so sparse, as we’d have liked to see it exploited even more. Once again, the more hardcore-style passages make you want to go for a two-step and jump up and down.

LIGHT DESIGN
This is quite a soaring track, helped in particular by the vocals and guitar parts on the airy, melancholy chorus. The introspective, reverberating sounds are a joy to take in. A mid-tempo, danceable track with a lovely reverberated guitar solo. Very short, but pleasant; a track to continue our beachside stroll, the sun beating down on our sunglasses and the reverberating synthesizers titillating our imaginations.

DULL
Dull is a more experimental track, with almost robotic vocals, where vocoder effects are added to the voice. Powerful break passages intersperse the track with in-your-face energy. The finale features a noisy computer-crash ambience and a sort of old Internet modem. It’s not a very pleasant effect, but it fits in well with the track’s more experimental ambience. A rather anecdotal track, Dull acts more as a B-side, which could have been removed to gain fluidity on the album as a whole.

SUNSHOWER
Sunshower is a typical hardcore pop punk track ! Electric guitars, fast drums, rumbling bass, and typically punk vocals full of energy… until the middle of the track, which abruptly cuts off this high energy to make way for an ambient keyboard layer and … a flute solo?! All in a calm, serene, soothing atmosphere. All that’s missing is the sound of birds and water, and we’d be among the elves in The Lord of the Rings.
The first part of this track mixes raw energy with enveloping gentleness in the second. It’s a sensory and emotional experience, where the band gives way to their sensibility in a soothed, contemplative form.

You’d think the gamble would be a total no-brainer, but if you remain open-minded and sensitive to the album’s approach, it’s quite the opposite ! Brilliant in its risk-taking and unexpectedness. Hats off to you !

LOOK OUT FOR ME
After a tense build-up, the track explodes into pure hardcore pop punk, always sprinkled with keyboard strings and electro touches. The vocals alternate between punk, clearer, laid-back and airy. The first part of the song stays with this raw energy, topped with electro. The second half ends with a reverberating solo, which fades away to leave only the keyboard and Brendan Yates‘ clear, melancholy vocals. Then it ends on a very vaporwave ambience, with the drums beating like a heart. An introspective finale that transports us elsewhere, to an unknown, serene and luminous space-time. It’s full of energy, spirit and power. We then move on to emotion, to the purest feelings, letting ourselves be transported with great pleasure into the Turnstile universe.

The track features an audio extract from The Wire (season 4), set in Turnstile‘s hometown of Baltimore. The character Randy Wagstaff says:

“You gonna help, huh? You gonna look out for me? You gonna look out for me, you promise? You got my back, huh?”

This passage adds depth to the title, which evokes the need for human connection.

CEILING
This is a very short, atmospheric track, with a more experimental, introspective feel. Driven by airy synths and an ultra-pure sound, if you’re a fan of ethereal, vaporwave and melancholy instrumentals à la PNL (French Cloudrap Band), then you’ll be won over. It’s like floating in a dream. Brendan Yates‘ voice is highly modified, with an almost Chipmunks-like “accelerated treble” effect, adding a touch of strangeness. Whether you like it or not, this vocal effect doesn’t add much to the track, as Brendan‘s voice stands on its own with its original timbre.

SEEIN’ STARS
Seein’ Stars immediately carries us away with its catchy groove, intelligently blending 80’s, funk and rock sounds with perfect fluidity. The bass is particularly prominent and ultra groovy, giving us an enveloping warmth accompanied by funky, melodic guitars. At the end of the track, a guitar solo takes us into an atmosphere reminiscent of Michael Jackson‘s Bad period. Admittedly more ethereal and melancholy, but there’s still a bit of that vibe. The vocals are soft and cottony. It’s danceable, warm and soothing. It feels like a pleasant envelopment.

BIRDS
After an introduction with buzzing keyboards and breathless drums, which builds up the tension (and shows us Daniel Fang‘s talent, by the way), everything explodes into a 200-per-hour rhythm. A heavy, groovy guitar riff blows our heads off and gives us the irrepressible urge to dance and groove with everything we’ve got ! Carried along by the power of the drums and the depth of the bass, this track makes you want to smash everything, jump around, slam and break your voice singing along. Headbangers will have plenty to do, so catchy and effective is the riff. Short but intense, Birds is a great way to let loose like never before live!

SLOWDIVE
And while we’re on the subject of heavy, powerful, catchy riffs, Slowdive takes over with the same aim : to drive us crazy live ! The electronic touches remain present, though much more subdued. Slowdive returns to the band’s hardcore roots, with cutting riffs, groovy bass and rhythmic, slamming drums. It’s real raw energy. The vocals alternate between airy passages and powerful punk screams. A track that’s both aggressive and expressive, firmly rooted in Turnstile‘s signature sound. There’s no doubt that moshers of all stripes will enjoy it!

TIME IS HAPPENING
An energetic, melodic track that begins gently, with retreating guitars and Brendan‘s melancholy vocals. Then it’s back to the pop punk side of things, with typical riffing and backing vocals. This brings to mind Green Day, American Idiot and 21st Century Breakdown. The lyrics deal with themes of loss and the passing of time: “Lost my only friend”, “Kissed and pulled away”, impeccably interpreted by Brendan Yates, full of melancholy and disillusioned tone. Once again, Turnstile demonstrate their ability to fuse energetic sounds with real emotional depth, giving us both a dynamic and introspective track.

MAGIC MAN
Magic Man follows without a break. The quietest, most introspective track on the album, driven by gentle keyboards and a serene, ethereal ambience. The vocals are full of sincerity and emotion. The slow rhythm puts us in the midst of introspection, aided by keyboards that sound almost “church”, “mass”. The atmosphere is contemplative. Magic Man ends the album on this gentle, introspective note, buoyed by its airy keyboards and discreet bass. Brendan Yates‘ voice is poised, calm and melodious; but it’s also reverberant, reinforcing the “mass” impression. Magic Man marks a serene, more relaxed end to the album’s more energetic, hardcore tracks. It’s a gentle, soothing end to a beautiful sonic journey.

Conclusion
With Never Enough, Turnstile once again demonstrates its ability to break down the boundaries between genres. The band continues to explore without betraying itself, linking intense tracks with more introspective ones, always with remarkable sonic and emotional coherence. You’ll find their signature raw energy, sonic experimentation, well-placed nostalgia and absolute sincerity. Rarely has a band combined risk-taking and sincerity so well. We want more.
This project confirms that Turnstile is much more than a hardcore band : it’s a veritable catalyst of collective and personal emotions. A rich, accessible, liberating album, to be listened to loudly… or with your eyes closed.

Matthias
Matthias
Mes goûts musicaux ? J'écoute ... j'aime ou j'aime pas, point 😁 Dévoreur de pizza depuis le berceau 🍕 Adorateur de Mylène Farmer devant l'éternel 🔥 Photographe portraitiste alternatif 📸 Passionné de cinéma 🎬​

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