Le groupe britannique Threshold sortent leur douzième album studio intitulé Dividing Lines disponible depuis le 18 novembre 2022, et produit par le label Nuclear Blast.
Bien que le groupe est été créer depuis 1988, il n’a pas su percer et se faire une place dans le monde très fermé du Metal Progressif.
On commence avec Haunted et une introduction très électro mais assez courte et surtout bien rythmé. Le chant vient en complémentarité cassé cette monotonie de l’électro pour apporter une rondeur dans le morceau.
Hall Of Echoes quant à lui est tout droit sorti d’une série de SF type Doctor Who avec une introduction qui sent très fort le clavier. la mélodie se ralentit pour les couplets mais s’accentue pour les refrains porté par la voix de Glynn Morgan. Le solo pour être largement intégré à un Guitar Hero au vu de la prouesse technique qu’il fait preuve.
Let It Burn à l’air de ressembler aux précédentes et pour cause la rythmique et le schéma mélodique sont presque les mêmes avec une introduction électro, une batterie marquant le rythme et une guitare qui excelle uniquement lors des solos.
Silenced commence avec la voix OVER autotuné pour donner un aspect digital, futuriste, mais faut pas oublié que même pour une introduction il ne faut pas abuser de l’autotune car cela peut rendre le morceau indigeste. Malgré cette erreur l’effet vocale utilisé pour les cœurs était largement suffisant. Le refrain de ce morceau reste bien en tête et très agréable à écouter. C’est l’un des morceaux les plus de cet album mais aussi l’un des plus agréable.
The Domino Effect est (à mon grand malheur) le morceau le plus long de l’album avec 11 minutes à son compteur, mais l’introduction de ce morceau est d’une telle douceur qu’on se laisse emporter. La signature mélodique est vraiment intéressante avec une véritable variation de rythme qui offre trois écoutes différentes en fonction du mood dans lequel on est. Le solo qui apparait à partir de 6 minute 10 est tellement beau qui me ferait clairement penser à un de ces slows pour ouvrir le bal d’un mariage. C’est clairement trois morceaux en un, même si je dois avouer que je ne vois pas l’intérêt de la troisième parti instrumental électro.
Complex est dans la même optique que les trois premiers morceaux de l’opus, sympa mais avec une énorme impression de déjà entendu. De même avec King Of Nothing et Lost Along The Way.
Run est la chanson la plus courte avec un temps normal et qu’est-ce que ça fait du bien mais ça innove pas énormément, un titre avec une bonne structure musicale, un chant marquant et un solo remarquablement bien exécuté.
Defence Condition est la conclusion (tant attendu) de 10 minutes mais clairement ils ont raté leur final le morceau est interminable malgré le talent des musiciens c’est clairement un échec.
Je comprends mieux pourquoi le groupe n’arrive pas à percer, au delà de leur univers particulier les morceaux sont répétitifs, longs et manquent d’innovations. Cet album mérite la note de : 6.5/10
Tracklist :
Haunted
Hall Of Echoes
Let It Burn
Silenced
The Domino Effect
Complex
King Of Nothing
Lost Along The Way
Run
Defence Condition
