Sion – Self Titled

Sion c’est le projet sur lequel travaille Howard Jones (Light The Torch ; ex-Killswitch Engage) et le Youtubeur Jared Dines, depuis deux ans. Les deux artistes se sont rencontrés durant leur remplacement de Matt Heafy sur la tournée de Trivium. L’album est disponible depuis le 26 novembre.

The Blade est le premier morceau promotionnel et autant dire qu’il est rapidement devenu l’un de mes coups de cœur. Dès le début, on part sur un riff accrocheur et qui reste en tête. La voix d’Howard est très bien amené et on découvre un morceau captivant et qui dégouline d’énergie. Tout comme le premier riff, le refrain reste rapidement en tête, en chant clair et marquant par les paroles. On y découvre également un petit moment plus calme et captivant à souhait et qui laisse une place de choix à Jared Dines et son solo de guitare. Un premier titre totalement envoutant et qui fonctionne parfaitement. On enchaîne avec Drown qui change radicalement au niveau du style musical. Un début répétitif qui va s’effacer pour laisser place au chant, qui est beaucoup plus calme que sur le premier titre et va se mettre en valeur. Beaucoup plus émouvant et accessible, on prend son temps et on veut que chaque éléments trouvent sa place et soit mis en valeur. Un titre qui est marquant par les émotions ressenties tout du long. On continue avec l’énergique More Than Just Myself, plus rapide et avec l’apparition de scream qui contraste avec un refrain en chant clair, une nouvelle fois. On retrouve quelques petites touches metalcore, non sans rappeler ce que propose Parkway Drive, une guitare déchainé et un refrain toujours plus puissant.

« It’s not worth the effort
You can’t repair, I’m cutting to the bone
There’s no end to the bleeding
I am, I am the blade »

The Worst Way cache bien son jeu, en offrant une introduction originale et avec une pointe d’influence orientale. Il ne faut pas attendre longtemps pour que le morceau éclate et nous livre des émotions fortes. On ressent toute cette rage, cette haine combiné à la brutalité des instruments. Non sans rappeler Seether dans une version un peu plus hard, The Worst Way est un titre qui marque et auquel on accroche facilement. Buried Alive And Wide Awake est un concentré d’énergie, de guitare hurlante et de batterie qui tabasse. A nouveau on retrouve tout les éléments d’un bon titre et une nouvelle fois, on découvre un très bon morceau. Avec Skyfall, Sion nous transporte. Dès le début, on est sur quelque chose de doux, de planant et cette sensation est encore plus présente lors du refrain. Une seconde voix intervient et cela donne encore plus de profondeur à l’ensemble. L’instrumental reprend un peu ses droits et propose quelque chose de plus rythmé mais on reste sur un titre globalement tranquille et presque mystique, clin d’œil à son titre.

L’instrumental de Endless War n’est pas sans rappeler Sum 41 ou encore Blink 182. Cela donne du renouveau à l’album et une certaine touche de légèreté de courte durée. En effet, le morceau change rapidement de direction et se tourne vers quelque chose de plus violent ponctué de scream. Sans surprise, on découvre un refrain qui vient calmer les ardeurs et toujours dans un chant clair. Un morceau qui se démarque quand même et qui a de l’énergie à revendre. A Constant Reminder est certainement l’un des titres les plus lourds de cet opus. On prend les codes du trash et du hardcore, on mélange bien tout en ajoutant la sauce Jones / Dines et voilà le résultat. Pas mal d’effets au niveau de la guitare, ce refrain plus dense et calme qui revient toujours et on est prêt pour attaquer le prochain morceau : Something To Live For. On part sur un chant avec quelques petites influences tirées du grind et accentuant la lourdeur. Le rythme ralentit, on penche vers une ambiance touchant la frontière du black metal, tout en ponctuant ça d’une énergie folle et d’un solo de guitare a tomber.

« This is what the pain is for, sever all the memories.
This is what the rain is for, wash away so easily. »

Great Deceiver se démarque avec son ambiance planante et beaucoup plus douce. On se laisse doucement bercer jusqu’à découvrir quelques passages plus mouvementés, que ce soit au niveau instrumental ou sur le chant qui est plus poussé. Quelques petites nouveautés sympathiques, efficaces et une ambiance qui donne un côté fort à ce morceau. Après l’approche plus grind de Something To Live For, c’est Dying Of The Light qui nous livre un petit passage proche du slam. Alors que le style est différent et changeant, le refrain reste fidèle à lui-même, toujours aussi entrainant et captivant. Il nous emmène vers un passage instrumental calme, avant de repartir sur quelque chose de plus dynamique et non sans rappeler Trivium. C’est Inside The Hollow qui vient sonner la fin de cette écoute, montrant la polyvalence et la maitrise des deux artistes. Presque en acoustique, on découvre un morceau calme, qui calme le jeu après l’avalanche de brutalité instrumental. Comme l’impression d’entrer dans une petite bulle de douceur, on ne peut pas rêver mieux pour clôturer ce premier album.

Sion propose un album polyvalent et maitrisé, qui colle à l’identité des deux artistes. Chaque titre a beau se ressembler, chacun à sa petite touche différente, captivante et avec des paroles touchantes et marquantes.

 

Tracklist : 

The Blade
Drown
More Than Just Myself
The Worst Way
Buried Alive And Wide Awake
Skyfall
Endless War
A Constant Reminder
Something To Live For
Great Deceiver
Dying Of The Light
Inside The Hollow

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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