Shaka Ponk enflamme la deuxième journée du Hellfest 2024 (28.06.2024)

Deuxième journée à Clisson chargée avec notamment deux interviews au programme et toujours une ambiance de folie et un programme qu’il nous tardait de voir (ou de revoir) sur scène!

Saint Agnes, groupe qui m’a été conseillé par une connaissance et je dois avouer que j’ai trouvé ça cool mais sans plus. Malgré une énorme volonté de bien faire et une énergie débordante, le public n’a pas été tellement réceptif notamment dû à l’heure de la programmation (10h30). (Tiffany)

Après avoir adoré leur premier album studio, il me semblait logique d’aller découvrir Saint Agnes en live. Malgré quelques titres sympas comme Bloodsuckers ou encore Animals, l’ambiance peine à décoller malgré l’énergie dégagée par Kitty (chant-guitare) et sa troupe, un set ma foi relativement décevant pour ma part. (Mary)

Les français de Houle avaient été LA révélation Black Metal de l’an dernier avec leur premier EP et leur premier album sorti quelques temps avant le festival n’a fait que confirmer ce statut. La sécurité nous prévient d’entrée de jeu qu’un artiste va arriver par l’entrée du pit photo et c’est effectivement la vocaliste du groupe Adsa qui va arriver encapuchée avec une lanterne à la main pour se mêler aux festivaliers pendant que les musiciens investissent un à un la scène de la Temple avant qu’elle ne les rejoignent pour un des plus courts mais intenses sets de Black Metal Français que j’ai pu voir. Adsa est tout bonnement incroyable, hyper énergique et arpente la scène comme si elle était chez elle avec une « bonne humeur » presque contagieuse. Le public s’est en tout cas déplacé en nombre pour voir Houle sur scène et à l’avenir, je ne peux que penser que les Français deviendront un très grand groupe! (Mary)

Il est temps de revenir en MS pour revoir mes absolutes favs de la journée à savoir les Espagnols de Ankor. La claque prise à Paris plus tôt ne fera que se confirmer tandis que Eleni Nota (batterie) entre en scène la première suivie de près par le reste du groupe. Le groupe et ses bonnes vibes habituelles ne vont malheureusement pas contaminer la partie du public où je me retrouve après quelques clichés même si pourtant la formation se démène et on peut voir quelques personnes dans les premiers rangs réagir notamment vers le milieu du front row. Ankor vont jouer 5 de leurs morceaux les plus récents en commençant par Darkbeat suivie de Venom, Prisoner et finiront le set sur leur dernier single en date : Embers. Le groupe finira par saluer le public en faisant une dernière fois la fête sur leur outro qui n’est rien d’autre que Désenchantée de Mylène Farmer. (Mary)

Pour cette deuxième journée, c’est direction la Warzone pour commencer avec Smash Hit Combo. J’avais hâte de revoir le groupe et ils nous ont proposé un set fort et débordant d’énergie. Dès le premier titre, le pit est fin prêt et Paul renforce la folie ambiante avec un « ramène toi j’espère que t’as une bonne mutuelle » avant d’entamer le deuxième titre. On retrouve les titres phares du groupe, le wall of death qui départage les fans de Nintendo et ceux de Sega et on retrouve surtout l’énergie débordante du groupe. (Gloomy)

Puis-je vraiment évoquer la prestation de Wargasm UK alors qu’elle a été clairement MA déception du festival? Je vais m’y risque mis à part quelques titres dont Spit et Bang Ya Head, c’était juste incroyablement mou… Aimant particulièrement leur musique en studio, c’est juste décevant au possible…Je relaisserais évidemment une chance aux Anglais lors du Motocultor le mois prochain mais à mon avis je resterais loin de leurs prochaines prestations en France… (Mary)

On retrouve vite la Mainstage 2 pour While She Sleeps. Habitué de la Warzone, c’est la première fois que les anglais se retrouvent sur une Mainstage et le public est au rendez-vous ! Les premières notes de RAINBOW, tiré du dernier album, résonnent et le pit se déchaîne déjà. Les membres sont toujours d’aussi bonne humeur et cela est vite contagieux. Le groupe va nous présenter un set court (seulement 8 titres), piochant dans différents albums et chacun d’entre eux va être repris en chœur par le public. La scène s’enflamme, les slammeurs s’enchaînent et la fosse s’ouvre pour un beau wall of death sur l’ouverture de SYSTEMATIC, le dernier titre et une belle façon de clôturer ce moment intense et exceptionnel. (Gloomy)

Ce concert a été une énième belle découverte, doté d’une énergie folle, le groupe m’a surprise avec la vague impressionnante de slammers, du jamais vu pour ma part, avec en prime un bassiste survolté et une guitare fluo. (Tiffany)

Il est 15h10 et arrive sur la scène de la Warzone un groupe en plein développement : les Australiens de SPEED. Le groupe est un véritable porte drapeau du hardcore et contribue à lui donner plus de visibilité. On avait pu les retrouver en première partie de Turnstile quelques jours auparavant du côté de l’Olympia et le groupe n’était qu’à quelques jours de la sortie de son premier album Only One Mode. Autant dire que l’actualité du groupe était chaude mais les 5 compères de Sydney l’étaient encore plus! Toujours plus agressifs, SPEED nous déverse son hardcore brutal et musclé. Toujours à 100%, les Australiens font une très bonne impression et signent un super show pour leur dernier de leur tournée. Je trouve aussi toujours sympa leur message fraternel et de simplicité, rappelant que le groupe est à la base juste une bande de potes. (Martin)

9 ans après les avoir vus pour la première fois, voici le moment pour revoir Lofofora et le plaisir est toujours au rendez-vous. Toujours aussi engagés dans leur texte et cela se ressent aussi sur scène notamment avec l’intervention du collectif FEMEN ou encore avec la diffusion de message sur le fond de scène comme « Nique le R. Haine » ou encore « More women on stage » message crée et popularisé par le groupe Pogo Car Crash Control. Pour le reste c’est du grand Lofofora. (Tiffany)

C’est en plein cagnard à la Warzone qu’on retrouve Stinky. Le groupe nantais de Punk/Hardcore a davantage embrasé la scène en envoyant du lourd ! L’énergie était plus que présente que ce soit sur scène ou dans le public qui était très investi. Dans les moments fort du concert, on retient le discours très émouvant de Clair (chant) sur sa transition, ainsi que le message « STRONG MEN CRY » que Maxime (basse) a montré au dos de sa basse pour rappeler que ce n’est pas honteux de montrer des émotions. L’ambiance était très positive à ce concert, c’était très cool ! (Justine)

Il me tardait également de voir sur scène le groupe de Black Metal Norvégien ; Mork. Après avoir énormément apprécier leurs albums, inutile de dire que j’espérais assister à un show aussi qualitatif et fort heureusement, je n’ai pas été déçue! Porté par la voix de Thomas Eriksen qui officie également à la guitare et tête pensante du projet, Mork a aussi dans ses rangs en live des musiciens talentueux qui vont vivre le Trve Black Metal de façon magistrale! Et même si peu de groupes dans leur style ne communique avec leur public, le frontman n’hésitera pas à remercier le public venu nombreux pour leur premier concert en France. En espérant par ailleurs que Mork reviendra très vite en France! (Mary)

Il faut attendre la fin d’après-midi pour voir Polyphia sur scène. Les américains jouent à guichets fermés dans toute l’Europe et j’étais bien curieuse de voir ce que cela donne en live. Un set qui saura ravir les fans et qui termine avec les titres phares du groupe. Une prestation simple mais qui émerveille par la beauté des accords et par la technicité des membres. (Gloomy)

Le concert de Harm’s Way faisait partie des concerts attendus pour moi étant donné que le groupe ne passe pas très régulièrement en France. La sortie de leur dernier album Common Suffering en fin d’année dernière était donc l’occasion de revenir sur le sol français et sur la Warzone pour ce qui nous concerne. Emmené par le golgoth James Pligge au chant, le groupe déverse sa musique bien violente, à la croisée entre hardcore et metalcore. Le groupe met à l’honneur son avant dernier album Posthuman (2018) avec 5 morceaux joués et le choix est judicieux étant donné la qualité de cet album. On retrouve également le classique Infestation sur lequel Pligge nous fait l’honneur d’exécuter sa chorégraphie du Running Man qui avait fait le tour du monde lorsqu’elle avait été filmé lors d’un concert du groupe en 2019. Harm’s Way n’a pas déçu! (Martin)

Je ne saurais comment résumer le set de Kanonenfieber malgré ma hâte de découvrir le groupe sur scène, j’ai vite fui la Temple en raison des effets scénographiques utilisés par la formation. Les détonations et autres joyeusetés même si au niveau du concept c’est très approprié, pour mon palpitant ça l’est beaucoup moins. A croire que je n’écouterais ce groupe que sur album au final, et c’est bien dommage vu la qualité de leurs compositions! (Mary)

Tout comme Megadeth la veille, Tom Morello n’était pas sur ma liste de concert mais je m’y suis attardée le temps de manger. Une bonne ambiance, des titres que l’on apprécie et qui fonctionne bien en live et surtout une petite reprise de RATM qui va mettre tout le monde d’accord. (Gloomy)

Arrive le groupe le plus critiqué du festival : Shaka Ponk. Qu’on soit d’accord ou non sur la légitimité de leur place au Hellfest, on ne peut pas nier qu’ils nous ont présenté un show incroyable. Leur scène regorge de petits détails et le groupe va savoir en jouer. Ils savent également comment captiver leur public et faire verser quelques larmes. Des titres comme I’m Picky ou Sex Ball vont forcément être repris par le plus grand nombre et un beau et grand circle pit va également avoir lieu, autour du chanteur. On a également droit à une reprise douce et puissante de Smells Like Teen Spirit qui va quelque peu calmer le set. Un concert fort et explosif, qui réussira presque à faire pleurer la chanteuse. (Gloomy)

On approche des 23h sur la Warzone et arrive Biohazard, l’un des évènements de ce week-end. Le groupe s’est reformé dans sa formation d’origine depuis l’année dernière et le Hellfest ne les a cette fois ci pas raté pour cette édition 2024. Le dernier passage du groupe au festival remonte à 2015 et malgré l’absence d’Evan Seinfeld, le chanteur-bassiste du groupe, le concert avait été explosif. Je fais partie des chanceux qui avait pu voir le groupe plus tôt dans le mois lors de leur passage à la machine du moulin rouge, et vu la claque prise à ce moment là, j’avais hâte de retrouver les New Yorkais. Comme à Paris, le groupe la joue old-school en mettant en avant ses deux albums cultes, Urban Discipline (1992) et State of the World Address (1994), pour notre plus grand plaisir. On sent le groupe concerné et heureux d’être là : cette reformation apparait comme un vrai second souffle pour le groupe et sera d’ailleurs matérialisé par un nouvel album que le groupe nous a annoncé lors du show. En attendant, entendre Punishment en live reste un vrai plaisir et un grand moment. Un concert plus que marquant de cette édition! (Martin)

Retour en Temple pour revoir la Légende Emperor! La tente est déjà bien remplie pour assister à un set en soit assez classique au niveau de la set-list mais toujours relativement qualitatif de la part de Ihsahn (guitare/chant) et ses compères. Avec des classiques comme Inno a Satana ou encore Ye Entrancemperium qui concluront tout les deux le set, le moment est très agréable et la technique de Emperor n’est plus à prouver. (Mary)

Arrive l’heure de la tête d’affiche du jour : Machine Head, qui revient à Clisson après 12 ans. J’avais vraiment hâte de voir ce groupe et je n’ai pas été déçue une seconde ! Le show est simple, les effets pyrotechniques étant au rendez-vous, comme le lancé de marteaux gonflables sur Ten Ton Hammer et un lancé de cubes sur la fin du set. Le groupe nous propose un large choix dans leur différents albums (sauf Catharsis, 2018) et saura donc toucher un maximum de fans. J’ai été totalement captivé par la formation et on comprend rapidement leur statut de “bête de scène”. On ne parlera pas de la fosse qui n’aura aucun répit et qui fera honneur au groupe. Un show intense d’1h30 que personne ne voit passer ! (Gloomy)

Je finirais pour ma part la journée en Warzone avec Body Count. Est-ce juste pour voir Ice-T sur scène? En grande partie mais les morceaux du groupes sont aussi intemporels et c’est ce qui plaît le plus assurément! Commençant leur set par Body Count’s In The House, les américains ont conquis rapidement le public présent avant d’enchaîner sur leur classique cover de Slayer, Raining Blood/Postmortem, qui évidemment fera réagir au quart de tour. On aura également droit au dernier single sorti avant le festival Psychopath mais également à des invités surprises avec Biohazard qui les rejoindra pour une cover de The Exploited sur War/UK 82/Disorder. En final le traditionnel Cop Killer et un léger bémol me concernant peu de titres réellement récents seront joués même si on ne peut pas contenter tout le monde un petit Black Hoodie aurait été le bienvenu! (Mary)

C’est The Prodigy qui vient clôturer cette belle deuxième journée. Il fait nuit, la fumée se déverse sur scène et les membres arrivant chacun à leur tour, effet garanti. Dès le début de Breathe la foule s’enflamme et le devant de la fosse devient un pogo géant. La bonne humeur est de mise et va continuer tout le long du set. Les effets de scène, les titres découlent à une vitesse folle et c’est une belle façon de terminer cette journée. (Gloomy)

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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