[ENGLISH VERSION BELOW] Le mercredi 22 janvier, le Zénith de Paris s’est transformé en un véritable sanctuaire pour les amateurs de Pagan et Folk Metal. Le Paganfest a réuni des groupes emblématiques tels qu’Elvenking, Heidevolk, Týr, Ensiferum, et pour finir, les déjantés d’Alestorm. Une soirée épique où la camaraderie, la puissance des riffs et les ambiances folkloriques étaient à l’honneur.
Elvenking : l’Italie enflamme la scène
C’est le groupe italien Elvenking qui a ouvert les hostilités, et quelle entrée en matière ! Dès la première note, le bassiste et le guitariste ont mis le feu, entraînant immédiatement le public dans leur univers. Arborant des marques de guerre et un chanteur coiffé de cornes, Elvenking a apporté une atmosphère guerrière unique.
Leur album The Pagan Manifesto a clairement été mis à l’honneur, et pour leur troisième morceau, le groupe a invité la foule entière à chanter avec eux. Un moment de communion qui a donné le ton pour le reste de la soirée.
Heidevolk : un voyage sur un drakkar viking
Les Néerlandais de Heidevolk ont ensuite pris le relais avec une entrée magistrale sur “Hagalaz”, tiré de leur dernier album Wederkeer. Leur performance a transporté le public dans l’univers des grands héros nordiques.
Dès le quatrième morceau, l’ambiance s’est transformée : on se serait cru à bord d’un drakkar voguant sur des eaux agitées. La passion des musiciens était palpable, et leur complicité sur scène – presque familiale – a fait forte impression. Un véritable plaisir pour les oreilles et le cœur.
Týr : une prestation plus mesurée
Venant tout droit des Îles Féroé, Týr était un des groupes les plus attendus de la soirée. Leur set a débuté avec “By The Sword In My Hand”, une introduction solide, mais la participation du public est restée plus timide comparée à celle observée pour les autres groupes du festival.
Malgré une prestation scéniquement assez statique, les membres de Týr ont assuré un show musicalement impeccable, laissant leur musique parler pour eux et ravissant une partie des spectateurs, tandis que d’autres semblaient plus réservés.
Ensiferum : la taverne finlandaise s’invite au Zénith
Quand Ensiferum est monté sur scène, l’enthousiasme du public a atteint un nouveau sommet. Le groupe finlandais a débuté en fanfare avec “Fatherland”, tiré de leur album Winter Storm, et l’ovation fut immédiate.
Les musiciens se sont montrés d’une polyvalence impressionnante, alternant entre chants clairs et cris puissants, tout en jonglant avec une maîtrise instrumentale impeccable. L’ambiance dans la salle ? Une véritable taverne animée : chopes levées, le public scandait les refrains avec un enthousiasme contagieux, tandis que le bassiste tournoyait sa longue chevelure dans une démonstration magistrale.
Alestorm : la folie écossaise au rendez-vous
Le bouquet final de cette soirée n’a été autre que l’inimitable Alestorm. Fidèles à leur réputation, les Écossais ont transformé le Zénith en une fête totalement déjantée. Deux canards gonflables géants trônaient sur la scène, observant un public en liesse.
Le chanteur, vêtu d’un kilt flamboyant, a enchaîné les morceaux avec une énergie débordante, offrant notamment une reprise mémorable de “Hangover”. Cerise sur le gâteau, un homme arborant une tête de requin a fait une apparition surprise sur scène, ajoutant une dose d’absurde à ce chaos maîtrisé. Une conclusion parfaite pour une soirée qui restera gravée dans les mémoires.
Une organisation aux petits oignons
Ce festival, à l’ambiance parfaitement orchestrée, a été le fruit d’un travail méticuleux. Grâce à une organisation sans faille et des choix artistiques pertinents, chaque groupe a pu briller dans des conditions optimales. Un grand merci à Garmonbozia qui rendent ces événements possibles et qui permettent au public de vivre de telles expériences.
Conclusion
Le Paganfest 2025 au Zénith de Paris a tenu toutes ses promesses. Entre l’énergie débordante d’Elvenking, la passion de Heidevolk, la maîtrise de Týr, l’ambiance festive d’Ensiferum et l’extravagance d’Alestorm, chaque groupe a apporté sa touche unique à cette soirée exceptionnelle.
Une célébration magistrale de la scène païenne et folk metal qui laisse une seule question en tête : vivement la prochaine édition !
[ENGLISH VERSION] On Wednesday, January 22nd, the Zénith de Paris transformed into a true sanctuary for fans of pagan and folk metal. Paganfest brought together iconic bands such as Elvenking, Heidevolk, Týr, Ensiferum, and the wild Scots of Alestorm to close the night. This epic event celebrated camaraderie, thunderous riffs, and folk-inspired atmospheres in grand style.
Elvenking: Italy Sets the Stage Ablaze
Italian powerhouses Elvenking opened the evening with an explosive performance. From the very first note, the bassist and guitarist lit up the stage, pulling the crowd straight into their fiery universe. Donning war paint and led by a horned frontman, the band created a uniquely combative atmosphere.
Their set heavily spotlighted their album The Pagan Manifesto. By their third song, the band had the entire audience singing along in unison, creating a shared moment of pure energy that set the tone for the rest of the festival.
Heidevolk: A Journey on a Viking Longship
Next, Dutch heavyweights Heidevolk took the stage with an unforgettable entrance to Hagalaz from their latest album, Wederkeer. Their performance transported the audience into the world of Nordic legends and heroes.
By the fourth song, the mood shifted entirely—it felt as if we were aboard a Viking longship braving stormy seas. The musicians’ passion was palpable, their on-stage chemistry almost familial, leaving the crowd entranced. Heidevolk delivered a show that was as much a feast for the heart as for the ears.
Týr: A More Measured Performance
Hailing from the Faroe Islands, Týr was one of the evening’s most anticipated acts. They kicked off their set with By the Sword in My Hand, a strong opener, but audience engagement was notably more reserved compared to the other acts.
Though their stage presence was relatively static, Týr delivered a musically flawless set, allowing their intricate melodies and powerful compositions to speak for themselves. While some fans were deeply moved, others seemed to wish for a bit more energy.
Ensiferum: A Finnish Tavern Invades the Zénith
When Finnish warriors Ensiferum took the stage, the crowd’s enthusiasm soared to new heights. Opening with Fatherland from their Winter Storm album, they immediately earned a thunderous ovation.
The band showcased impressive versatility, seamlessly shifting between clean vocals and roaring growls, all while displaying flawless instrumental mastery. The venue turned into a lively tavern, with tankards raised high and fans shouting choruses with infectious fervor. Meanwhile, the bassist spun his long hair like a whirlwind, embodying the band’s dynamic energy.
Alestorm: Scottish Madness Unleashed
Closing the festival, the legendary Alestorm delivered a chaotic and unforgettable finale. Staying true to their reputation, the Scots turned the Zénith into a scene of pure, pirate-themed mayhem. Two giant inflatable ducks flanked the stage as the band played to a crowd in wild celebration.
Frontman Christopher Bowes, clad in a flamboyant kilt, exuded unstoppable energy, delivering tracks laced with humor and hooks. Their rendition of Hangover was a showstopper, and an unexpected appearance by a man in a shark costume added an absurdly hilarious twist to the chaos. Alestorm’s high-energy antics and irreverent spirit were the perfect end to a night for the ages.
Flawless Organization
This perfectly orchestrated festival was a testament to meticulous planning and stellar execution. Thanks to Garmonbozia’s exceptional organization and carefully curated lineup, every band shone in optimal conditions, creating an unforgettable experience for all in attendance.
Conclusion
The 2025 Paganfest at the Zénith de Paris delivered on every front. From the fiery energy of Elvenking to Heidevolk’s heartfelt passion, Týr’s musical finesse, Ensiferum’s festive spirit, and Alestorm’s extravagant finale, each band brought its own unique flavor to this exceptional event.
A triumphant celebration of the pagan and folk metal scene, leaving only one question in fans’ minds: When’s the next edition?
